Humeurs taurines et éclectiques

mardi 31 janvier 2012

Lassitude


Foutus morpions!
Se sont encore rossés les maudits crapauds!
C’est la troisième fois en deux jours!
Et ce grand couillon boutonneux qui attend tout penaud de passer à la casserole.
Tiens, pour la peine tu vas mijoter un quart d’heure en faisant antichambre, histoire d’arriver a gusto dans le bureau de torture.
J’te l’ai conditionné le pendard: un bon regard bien furibard, chargé de noir nuages qui ne présagent rien de bon.

Marine garçon! Marine dans le jus poisseux de ton forfait! Des fois que ça t’éviterait de me sortir l’antienne habituelle des «C’est pas moi, m’sieur», des «C’est lui qu’a commencé», des «On jouait…» ou des incontournables «Y m’a traité…».
Des classiques du genre: chiant comme la pluie, suant la lamentable banalité d’une violence ordinaire qui ne veut pas se voir et encore moins s’assumer.
C’est cela qui me fout en rogne.
Non pas la rixe, les mandalotes ou les horions échangés, mais ce déni, cette mauvaise foi, cette négation de l’évidence.

Car la violence juvénile est éternelle, et il faut l’inculture et l’imbécillité de nos temps pour ne vouloir le savoir et le reconnaître. Pourtant annales et chroniques nous ont toujours conté la violence de la jeunesse, celle des éphèbes hellènes, celle des jouvenceaux des cathédrales ou celle des guerriers des boutons.
Eternelle la pulsion!
Et universelle avec ça! Allez y zieuter au fin fond de l’Asie Centrale, aux abords des ashrams ou des monastères zen: idem-pareil le merdier !

Quoi de plus banal au fond, de plus…«naturel»?
La pulsion de vie, la «surabondance de sève de la jeunesse» comme l’exprimait si élégamment de Coubertin veut et doit s’exprimer. Comme doivent s’apprendre tendresse et caresse, doivent aussi s’apprivoiser rudesse et agressivité.
Reconnaître la banalité ne suppose en rien de «banaliser» et il convient de substituer de la culture, là où ne doit pas s’exprimer sans limite la nature.
La difficulté consiste à savoir où placer cette limite, où instaurer la barrière. Et surtout ne pas dramatiser.

Dans la société taylorisée et spécialisée que nous vivons, on charge (et on se décharge) abondamment du rôle que tout un chacun, à commencer par les parents, devrait assumer, «l’éducateur», le «pédagogue».
Le «métier de parents» étant volontairement ou involontairement de moins en moins assumé par les familles, on en a investi des «professionnels». En conséquence de quoi on est passé du Ministère de l’Instruction Publique à celui de l’Education Nationale.

Pendant que le môme se morfond en se tortillant dans le couloir, j’avale le dépit et la lassitude d’avoir à rejouer indéfiniment la même scène, à ressasser les mêmes mots.
Comment pour la cinq mille trois cents quarante troisième fois faire comprendre à un ostrogoth arqué sur la certitude de son bon droit qu’il doit considérer l’autre goth, son point de vue, sa sensibilité, son droit à exister lui aussi?
Comment le convaincre que grandir, c’est renoncer au passage à l’acte, troquer le geste contre la parole libératrice, si possible en évitant les noms d’oiseaux. Apprendre à s’autoriser à «dire de soi» et à s’interdire de «tout dire de l’autre».

Ouaip! C’est pas gagné avec ce chenapan récidiviste: mon laïus pèsera si peu au regard de l’humiliation suprême et impardonnable du «fils de pute» balancé par l’autre branlotin.
Comme à l’accoutumée, tout commence avec le dialogue de sourd des protestations et accusations mutuelles, de l’énoncé des témoins de moralité, des petits aveux qui veulent camoufler les gros mensonges. Ca cause, ça crie, ça tempête, ça retenez-moi-ou-je-le-tue. Dans ces cas là, faisant mine de me plonger dans un dossier, je laisse les ouragans s’épuiser jusqu’à la survenue des silences piteux et gênés.
Et quand, enfin le calme règne, je rajoute quelques minutes supplémentaires de préoccupation feinte, avant que de lever un œil si possible implacable et d’un ton millimétré jeter négligemment, de la voix la plus quiète possible: «Je n’apprécie guère que l’on crie dans mon bureau, ce qui justifie déjà en soi d’une sanction…».
D’ordinaire ça calme!!!

