Le questionnement c’est le début de la sagesse et sans doute c’est par la sagesse qu’il eût fallu commencer.
La première des sagesses est de commencer à distinguer l’effet (ou les effets) de la (les) cause(s).
La seconde sagesse est de disposer d’éléments objectifs.
La troisième est d’opérer une analyse également objective (et donc débarrassée de toute idéologie ou présupposés affectifs).
La quatrième est de poser une problématique.
La cinquième est de déterminer une stratégie réaliste, adaptée et opérationnelle.
La sixième est d’avoir la volonté et le courage de la mettre en œuvre.
La septième est de l’évaluer et de corriger le tir.
La première des sagesses est de commencer à distinguer l’effet (ou les effets) de la (les) cause(s).
La seconde sagesse est de disposer d’éléments objectifs.
La troisième est d’opérer une analyse également objective (et donc débarrassée de toute idéologie ou présupposés affectifs).
La quatrième est de poser une problématique.
La cinquième est de déterminer une stratégie réaliste, adaptée et opérationnelle.
La sixième est d’avoir la volonté et le courage de la mettre en œuvre.
La septième est de l’évaluer et de corriger le tir.
Et le huitième jour Dieu se reposa.
Tout cela a t-il été à un seul moment mis en œuvre dans le monde taurin?
Nullement. On a préféré stigmatiser l’un ou l’autre, et défendre férocement son pré carré.
Pourtant les outils de cette démarche existent, il n’est que de les mettre en œuvre.
Cela représente bien entendu un coût.
Tout cela a t-il été à un seul moment mis en œuvre dans le monde taurin?
Nullement. On a préféré stigmatiser l’un ou l’autre, et défendre férocement son pré carré.
Pourtant les outils de cette démarche existent, il n’est que de les mettre en œuvre.
Cela représente bien entendu un coût.
Mais à ne pas vouloir le consentir on risque de payer une note infiniment plus salée.
Logique libérale: chacun pour soi, en espérant qu’EVENTUELLEMENT, cela bénéficiera à tous. Un pari risqué et le plus souvent perdu.
Il est tout à fait évident que je suis un con.
Peut être aussi ceux qui me lisent, on ne sait jamais avec la contagion!
Mais la perfection n’étant nullement de ce monde, même un con peut avoir raison. Auquel cas, on a alors avantage à l’entendre: c’est ce que l’on appelle stupidement la démocratie, un régime certes bien pitoyable, mais qui conserve tout de même quelques menus avantages.
En 1979, alors en quête d’un sujet pour mon mémoire de maîtrise, j’avais contacté le président de la Commission Taurine de Dax pour lui proposer de réaliser une enquête approfondie sur la composition, les pratiques et les motivations du public de Dax.
Il s’agissait, à partir de 3 échantillons représentatifs (ombre, O/S, soleil) de découper 3 tranches de gâteau de la plaza dacquoise, et de les soumettre à un questionnaire statistique (âge, sexe, origine, résidence, catégorie socio professionnelle, nombre de corridas, goûts taurins, plazas fréquentées, lectures, etc., etc., etc. et même opinions politiques).
La réponse tint en une phrase: «- Je sais déjà!!!». Un savoir aux origines bien mystérieuses et empiriques, malheureusement disparu avec feu l’intéressé.
Inutile de dire que mon idée de con est passée aux oubliettes, avec force commentaires désobligeants et ironiques, et force rires des intellos de la Commission d'alors, que la décence m'interdit d'énumérer.
Pourtant, avec mon flair de con, il me semble qu’une série d’enquêtes similaires, réalisées dans diverses plazas, de tailles diverses, à échéances régulières pouvait constituer un élément de travail intéressant pour pleins d’autres cons: historiens, géographes, économistes, ethnologues, anthropologues, et, accessoirement pour des cons taurins, qu’ils soient organisateurs ou non.
Il en va de même pour d’autres études connes, sur les retombées des corridas et ferias sur les économies locales, ou bien sur la perception par une population donnée du fait taurin.
Logique libérale: chacun pour soi, en espérant qu’EVENTUELLEMENT, cela bénéficiera à tous. Un pari risqué et le plus souvent perdu.
Il est tout à fait évident que je suis un con.
Peut être aussi ceux qui me lisent, on ne sait jamais avec la contagion!
Mais la perfection n’étant nullement de ce monde, même un con peut avoir raison. Auquel cas, on a alors avantage à l’entendre: c’est ce que l’on appelle stupidement la démocratie, un régime certes bien pitoyable, mais qui conserve tout de même quelques menus avantages.
