Avant d’être un copain, Jérôme PRADET est avant tout un personnage.
Truculent, voluptueux, passionné, excessif parfois, épris de vie et d’aventures toujours, il ne renonce jamais à la sensibilité et à la pensée, traduisant dans ses écrits comme dans ses œuvres un embrasement dionysiaque que la finesse et l’élégance de l’âme comme du style, tempèrent avec bonheur.
Jérôme PRADET «EL BATACAZO» est toujours engagé, sincère et vrai, sans calculs et sans roublardise, dans ses colères comme dans ses inclinations. Des vertus –parmi d’autres- qui le rendent précieux dans un monde de plus en plus gouverné par le paraître et la duplicité.
Un «batacazo», c'est dans la langue de Cervantes, une chute, une allusion à celle de la Maison Usher ou à la fin d'Adolf? Je prèfère l'entendre comme la fin d'un gag, le moment où l'on rit, où tout se dénoue, tout s'explique, tout prend du sens...
Un «batacazo», c'est dans la langue de Cervantes, une chute, une allusion à celle de la Maison Usher ou à la fin d'Adolf? Je prèfère l'entendre comme la fin d'un gag, le moment où l'on rit, où tout se dénoue, tout s'explique, tout prend du sens...
Quand j’admire ses dessins, chiadés à l’extrême, j’y trouve les traces –on ne sait si ce sont des influences!- d’artistes ou de courants que j’adule:
La BD et le maître Hugo PRATT tout d’abord, pour le traitement de la stylisation, de la pureté du trait et surtout l’usage du noir et du blanc dans maint graphismes.
L’élégance de l’Art Déco des années 20 à 35, dont les couleurs, les formes, le raffinement épuré, l’élancement pointent à tout moment.
Des affichistes tels que le regretté Bernard NOGARO ou des caricaturistes comme GOTLIB.
Jérôme s’est récemment «bloguisé», ce dont on ne saurait que lui être reconnaissant.
On découvre, machette en main, un foisonnement luxuriant d’images, de couleurs, de thèmes, de techniques qui nous permet d’explorer les facettes et richesses d’une activité d’artiste.
Une seule critique: qu’avait donc besoin ce sudiste impénitent d'angliciser ainsi son exergue! Sans doute les exigences de la mondialisation…
Xavier KLEIN
2 commentaires:
Grrrr cette anglomanie... Mais pour aller voir les expos de Batacazo nous pourrons prendre le "Oui Go" de la SNCF. Ce qui impacte que...
A part ça, j'ai envoyé à plusieurs amis anglais l'affiche de France-Angleterre de samedi. Hé bien, tous y ont vu un mauvais geste du joueur français : plaquage haut, tentative d'étouffement. Naïveté ou flegme des phoques de Sa Majesté ? Peut être espèrent-ils qu'avec des gestes comme ça nous perdrons le match ? Des mariages et un enterrement quoi.
C'est vrai que JP El Batacazo a énormément de talent et ces louanges sont méritées.
JLB
A mon avis, où c'est une affiche retardatrice en faveur du mariage gay, où c'est un hommage aux moeurs habituelles des "publics schools" godonnes, grandes pourvoyeuses de coloniaux et d'uranistes en tous genres, le plus souvent les mêmes!
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