La situation est plus grave que prévue.
L’ostrogoth n’y pas été avec le dos de la cuillère. L’a travaillé au canon de 75 le garçon, sans nuance et sans montée préalable d’adrénaline. Y’avait du désir mortifère, de la bonne grosse haine recuite, du contentieux à liquider.
«Sale bougnoul!». Comment? Amir est bougnoul? Comment ce fait-ce?
En fait Amir est bosniaque, donc forcément mahométan et par voie de conséquence, la nuit tous les chats étant gris...

Je cause «délit»
Yes sir! «Sale bougnoul!» n'est pas une opinion ni une incartade, c'est un délit, passable de sanctions pénales.
L'ostrogoth sent bien que l'affaire tourne grave: «délit», «sanctions pénales», ça sent sa gendarmerie tout ça.
Pourtant à la maison, à la palombière, au bistrot avec papa, avec certains copains du rubby, ça prête pas à conséquence. Au contraire, la meilleure historiette racisto-grassouillette vaut un surcroît de prestige.
Il y a la vérité de l'école et la réalité de la vie, des copains, du milieu, de l'entourage, de l'oncle Peïo qui fait tellement rigoler tout le monde à la fin des banquets, ou de Yann, le patron de l'«Auberge du saumon réjoui»qui pérore devant son public d'afidés.. Qu'est-ce qui compte le plus?
L'école? Elle garantit même plus du taf!
D'ailleurs d'être «bon» à l'école, c'est mauvais dés qu'on en sort. Le héros du trottoir c'est souvent le cancre, l'antithèse de l'«intello», de l'Amir. Car il est bon à l'école le con.

Que dire à l'ostrogoth? Lui causer «valeurs»? «principes»? «histoire»? S'en fout le gonze! La morale du gros barbu grisonnant, il «s'en bat les couilles». De toutes manières en rentrant à la maison, on lui dira: «C'est des cons d'enseignants».
Silence pesant.
Comment le toucher?
Pas l'atteindre, le toucher. Introduire du doute, éveiller la conscience, la sensibilité, percer la cuirasse?
 
«- Amir, essaie d'expliquer ce que tu as ressenti lorsque ce zèbre t'a traité de sale bougnoul.». Amir parle souillure, injustice, impossibilité de justifier de ce qu'il est, un rejeton franco-bosniaque dont le papa a fui les nettoyages ethniques et les horreurs de son village près de Srebrenica (ça, c'est moi qui le sait parce que j'ai discuté avec le père). Là bas, 9 adultes sur 10 sont des femmes, les hommes ont été «purifiés».
C'est pas son problème à l'ostrogoth, il y est pour rien à cette merde.
«- Mais garçon, on est tous différents. Il y a les petits, les grands, les bigleux, les rouquins, les abrutis, les génies, ceux qui comme toi portent un appareil dentaire, ceux qui n'en ont pas, ceux qui parlent basque, ceux qui parlent pas, etc. Si on commence à relever les différences et à se battre pour ça, c'est la guerre civile, on va finir au lance-flamme.
Lui son père est français, d'origine bosniaque, et toi, le tien qu'est-ce qu'il est?».
Les yeux de l'ostrogoth s'embuent soudainement.
Avec rage il éructe: «- Le mien, il est cocu.»

