Humeurs taurines et éclectiques

jeudi 17 février 2011

DEMISSION


1938 Chamberlain à Munich
On ne se refait pas...
Certains se définissent comme paysans, d’autres comme toreros, moi, je me définis comme historien. Non pas comme un métier, mais parce que la structure qui préside à mon fonctionnement, le mode de pensée, l’appétence, les réflexes, sont ceux d’un historien.
On est historien comme d'autres sont poètes, comédiens, médecins ou fossoyeurs.

Etre historien, c’est entretenir un certain rapport à la vie, à la mort, aux causes et aux conséquences des choses, à la distanciation par rapport aux discours ou aux évènements, c’est une manière de relativiser, de replacer dans le contexte. C’est sans cesse, et à tout propos, poser les questions suivantes:

Qu’est-ce exactement qui est arrivé?
Pourquoi c’est arrivé?
Quelles ont été les conséquences de cet «arrivé».
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C’est donc questionner un événement ou un phénomène, chercher ses explications et ce qu’il a produit afin de produire du SENS. Et si l’on pousse jusqu’au bout des choses, c’est in fine, donner du sens à ce qui est le questionnement éternel et fondamental: la VIE et la MORT.
Dans cet esprit, l’objet majeur de ma fascination, c’est la vie et surtout la mort des grandes civilisations.

Une civilisation meurt de la confrontation avec une autre.

Dans quasiment tous les cas trois cas de figures se présentent:

   1°) Déclin et mort par évolution brutale du milieu et épuisement des ressources: c’est la situation qui est advenue dans les grandes civilisations précolombiennes, même si le coup de grâce est venu de l’extérieur.
   2°) Confrontation avec une civilisation plus évoluée techniquement. Depuis la suprématie des peuples du fer sur les peuples du bronze, des peuples de la roue ou du cheval sur ceux qui ne disposaient pas de ces techniques, et depuis la Renaissance, des peuples européens sur l’ensemble des autres peuples du globe, c’est le cas de figure qui s’est le plus présenté.
   3°) Effondrement d’une civilisation «de l’intérieur» par «épuisement de son paradigme»: empire romain, ottoman, soviétique, empires chinois, empires coloniaux.
***
L’effondrement, le déclin ou la mort d’une civilisation ne relèvent pas d’une seule cause, c’est un entremêlement de causes différentes qui se conjuguent. Pour autant on peut distinguer des lignes directrices.
Dans le même esprit, on peut également se demander pourquoi la colonisation a épargné certaines zones ou certains peuples et l’on dénote alors des facteurs communs.
Pourquoi la Chine a t-elle été partiellement colonisée au XIXème et XXème siècle et pas le Japon? Pourquoi l’Indochine et pas le Siam?

Les cultures et civilisations qui ont résisté présentent les particularités communes suivantes:

   * capacités d’adaptation (l’ère Meiji au Japon: en 30 ans l’empire du milieu passe de la jonque à la maîtrise du cuirassé).
   * très forte identité nationale et cohérence de cette identité (Japon, Siam).
   * très forte cohésion politique et sociale.

