Humeurs taurines et éclectiques

vendredi 26 avril 2013

Annulation de la tienta

COMMUNIQUE
En raison de problèmes sanitaires, l'élevage de Los Maños qui devait venir dimanche 28 avril ne pourra être présent.
La tienta prévue aux arènes du Pesqué est donc annulée, une solution de remplacement s'étant avérée impossible.
Toutefois, la capea prévue la matinée est maintenue.

vendredi 19 avril 2013

Journée CAMPERA d'ORTHEZ

Comme dab!
Pédagogique, gratuite et conviviale!

mardi 16 avril 2013

TOROS et NOVILLOS d'ORTHEZ de A à Z

La Commission Taurine d'Orthez a enfin eu l’opportunité cette année de mettre en place un projet qui lui tenait à cœur depuis longtemps: associer et partager avec le plus grand nombre la découverte des coulisses de la tauromachie, le CAMPO et en l'occurence le Campo Charro.

C’est tout un écosystème fragile, un monde de traditions encore préservées, la rencontre de gens vrais, chaleureux et passionnés que les membres de la Commission sont emmenés à fréquenter et qu’ils désirent depuis longtemps faire découvrir. En fait, un privilège, tant l’accès aux ganaderias demeure encore difficile et confidentiel.
La participation à un séjour au Campo Charro les 25 et 26 mai 2013 a d’abord été proposé aux aficionados locaux, toutefois, il reste encore quelques places disponibles.
Durant deux jours, vous pourrez découvrir la vie de 2 élevages, leur cadre, les modes de sélection (tientas), les toros et novillos de la prochaine journée taurine d’Orthez, mais aussi rencontrer les toreros qui y participeront soit l’opportunité d’appréhender du début à la fin, «l’aventure taurine».

Ce voyage a été conçu au moindre coût, sans but lucratif, pour que le plus grand nombre puisse participer (110 € et 130 €). Les règlements transiteront -pour des raisons de commodité- par l'Association inter-peñas «Toros y Peñas».

Le programme et un formulaire d’inscription sont disponibles au secrétariat de la Mairie d’Orthez jusqu’au 26 avril 2013, date de clôture (Tel: 05.59.69.00.83 et communication@mairie-orthez.fr).
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vendredi 5 avril 2013

Le 8 mai 2013, Saint-Sever sera t-il le centre du monde taurin?


MISE AU POINT PREALABLE
pour répondre aux malfaisants ou aux mal informés

A l’automne, je reçus un appel téléphonique de Juan SANCHEZ FABRES m’informant de la possibilité de disposer d’un lot de ses Coquillas pour la temporada à venir. Cette opportunité résultait des conséquences des novilladas madrilènes de fin de saison (consacrées aux «encastes rares») où certains des novillos qu’il avait proposé avaient été refusés par les instances de Las Ventas pour … excès de trapio.
Quelle ironie pour cette ganaderia dont les pensionnaires ont été boudés pendant des années par cette même plaza pour … défaut de trapio!
Il demeurait donc une dizaine de novillos à Pedro Llen, la finca historique de l’encaste Coquilla soit l’occasion unique de donner la première corrida depuis 1993, si je ne m'abuse.

Cela fait des années que la Commission Taurine d’Orthez avait pris contact avec la «Casa» SANCHEZ FABRES pour organiser un tel événement. Nous avions même étudié de réserver un lot 2 ans à l’avance. Las! Les vicissitudes des sanamientos, les aléas du sésame de la carte verte avaient rendu la chose impossible jusqu’à présent.
C’est donc avec empressement et espoir que des membres de la commission se rendirent chez Juan dans leur tournée de sélection, ce lot de SANCHEZ FABRES jouissant de l’a priori le plus favorable.