Ô pute borgne!
Cuirassé touché!
Y'a blème!
Forcément, «fils de pute», l'autre n'est pas tombé à côté.
L'ostrogoth s'effondre, il veut se barrer, secoué de gros sanglots terribles qu'il vomit comme un volcan crache soudain sa lave trop longtemps contenue.
Je retiens in extremis le pélerin et j'évacue le bosniaque outragé.
Passé «côté client» du bureau, cette frontière invisible qui matérialise l’autorité, assis en face de l’ostrogoth, je laisse s’apaiser les rafales de son typhon intérieur.
Il me faut moi aussi ce temps pour mettre à distance l’émotion que cette expression d’une souffrance brute de décoffrage suscite en moi.
Une souffrance qui renvoie à toutes les souffrances, y compris et surtout aux miennes.
Une souffrance qui représente aussi un piège insidieux: à tout prix il faut éviter l’empathie, ou du moins la contenir à sa place. Un chirurgien ne peut opérer efficacement s’il éprouve les souffrances de son patient.
C’est utile les larmes. Ca permet d’évacuer le trop plein. C’est la soupape de l’âme, les essences qui passent dans le serpentin de l’alambic pendant la chauffe.

L’ostrogoth tente de se maîtriser: «- Laisse venir bonhomme, laisse venir. Tu en as besoin. Souvent, ça fait du bien de pleurer. Normal, tu es vivant, tu aimes, tu souffres, tu ris, tu pleures… Le pire, c’est de ne plus pouvoir pleurer, ou de ne plus oser.»
Je l’accompagne aux toilettes, pour qu’il se rafraîchisse. Une manière de transition, de purification, de sas avant la réintégration de la parole après l’émotion.
Retour au bureau: «- Et maintenant, si tu mettais des mots sur tout ça? Histoire que toi et moi, nous comprenions ce qui se passe.»

L’ex-ostrogoth débite des malheurs ordinaires, tellement ordinaires.
Le père qui se poivre périodiquement la gueule avec les copains de bistrot pour échapper au vide de sa vie conjugale.
La mère qui s’est réconfortée avec Mourad, un collègue de travail gentil et attentionné et qui a fini par se barrer une semaine avec lui.
Le regard réprobateur ou narquois des voisins, les commentaires «bienveillants» de la mère Trucmuche à la supérette, suivis de sourires en coin, les messages cruels des copains et surtout des copines sur twitter ou par SMS.
Le père qui a voulu copuler un soir avec un platane, histoire d’en finir et qui s’est loupé le con! Sauf que la caisse est naze, et que tout le monde rigole.
Rien que de très normal! Le traintrain trivial de la vie rurale avec des rombiers ni meilleurs, ni pires qu'ailleurs!

Il a compris mon zoiseau.
Il a compris que sa colère n’était pas tournée contre Amir.
Il a compris qu’Amir n’était pas Mourad.
Il a même compris que Mourad aurait pu tout aussi bien s’appeler Georges, Michel ou Hyppolite.
Il a compris qu’il devait faire avec tout cela, qu’il n’en était pas coupable, que personne d’ailleurs n’en était coupable. Ni coupable, ni comptable.
Et que personne n’avait à «payer», pas plus Amir que Mourad.
Il a surtout compris que j'avais compris, et ça, c'est peut-être le plus important pour lui.
Il a pas été traumatisé par une corrida mon zoiseau, simplement par un truc qu'aucune prohibition ne pourra jamais empêcher: un Mourad qui s'éprend d'une Stéphanie. Il aurait pu s'appeler Roméo ou John, et elle Juliette ou Pocahontas.
C’est la vie…
Il sort de mon bureau.
Il a écopé d’une retenue.
Normal! D'habitude le tarif c'est une exclusion d'un jour minimum.