Le facteur de cohésion autour de valeurs culturelles, sociales et politiques fortes s’avère donc déterminant. Le Japon par exemple, fédéré autour du pôle impérial du Tennō (empereur) a pu résister aux bouleversements de sa modernisation à marche forcée, y compris aux révoltes de l’ancienne caste dominante des samouraïs qui a été brutalement privée de son rôle, de ses pouvoirs et privilèges.
***
C’est donc la puissance, le dynamisme et l’énergie de la culture d’un pays, ses valeurs qui en assurent la pérennité.
Tant que les soldats de l’an II, de l’Armée Rouge ou les bodoï du Viet Cong portaient l’idéal révolutionnaire, tant que le légionnaire romain se recrutait dans le Latium et croyait dans le destin de la République, tant que les pasdarans iraniens ou les mudjahidins afghan poursuivaient une guerre sainte, ils étaient (ou ils sont) invincibles. On ne vainc que rarement un peuple animé par un idéal, quel qu'il soit (l’historien n’ayant pas à se prononcer sur la validité de cet idéal).
Comme l’empire soviétique en 1990, l’empire romain s’est effondré, miné de l’intérieur, parce que ses citoyens n’étaient plus prêts à mourir pour le défendre, ou pour défendre les valeurs qu’il incarnait.
En 1944, les jeunes GI’s se sont fait tuer sur les plages de Normandie ou sur les îles du Pacifique parce qu’ils croyaient à la défense des démocraties et de la liberté. En 2010, la chose passe beaucoup moins bien quand il s’agit de défendre les puits de pétrole irakiens ou les intérêts du complexe militaro-industriel.
En 1944, l’armée américaine est composée de toutes les classes W.A.S.P. (white, anglo-saxon and protestant) de la société US, les «afro-américains» représentent une proportion négligeable et souvent non combattante. C’est donc la fine fleur (telle que perçue à l’époque) de l’élite de la nation américaine.
En 2010, le contingent US en Irak compte une sur-représentation des «afro-américains», des «chicanos», et des «petits blancs», c’est à dire des classes les plus défavorisées de la société, qui s’engagent surtout par motivation économique.
Exactement le même phénomène que dans l’empire romain où pendant les guerres puniques (époque républicaine), les légions sont constituées à 90% de citoyens romains issus du Latium, alors qu’au IVème siècle, 600 ans plus tard, les légions regroupent des composantes de tout l’empire, y compris des alliés barbares.
A la bataille décisive des Champs Catalauniques, qui vit un dernier sursaut de l'Empire, Aetius, «le dernier des romains» s'oppose à Attila avec une coalition gallo-romaine et de peuples fédérés barbares.
20 ans après sa mort (assassiné par l'empereur même qu'il sauva), l'empire romain d'occident disparaît. Depuis longtemps les romains avaient renoncé à se battre et à mourir pour la «romanité».
La puissance et le rayonnement d'une culture ou d'une civilisation peuvent donc être mesurés à l'aulne des sacrifices que ses enfants sont prêts à consentir pour elle, de sa combattivité pour la défense de ses valeurs.
Relisons Germinal de Zola et comparons les sacrifices que consentaient les ouvriers qui croyaient à la cause d'une nouvelle «humanité», par rapport à l'enthousiasme débordant des luttes actuelles, quand il s'agirait de se mobiliser pour endiguer les régressions sociales à l'oeuvre.
Relisons les minutes de l'Assemblée Nationale et l'on constatera ébahis que les paroxysmes -ou ressentis comme tels- de nos débats actuels font figure de gelée de guimauve comparés à la rudesse du ton de ceux des républiques précédentes.
Où sont les Zola, Jaurès ou Clémenceau de notre temps? Il faut de nos jours qu'un nonagénaire sorte de sa réserve pour venir rappeler à une société lobotomisée qu'il existe depuis toujours une vertu d'indignation!
***
Renoncer à lutter pour ce qui nous paraît important porte un nom: la DECADENCE. Un vilain gros mot actuellement prohibé.
Et cette lâche démission se répand comme un cancer dans tous les cercles et à tout propos, que ce soit en politique, en syndicalisme ou pour autre activité.
Combien de fois nous incite t-on à cesser de «batailler»?
Pis! On en vient même à renoncer à l'exercice même de la pensée, et surtout de la parole, la «positive attitude» à la mode consistant à se retirer dans sa tour d'ivoire pour contempler d'un air désabusé, la vaine agitation du monde.
Le nec plus ultra étant de renvoyer dos à dos les débatteurs: tout se vaut donc rien ne vaut!
Quand je pense qu'on nous demande dans l'Education Nationale de former les enfants à l'argumentation et de les inciter à prendre position (quelle qu'elle soit...), on s'aperçoit du gouffre qui sépare cette honorable institution des pratiques réelles du corps social qui privilégie plutôt le cynisme ou la défilade.
Cette société munichoise du renoncement me déplait profondément, parce qu'elle place le confort, l'individualisme et la dictature du paraître et du faux-semblant au pinacle de ses valeurs.
Elle semble n'avoir plus rien à dire, parce qu'elle n'a plus rien à croire.
Enchaînée par des peurs soigneusement cultivées et entretenues, elle est prête à toutes les soumissions pour préserver l'illusion du confort et une fallacieuse sécurité.
Comme disait Churchill: «Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre.».
Des paroles qui devraient toujours être méditées.
Xavier KLEIN

vendredi 11 février 2011

Histoire de puce

Il semble que la puce, fut-elle électronique, soit à la mode.
Il me revient une vieille chanson coquine, que j'entendais dans mon enfance, à la fin des banquets de famille, quand dans le concert de cris faussement outragés des dames, on faisait promptement sortir les enfants pour préserver leurs chastes oreilles.
Peine perdue, l'évacuation éveillait plutôt l'intérêt et affinait l'ouïe.
De ces puces là on en redemande, surtout par l'immense Colette Renard. Très "grand siècle"! Les connaisseurs apprécieront...
Pour d'autres, c'est un cas désespéré!