En 1979, alors en quête d’un sujet pour mon mémoire de maîtrise, j’avais contacté le président de la Commission Taurine de Dax pour lui proposer de réaliser une enquête approfondie sur la composition, les pratiques et les motivations du public de Dax.
Il s’agissait, à partir de 3 échantillons représentatifs (ombre, O/S, soleil) de découper 3 tranches de gâteau de la plaza dacquoise, et de les soumettre à un questionnaire statistique (âge, sexe, origine, résidence, catégorie socio professionnelle, nombre de corridas, goûts taurins, plazas fréquentées, lectures, etc., etc., etc. et même opinions politiques).
La réponse tint en une phrase: «- Je sais déjà!!!». Un savoir aux origines bien mystérieuses et empiriques, malheureusement disparu avec feu l’intéressé.
Inutile de dire que mon idée de con est passée aux oubliettes, avec force commentaires désobligeants et ironiques, et force rires des intellos de la Commission d'alors, que la décence m'interdit d'énumérer.
Pourtant, avec mon flair de con, il me semble qu’une série d’enquêtes similaires, réalisées dans diverses plazas, de tailles diverses, à échéances régulières pouvait constituer un élément de travail intéressant pour pleins d’autres cons: historiens, géographes, économistes, ethnologues, anthropologues, et, accessoirement pour des cons taurins, qu’ils soient organisateurs ou non.
Il en va de même pour d’autres études connes, sur les retombées des corridas et ferias sur les économies locales, ou bien sur la perception par une population donnée du fait taurin.
L’autre idée super-conne celle-là, serait de rêver que des institutions comme l’U.V.T.F. ou pire l’Observatoire de stricte observance puissent s’en charger. Mais il faut vraiment être super-con pour penser que ces braves gens puissent s’emparer d’une idée qu’ils n’ont pas eue, et surtout puissent oublier leur intérêt à court terme afin de financer des opérations comme celles là.
Mais ne vous inquiétez pas, ces idées sont super-connes parce que j’en suis l’auteur. Ressorties dans quelques temps par d’autres, elles deviendront super-intelligentes!
Autre attitude hyper-conne, c’est de chercher à comprendre le pourquoi des choses, en essayant de se dégager de tout présupposé.
Je vais prendre une question hyper-conne au hasard: pourquoi les arènes se vident-elles en Espagne ?
On remarquera d’abord l’incongruité majeure de «en Espagne». Voilà une subtilité archi-hyper-conne.
Partant d’une constatation simple, la différence de pouvoir d’achat entre France et Espagne, je tendrais connement à tracer l’évolution de divers indices (P.I.B./habitant, croissance, etc…).
Etant par culture géographe donc vicelard, j’y adjoindrais d’autres indices (évolution du prix des places de corridas en euros constants, du salaire minimum, du pouvoir d’achat, de l’évolution de l’indice de divers emplois, de l’évolution des coûts d’un lot de toro, du cachet moyen des 10 premières figuras, du convenio des subalternes, etc.).
C’est très con évidemment, mais cela peut être positivement jouissif…
J’aurais alors la conne faiblesse de penser disposer de quelques éléments objectifs.
Il faudrait alors recourir à un con de sociologue pour évaluer l’évolution des représentations culturelles de la mort ou de la souffrance chez nos voisins, choses possible, y compris avec des éléments objectifs.
Il apparaîtrait sans doute un certain nombre de considérations complètement extra-connes, et liées avec une putain de satanée évolution de la société espagnole, passée en 30 ans, d’une dictature à une démocratie, de la pauvreté et du sous équipement à la société de consommation, de l’isolement à l’Europe, etc.
Une Espagne qui n’a pas pu, la conne, rester d’une misère folklorique, avec des salaires de merde, et des apéros à 3 pelos, qu’on (con) allait se biturer à Ibardin ou à Pampelune ou faire son marché à Irun pour nada.
Mais ne vous inquiétez pas, ces idées sont super-connes parce que j’en suis l’auteur. Ressorties dans quelques temps par d’autres, elles deviendront super-intelligentes!
Autre attitude hyper-conne, c’est de chercher à comprendre le pourquoi des choses, en essayant de se dégager de tout présupposé.
Je vais prendre une question hyper-conne au hasard: pourquoi les arènes se vident-elles en Espagne ?
On remarquera d’abord l’incongruité majeure de «en Espagne». Voilà une subtilité archi-hyper-conne.
Partant d’une constatation simple, la différence de pouvoir d’achat entre France et Espagne, je tendrais connement à tracer l’évolution de divers indices (P.I.B./habitant, croissance, etc…).