J’avise sur mon bureau le dossier de presse de Monsieur le Ministre de l’Education, avec film, site internet, procédures, numéro de téléphone vert et tout le toutim.
«Agir contre le harcèlement à l’école» qu’elle s’appelle l’usine à gaz. C’est joli, très joli.
Moi, je préfèrerais disposer d’un conseiller d’éducation pour régler ces problèmes là. Mais là haut, très loin, entre Bruxelles, Strasbourg, Paris et Berlin on dit qu’il faut «réduire la dépense publique».
Ils s’en foutent mon Amir et mon ostrogoth de «réduire la dépense publique». Ils ne savent même pas ce que c'est la «dépense publique».
Eux et leurs parents ils comprennent seulement qu'on a supprimé la trésorerie, que le bureau de poste n'est plus ouvert que le matin, que la gendarmerie est désertée, que l'an prochain ils seront 32 en classe. Que pour la moindre démarche, la moindre bricole, il faut désormais se cogner 1/2 heure de bagnole, parce que quand l'Etat réduit sa «dépense publique», c'est eux qui payent la note.
Eux, ils ont besoin d’adultes au quotidien, pas de sites, pas de numéros verts, pas de procédures, seulement des hommes et des femmes présents et disponibles avec qui on puisse causer de Mourad, plutôt que de se retrouver devant le juge des enfants.
Des hommes et des femmes qui comme moi ne savent pas comment on fait exactement pour empêcher un gamin d’en castagner, d’en insulter, d’en rejeter un autre.
Et qui essaient, comme ils peuvent, imparfaitement, maladroitement, d'entrevoir des Mourad dans les larmes.

Tout compte fait c’est simple la violence, le racisme…
Je suis las, très las!
Xavier KLEIN

31 commentaires:

el Chulo a dit…

magnifique!

Pedroplan a dit…

Oui, superbe, ce texte, et tellement vrai. Ce détournement de la colère contre l'autre sous la main et qui n'y est pour rien, c'est comme ça que commencent les génocides, non ?

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « Car la violence juvénile est éternelle, et il faut l’inculture et l’imbécillité de nos temps pour ne vouloir le savoir et le reconnaître. Pourtant annales et chroniques nous ont toujours conté la violence de la jeunesse, celle des éphèbes hellènes, celle des jouvenceaux des cathédrales ou celle des guerriers des boutons.
Eternelle la pulsion!
Et universelle avec ça! Allez y zieuter au fin fond de l’Asie Centrale, aux abords des ashrams ou des monastères zen: idem-pareil le merdier !
»

Vous oubliez un léger détail, Monsieur Klein : vos fines observations ne concernent que la moitié de l'humanité.
Ce sont les jeunes de sexe masculin, qui partout et de tout temps ont ce besoin de mettre en acte leurs pulsions de violence. Les jeunes de sexe féminin (pour n'être pas des anges, loin s'en faut) ont un tout autre comportement.
Guerriers, chasseurs, hooligans, bandes des cités : des mecs, toujours des mecs.
Et dans la littérature scientifique sur les liens entre les violences faites aux animaux et les violences faites aux humains, dont je causais sous votre précédent billet : des mecs, toujours des mecs.
Moi je vous le dis, les femmes, si elles n'existaient pas, faudrait les inventer.

XK : « Avec rage il éructe: «- Le mien, il est cocu.»
[...]
Il me faut moi aussi ce temps pour mettre à distance l’émotion que cette expression d’une souffrance brute de décoffrage suscite en moi.
Une souffrance qui renvoie à toutes les souffrances, y compris et surtout aux miennes.
»

Vous n'allez quand même pas reprocher à Madame Klein d'avoir de temps en temps besoin d'un peu de douceur ?

Xavier KLEIN a dit…

Monsieur Jesaistout Richier,
Vous rencontrez sans doute un panel gratiné de nos compatriotes les plus blessés par la vie ou les plus azimutés, et vous en connaissez les problématiques pourquoi pas?
Moi, plus simplement, je côtoie TOUS les gamins entre 11 et 16 ans (hormis une petite minorité qui préfère le privé) d’une zone donnée, en l’occurrence le canton de Sauveterre. Et ce boulot, je le fais depuis plus de 30 ans, ayant également exercé à Drancy, Bobigny, c’est à dire en première ligne, et ayant été volontairement affecté dans des collèges de zone sensible du bordelais.
Je prétends donc être un tantinet plus qualifié que vous pour aborder le sujet du comportement des gamins, au moins du point de vue statistique.