La puce de soeur Luce
Paroles Charles-Alexis Piron - Musique: André-Joseph Exaudet (1710-1752)


Au dortoir,
Sur le soir,
La soeur Luce,
En chemise
Et sans mouchoir,
Cherchant du blanc au noir
À surprendre une puce.
À tâtons,
Du téton,
À la cuisse
L'animal ne fait qu'un saut
Ensuite un peu plus haut
Se glisse.
Dans la petite ouverture,
Croyant sa retraite sûre,
De pincer,
Sans danger,
Il se flatte.
Luce pour se soulager
Y porte un doigt léger
Et gratte.
En ce lieu,
Par ce jeu,
Tout s'humecte
À force de chatouiller
Venant à se mouiller
Elle noya l'insecte.
Mais enfin,
Ce lutin,
Qui rend l'âme,
Veut faire un dernier effort.
Luce grattant plus fort
Se pâme.

mercredi 9 février 2011

Caballo blanco

Putaingue! (on va encore me trouver ordurier...)
Les grands esprits se rencontrent!
Il m'était venu, comme cela, par hasard, une idée bien française (le pays où tout se termine par des chansons), mais d'autres plus doués et surtout plus rapides, m'ont brûlé la politesse.
Tant pis! C'est pas du Brassens, mais je vous la fourgue tout de même:



Un «caballo blanco» ou la symbolique du désir homosexuel refoulé dans le «Romancero Gitano» (Romance à l'épouse infidèle) et «Bodas de sangre» de Lorca!

lundi 7 février 2011

SANS COMMENTAIRES

Le 31 janvier 2010, paraissaient sur le site Terres Taurines des propos inadmissibles, notamment à l'endroit de Mme Nathalie VALLEJO, particulièrement éprouvée après le décès de son époux (http://www.terrestaurines.com/forum/actus/01-01-11/31-01-112.php).
Scandalisés par des allégations aussi calomnieuses qu’erronées et une telle désinformation, Messieurs CEDILLO, de la cuadra de caballos Hermanos CEDILLO S.L., Madame Nathalie VALLEJO, propriétaire de la cuadra de caballos «El Pimpi», ainsi que la totalité des colistiers de la majorité municipale d’Orthez, après réunion et par la voix de son Maire, ont tenu à apporter, s’il en était besoin, les démentis qui suivent.
J'étudie en ce qui me concerne la pertinence d'un droit de réponse.
Chacun appréciera sur pièce, en son âme et conscience, le sérieux et la moralité de celui qui les a énoncé, ainsi que la bienveillance des arrière-pensées qui le motivent.
 Je ne vois pas l’utilité d'ajouter des commentaires personnels, les réponses se suffisant amplement par elles-mêmes.
Merci à ceux, nombreux, qui ont su s'indigner.
La seule chose qui soit réellement navrante, c'est de constater qu'un personnage en charge de responsabilités puisse se livrer à de telles bassesses, sans qu'aucun des grands esprits de la planète taurine ne paraisse s'en émouvoir.
Sans doute les valeurs de la tauromachie, dont certains se gargarisent!
La leçon doit être retenue.
Xavier KLEIN
*** 
«Cela pourrait être le cas pour Othez [nota: dans le texte] aussi, à condition de ne pas vendre des vessies pour des lanternes. Il faut savoir en effet que les chevaux utilisés l'an passé n'étaient autres que ceux dont les picadors ont refusé l'usage à Madrid, car trop grands et trop mal dressés, lesquels, après une grève des cavaliers qui faillit aboutir à la suspension d'une corrida, furent vendus à une cuadra de Tolède, celle des frères Cedillo pour ne pas la nommer, auxquels le regretté Pimpi les loua pour assurer le service à Orthez