Veni, vidi et Léonard de Vinci comme on dit dans les travaux publics!
Rien ne nous aurait plus comblé que de conjuguer l’amitié, l’afición et la fierté de présenter pour la première fois depuis longtemps –et sans doute la dernière- les légendaires Coquillas de SANCHEZ FABRES.
Malheureusement, ce lot ne présentait aucunement les garanties qu’Orthez se doit d’assurer au public. Un public divers mêlant néophytes et «flor y nata» de l’afición. C'est à dire un mélange de gens à même de comprendre la portée de l'évènement et ses contraintes et d'autres qui ne le pourraient pas et glapiraient à la première encornure mal foutue.
Il faut également dire que l’enthousiasme aidant, par le passé, nous avons eu de graves déconvenues avec des ganaderias dont la camada est très réduite. On se rappellera notamment de la corrida de Montesinos où, partant de 11 exemplaires à l’automne, nous nous étions retrouvés une semaine avant la journée taurine avec 5 toros disponibles. Partant des meilleures intentions du monde, pour ne pas dénaturer le lot, nous nous étions résolus, en désespoir de cause, à inclure un semental que sa fonction intensive avait quelque peu «rabougri».
Que n’avions nous pas entendu!
Ce sont des expériences dont on se souvient et dont il faut faire son profit. Commettre une erreur une fois, passe! on vous la pardonnera. La répéter c’est une faute, pire, une «tonteria».
Sur la dizaine de toros proposés par Juan, seule la moitié répondait aux exigences d’éthique taurine (présentation, conformité au morphotype de l’encaste, etc.) que nous nous sommes imposés. Qu’un accident de campo, une pelea, une atteinte, surviennent –ce qui est commun chez les Santacolomas- et nous prenions le risque de présenter un lot incomplet ou imparfait à nos yeux.

De facto, Orthez est considérée -ce que nous assumons- comme une arène «militante» porteuse d’un haut niveau d’exigence en ce qui concerne l’objectif qu’elle s’est fixée: la célébration d'un toro complet, intègre, dans le type, d’une présentation impeccable. Or, c’est la responsabilité directe et incontournable d’une organisation que de répondre à cette exigence là.
On choisit l’élevage en fonction de ce que l’on peut raisonnablement envisager et préjuger, on connaît ses caractéristiques et ses références, on sait par exemple que généralement ses ouailles sont encastées, ne chutent pas ou qu’ils sont mobiles. Par contre, on ne maîtrise en rien ce qui se passe le jour J, à l’heure H. On ne sait jamais comment se comporteront les toros. Cela ne dépend pas de nous. Cela relève des toros, des toreros, de la météo, du public, de la chance...
Tout ce à quoi est tenue une organisation sérieuse, là où elle engage sa responsabilité et sa compétence, c’est de sélectionner des ganaderias et dans celles-ci des toros irréprochables. On pourrait légitimement l'incriminer qu’ils ne le soient pas.
Après, Dieu et les toros disposent, et si les choses n’aboutissent pas au résultat espéré, l’organisateur sérieux peut conserver sa sérénité en âme et conscience: il a fait son job.
C’est la raison pour laquelle, après débats et avis unanime, la commission a considéré, la mort dans l’âme, que faute d’assurances suffisantes, elle ne pouvait prendre le risque de retenir le lot de SANCHEZ FABRES.
Une décision parfaitement assumée par votre serviteur, Président de la commission.

Dans la vie, il me semble qu’il s’agit d’être cohérent et de se refuser à prêter le flanc à la critique. L’amitié et les affects personnels (et ils existent à l’endroit de Juan) doivent céder le pas à l’objectivité et à la cohérence en matière d’organisation et de choix, sinon on donne dans le copinage et les compromissions, options qu’en ce qui me concerne, je réprouve impitoyablement.
D’une certaine manière, Orthez constitue le porte-étendard d’une éthique taurine exigeante. Elle ne peut y déroger et compromettre sa réputation, cet idéal qu’elle porte, et par delà, à cet idéal porté par d’autres plazas amies et par toute une frange de l’afición qui conserve ainsi des raisons de croire et d’espérer.
Ce fut un choix difficile, douloureux et mûrement réfléchi. Ce ne fut la «faute à personne», sûrement pas celle de Juan SANCHEZ FABRES, ganadero de passion et de cœur. C’est la faute des temps, du système, des modes, des contingences commerciales modernes, qui ont peu à peu marginalisé une ganaderia des plus intéressantes, la contraignant drastiquement à réduire sa camada pour survivre tant bien que mal.