Etant par culture géographe donc vicelard, j’y adjoindrais d’autres indices (évolution du prix des places de corridas en euros constants, du salaire minimum, du pouvoir d’achat, de l’évolution de l’indice de divers emplois, de l’évolution des coûts d’un lot de toro, du cachet moyen des 10 premières figuras, du convenio des subalternes, etc.).
C’est très con évidemment, mais cela peut être positivement jouissif…
J’aurais alors la conne faiblesse de penser disposer de quelques éléments objectifs.
Il faudrait alors recourir à un con de sociologue pour évaluer l’évolution des représentations culturelles de la mort ou de la souffrance chez nos voisins, choses possible, y compris avec des éléments objectifs.
Il apparaîtrait sans doute un certain nombre de considérations complètement extra-connes, et liées avec une putain de satanée évolution de la société espagnole, passée en 30 ans, d’une dictature à une démocratie, de la pauvreté et du sous équipement à la société de consommation, de l’isolement à l’Europe, etc.
Une Espagne qui n’a pas pu, la conne, rester d’une misère folklorique, avec des salaires de merde, et des apéros à 3 pelos, qu’on (con) allait se biturer à Ibardin ou à Pampelune ou faire son marché à Irun pour nada.
Ah les cons! Etonnez-vous après qu’ils veuillent plus se faire zigouiller pour 3 francs 6 sous. Et ces cons de subalternes: c’est qu’ils ont des exigences syndicales en plus! Ya plus de petit personnel!
Et puis les espingouès, y pouvaient pas se contenter d’aller à la messe le matin, aux arènes l’après-midi et au bordel le soir? Fallait qu’ils donnent dans le rock and roll? L’écologie? Le New Age? L’anti-taurisme? Pire, la démocratie?
Eux aussi ils ont le droit aux chienschiens à sa mémère, aux croquettes miaou-miam, à «nos zamies les bêtes», et à tous ces signes extérieurs de haute civilisation, comme les maisons de retraites où on parque les vieux, et les S.D.F. qui couchent à coté des refuges chauffés de la S.P.A., Zont même le droit au racisme avec les bougnouls qui réussissent à passer les colonnes d'Hercule! Zont même eu le droit d'avoir leur Sarkozy à moustaches avant Mister Z.
Tout fout le camp!
Et puis les espingouès, y pouvaient pas se contenter d’aller à la messe le matin, aux arènes l’après-midi et au bordel le soir? Fallait qu’ils donnent dans le rock and roll? L’écologie? Le New Age? L’anti-taurisme? Pire, la démocratie?
Eux aussi ils ont le droit aux chienschiens à sa mémère, aux croquettes miaou-miam, à «nos zamies les bêtes», et à tous ces signes extérieurs de haute civilisation, comme les maisons de retraites où on parque les vieux, et les S.D.F. qui couchent à coté des refuges chauffés de la S.P.A., Zont même le droit au racisme avec les bougnouls qui réussissent à passer les colonnes d'Hercule! Zont même eu le droit d'avoir leur Sarkozy à moustaches avant Mister Z.
Tout fout le camp!
Alors! Pourquoi, ils remplissent plus les arènes, bande de tarés?
Les places trop chères? Que non pas! Un abono tendido sol, c'est rien que le prix d'un mois de R.M.I.! Z'ont qu'à travailler les buses!
Les toros qui tombent? Arguties et billevesées: qu'on les tore pas à bonne hauteur.
La caste qui disparait? La caste? Quezaco? A oui, le potentiel de charge qui se consume pendant la lidia, multiplié par le taux de toréabilité, divisé par le diamètre de la funda et remultiplié par Pi au carré.
L'émotion? Quoi l'art c'est-y pas bouleversifiant, même devant une chèvre?
Tout ce fourbi, c’est ce que des cons comme moi appellent des évolutions sociétales qui appelleraient des adaptations, et des évolutions économiques qui appelleraient des solutions.
Tout ce fourbi, c’est ce que des cons comme moi appellent des évolutions sociétales qui appelleraient des adaptations, et des évolutions économiques qui appelleraient des solutions.
Mais il semblerait que plutôt que de chercher dans les pratiques taurines l'origine de nos maux, il vaut mieux s'en remettre à l'Autre, le con, en l'occurrence le "zanti", le malfaisant, le lubrique, ou bien à la rigueur le Klein, le CyR, ou l'atrabilaire, tous ces cons qui divisent l'afission.
Quand j'vois pas bien, mais j'suis con, j'ai connement tendance à commencer par nettoyer mes lunettes, ou bien à la rigueur à prendre rendez-vous "à" l'occuliste.
Les gens intelligents eux SAVENT.
Ils savent que ce sont les autres qui sont flous!
Et puis tiens! J'suis trop con!
Serait-on moins con de savoir con l'est?
Xavier KLEIN