TRADUCTION
Lettre ouverte à M. André VIARD

Ayant eu une connaissance de la publication du 31 janvier dernier sur www.terrestaurines.com, je tiens à éclaircir par la présente les points suivants erronés de votre article:
PREMIEREMENT: Les chevaux de picadors qui sont intervenus durant la dernière Feria d’Orthez ne sont nullement ceux qui ont été refusés par les picadors durant la Feria de la San Isidro à Madrid.
DEUXIEMEMENT: Après les plaintes manifestées par les picadors à Madrid, la cuadra Hmnos. Cedillo n'a pas acheté ces chevaux, et par conséquent, n’en n'étant pas propriétaire n'aurait pas pu les louer à la cuadra «El Pimpi»
TROISIEMEMENT: La cuadra «El Pimpi» nous achète effectivement quelques chevaux parfaitement domptés et préparés au travail des corridas. 
D’après les publications de la version espagnole de votre portail taurin, vous êtes écrivain et journaliste, c’est pourquoi j’en appelle à votre aficion taurine pour exiger qu’avant de publier des fausses informations et des jugements de valeur clairement subjectifs, vous vous assuriez de la réalité, parce qu’il est injuste d'utiliser des médias publics pour diffuser des «nouvelles» qui intentionnellement et gratuitement nuisent à des professionnels qui se contentent d’accomplir honnêtement leur tâche en faveur de la fête, dite nationale, en Espagne.
Mocejón (Tolede), le 4 février 2011.
Fdo. Luis Cedillo
Cuadra Hmnos. Cedillo
***
COURRIER MAIL RECU DE Mme Nathalie VALLEJO, le 4 février 2010
«L'information est une chose, le mensonge en est une autre...
Dans l'éditorial de Monsieur Viard daté du 31/01/2011, publié sur son site internet «Terres Taurines» et intitulé "Tontos y mansos", nous pouvons lire la preuve flagrante du manque de sérieux, le parti pris, la désinformation et le dénigrement par le mensonge dont fait preuve l'auteur «nocif» (pour reprendre ses propres termes) du dit édito (cette personne n'était même pas présente lors de la corrida d'Orthez).
Si le travail de journaliste consiste à déblatérer de telles informations, fausses et avariées, pour tenter de nuire aux cavaleries concurrentes de celle qu'il plébiscite, nous atteignons là de basses et viles méthodes, certainement contraire à l’éthique, et de toute façon scandaleusement mesquines.
Depuis des années les frères Cedillo fournissent les meilleurs chevaux de pique d'Espagne. Leur cuadra est reconnue par tous les picadors comme étant la meilleure du pays, les chevaux y sont remarquablement bien dressés. Ce n'est pas innocent s'ils ont obtenu cette année la plaza de las Ventas, et ils donneront près de 400 courses cette année (un hasard...ou du talent?).
Alors, au contraire de ce qu’écrit le pseudo journaliste, je cite : «Il faut savoir en effet que les chevaux utilisés l'an passé n'étaient autres que ceux dont les picadors ont refusé l'usage à Madrid, car trop grands et trop mal dressés, lesquels, après une grève des cavaliers qui faillit aboutir à la suspension d'une corrida, furent vendus à une cuadra de Tolède, celle des frères Cedillo pour ne pas la nommer, auxquels le regretté Pimpi les loua pour assurer le service à Orthez», je tiens à éclaircir certains points. S’il y a eu grève à Las Ventas en 2010 à propos de chevaux, il ne s’agit en aucun cas des chevaux présents à Orthez le 25 juillet 2010.
Nos chevaux se trouvaient sur nos terres landaises et ont été préparés par nos soins!
Mon mari (Luis Vallejo «El Pimpi») et moi-même avons décidé de former notre cuadra de chevaux reconnus et appréciés par les picadors et surtout de bénéficier de l'assurance de chevaux parfaitement dressés. Ainsi nous avons acheté, et je continuerai de le faire, des chevaux professionnels à la cuadra des frères Cedillo.
Quant au talent de nos chevaux, il aurait été opportun de questionner les picadors présents le jour de la féria d'Orthez (encore faut-il être dans le callejon) ...
Leur sourire et leurs remerciements nous ont, ce jour-là, donné la meilleure des preuves quant à leur appréciation, à juste titre, du dressage des chevaux avec lesquels ils ont réalisé de très bons et impressionnants tiers de pique, citant les toros comme il se doit.
Je remercie quand même Monsieur Viard de se préoccuper du fonctionnement de mon entreprise mais premièrement cela ne le regarde pas et deuxièmement je recherche toujours le joyeux mécène qui me permettrait d'acheter comptant tout mes chevaux.
Je trouve regrettable d'employer de tel discours mais je me dis positivement que nous dérangeons et que tous les stratagèmes sont bons pour nous nuire..."tuons donc dans l'oeuf, avant qu'ils ne grandissent!"
Je pourrais dire que mon "regretté" mari est mort depuis cinq mois et qu'on lui crache déjà dessus, et là, oui, j'arrive à la conclusion certaine que Monsieur Viard n'est pas un Homme.
Il n'a à mes yeux aucun crédit, ni respect, ni mérite. Ces écrits relatent seulement l'état d'esprit d'une personne déchue et frustrée qui a raté sa carrière par manque de talent.
Je tiens à préciser que mon cheval blanc, sujet d'une polémique, ne fait plus parti de mes effectifs. Il était un caprice de mon mari...mais pouvait-on refuser un caprice à une telle «figura» de picador?
Nous prenons note des remarques des aficionados, car nous sommes les premiers à être...aficionados avant tout !!!
«Paris ne s'est pas fait en un jour...» et notre entreprise est jeune et n’a comme désir que celui de progresser et de s’améliorer dans le sens d’un beau et bon déroulement du tiers de pique.
Je remercie Orthez de nous avoir choisi en 2010.
Merci de donner la chance au débutant.
Merci pour votre soutien.
Merci pour votre présence lors de la disparition de mon époux, discrète et sans voyeurisme.
Le 04 février 2011, à Poyartin (40)
Nathalie Vallejo-Hicaubé»
***
«Son incompétence en la matière a en outre ceci d'insupportable qu'elle se nourrit de fonds publics et que, pour le même prix, le contribuable orthézien qui met la main à la poche pour financer les fantasmes déficitaires de l'énergumène qui la préside, aurait pu assister à ce que lui promettait l'affiche. Saura-t-on rectifier le tir et faire preuve de davantage de cohérence, sinon d'humilité? C'est à souhaiter mais cela semble peu probable tant que sévira la mégalomanie de cet individu nocif à divers titres.
[...]
Heureusement, à ce que me disent certains de ses colistiers qui n'entendent plus cautionner ni ses dérives budgétaires, ni ses excès épistolaires, et redoutent de le voir attaqué - es qualité d'élu municipal - en diffamation, on songerait déjà à lui confier d'autres dossiers. Sage décision.»