LE COLLECTIF PEDROLLEN
Pour autant, ce lot doit être vu, ce lot doit être combattu. Il serait scandaleux qu’il terminât honteusement dans un matadero.
Ce qu’Orthez ne peut réaliser, arc-boutée sur les maigres possibilités d’une seule corrida annuelle, sur ce pistolet à un coup qui doit absolument porter, il fallait que d’autres l’entreprennent pour que cela soit.
C’est ce qu’ont entrepris les passionnés du collectif Pedrollen (http://collectifpedrollen.blogspot.fr/) piloté, il faut le souligner, par deux jeunes gens animés par la passion et la fougue.
Une entreprise noble, légitime et cohérente.

Cette corrida est indispensable car cette corrida est un acte d’afición pure, qui concerne les purs aficionados. Non pas, comme ailleurs, des «spectateurs», mais des aficionados de verdad susceptibles d’en goûter jusqu’à la dernière molécule, d’en apprécier la rareté, de se satisfaire du désir non assouvi, de l’imperfection possible, des défauts probables.

Sans nul doute, ce lot ne sera pas, PHYSIQUEMENT, le lot le mieux présenté de la temporada, mais ce sera indubitablement LA corrida de la temporada dans le Sud-Ouest.
Parce que ce jour là seront convoqués la nostalgie, la saveur exotique et surannée des toros d’antan, de ces légendaires Coquillas «dulces como rosquillas y picantes con guindillas», le chant du cygne d'une certaine conception poétique et honorable du toreo.
Comment ne pas évoquer les «faiseurs de gestes à bon compte», les señoritos de l'ex-G10 dont un représentant s'honorerait de venir gratuitement par pure afición pour des purs aficionados mettre en pratique les hauts sentiments ressassés et non suivis d'actes concrets?

Antoine CAPDEVILLE et Luc LARREGAIN, ces jeunes aficionados qui se remuent, portent un message d’espoir et un volontarisme qui viennent rompre avec la plainte habituelle, les larmes de crocodiles de ceux qui déplorent le glorieux passé, mais ne se mobilisent pas pour autant dans le présent.
Combien sont à la manœuvre?
Combien seront présents pour soutenir, le jour dit?
Ils ont besoin d’aide, de notre contribution, de notre engagement.
Nous le leur devons, pour que ces nouvelles générations continuent à croire que tout reste possible, et pour que nous même continuions à rêver, à espérer, à agir, sans céder aux discours de résignation ou de défaite.
Le 8 mai 2013 devra être un jour de Victoire, sur le fatalisme, le repliement, les présupposés capitulards. Sur ceux qui déplorent tout en étant absents et inactifs.
Et s’il le faut, il faudra se rendre à Saint-Sever, dans les arènes Henri CAPDEVILLE (qui s'en retournera d'aise dans son sépulcre le cher vieux bougre…) à genoux, comme en pèlerinage.
Plus que quelques jours pour s'engager.
Plus que quelques jours pour contribuer.
Xavier KLEIN

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mardi 2 avril 2013

Entracte


Ni envie, ni inspiration ces jours ci pour écrire dans La Brega. L’hiver qui se prolonge me déprime, un peu comme ces plantes exotiques qui ne parviennent pas à fleurir et/ou fructifier tant que l’ensoleillement, la luminosité et la température idoines ne sont pas au rendez-vous.
Le tome 2 de l’Escapade Grande Bretonne est sur la rampe de lancement, comme l’article sur la superbe initiative du Collectif SANCHEZ FABRES (http://collectifpedrollen.blogspot.fr/).
Il ne me reste que de trouver le souffle et d’appuyer sur le bouton fatidique pour leur donner l’envol.
Une chose aussi simple que pour le Docteur Folamour ou son Walter Hego, le Dégénéré Suprême, camarade-président héréditaire Kim Jong-un de déclencher le vol gracieux des missiles et l’éclosion des champignons hallucinantogènes.
En attendant, histoire de meubler, une note de soleil juilletiste avec l’affiche des réjouissances taurines orthéziennes à venir.
Hasta luego.