Quand à l'avis des membres de la Commission Taurine, on pourra utilement se rapporter à son blog (http://torosorthez.blogspot.com/2011/02/en-reponse-au-tontos-y-malos-de-m-viard.html).

jeudi 3 février 2011

Avec Marcelle, on ne fait pas que la vaisselle...

Marcelle: «Elle a l'œil vif, la fesse fraîche et le sein arrogant! L'aut'sein, l'autre œil et l'autre fesse itou également! Mais ça n'est pas monotone.»
Boby LAPOINTE

Les enfants sont couchés?
Dans le cadre de «l’éclectivité» du présent blog, et afin d’éviter toute attaque personnelle indigne ou toute dérive mégalomaniaque, votre serviteur, «énergumène nocif», comme chacun sait, ne reculant devant aucun sacrifice, abordera ce jour un sujet dont la consensualité ne devrait prêter à aucune contestation.

Evidemment, il se trouvera d’éternels insatisfaits, des pisse-vinaigres chroniques pour trouver la chose triviale, à qui, à quoi je répondrai fièrement: «Grossier, mais jamais vulgaire!».
Voilà donc un document dont l’antiquité ne le cède qu’à un intérêt sociologique et néanmoins culturel de première importance.
Remercions le fidèle lecteur et amateur éclairé (un certain PT), qui, au prix de nuits de recherches fébriles et passionnées, a exhumé ce précieux témoignage d’une culture désormais disparue.
Merci à ce courageux et tenace érudit.

Connaissez-vous le «glougloutage du poireau» ?
Le «branlage à la mouche» ?
Le «voyage en terre jaune»?
La «savonnette impériale russe» ?
Ou plus gastronomiquement la «sucette à la menthe»?
On appréciera au passage la professionnalité et la maîtrise consommée du marketing traduite par les commentaires explicitatifs de Mademoiselle Marcelle LAPOMPE.
S’il se trouve parmi les lecteurs et lectrices des spécialistes, il contribueront utilement à l’étude scientifique du document, par des précisions bienvenues.
Xavier KLEIN

NOTA: Marcelle LAPOMPE ou LA POMPE serait le pseudonyme de Renée DUNAN, écrivain et poétesse féministe, dadaïste, anarchiste, naturiste et pacifiste qui fut en relation avec les dadas et les suréalistes.