Faudrait un peu sortir de vos livre et de la théorie, Sir. Les crêpages de chignon et la violence féminine, la «mise en acte de la pulsion de violence» par les filles est une réalité que je vis quotidiennement. Elle va même infiniment plus loin dans la cruauté et la rancune tenace que les bourrades ponctuelles des garçons.
Pour preuve, j’avais lu dans un article du Monde Diplomatique (excusez moi de ne pouvoir citer précisément la référence) que les tribunaux militaires américains avaient jugé et condamnés -proportionnellement aux effectifs concernés bien sûr- plus de femmes-soldats coupables d’actes barbares en Irak, que d’hommes.
Documentez-vous sur les auxiliaires féminines SS des camps de la mort, les commissaires politiques féminines de Staline sur le font russe ou allez faire aussi un petit tour dans l’armée israélienne multisexe (ce que j’ai fait, il y a des années) et vous réviserez vos propos.
Non, finalement, vous ne les réviserez pas, un fanatique, pervers de surcroît, ne renonce jamais.
Car il faut bien être pervers pour ne pas vouloir lire et comprendre que ce qui m’a ému chez cet enfant, c’était «l’expression d’une souffrance brute de décoffrage» tel qu’explicitement exprimé et non son motif. Votre allusion est basse, vulgaire et en outre, parfaitement injustifiée (si vous saviez mon pauv’ messieur!).
Vous essayez désespérément de faire coller aux aficionados vos postulats, parce que vous êtes dans une démarche militante, tout à fait respectable en soi, mais parfaitement incompatible avec une éthique scientifique.
Vos pulsions aveuglent votre raison.
C’est votre problème, mais s’il vous plait pas de projection…

el Chulo a dit…

Bon, les psychiatres et psychologues signataires du machin, passons.

« Pour le reste, l'Allemagne nazie a gazé 300 000malades mentaux : la psychiatrie nazie soutenait que le malade mental transmettait sa tare aux descendants, contaminant la pureté de la race aryenne.

Il y eut en Espagne une psychiatrie franquiste. Ainsi les « rojos » étaient t'ils fous, débiles mentaux, tarés. Le marxisme était une pathologie psychiatrique. Être de gauche était une maladie mentale et morale ! Cette pathologie se transmettait par le malade à sa descendance, déformant la grandeur de la race espagnole ».

Ce n'est pas moi qui l'écris mais le psychiatre historien Enrique Gonzalez Duro.

Je suis de ceux qui pensent qu'il y a des cons en proportions égales partout, toutes catégories socio professionnelles confondues.

Ceci dit le con moyen mis a part son pouvoir électoral est assez peu dangereux.

Par contre donner une arme à un policier con ou à un militaire con peut être lourd de conséquences. Et lorsque les psychiatres utilisent certaines maîtrises surtout de vocabulaire, à des fin partisanes, encore plus dans l'exercice de leur profession, on imagine les désastres qu'ils peuvent provoquer.

Monsieur Richier, vous êtes un pervers, un manipulateur. Je vous l'ai déjà dit.

tendido9 a dit…

ce Mr Richier il faudrait qu'il saches qu'il ne nous fait pas du tout RI re .Mais quand on atteint ce degré de suffisance pseudo intellectuelle devant une situation aussi humaine que vous avez vécu.Ce pseudo intello nous conduit à la deuxiéme partie de son nom!!!à ...Merci pour cette expérience de vie et courage Mr Klein
tendido 9

Anonyme a dit…

Eh monsieur richier qui a un avis sur tout, pour en rajouter à l'argumentation de Monsieur Klein. Ce sont aussi des filles qui se baladent en bande et qui agressent gratuitement (reportage récent sur la région parisienne). Ce sont des filles de 6è qui insultent sans raisons des élèves de 3è, ainsi que des profs dans un collège d'une petite localité bretonne (ceci pas plus tard que la semaine dernière). C'est une femme qui s'énerve avec une certaine virulence verbale, que sa copine n'est pas été retenue pour un poste professionnel, et que s'en est une autre qui est été retenue (hier dans mon boulot).

Unconnardquineconnaîtrienauxtoros

elrockito a dit…

En tant qu'enseignant, je vous remercie de mettre des mots sur ces maux que l'on rencontre si souvent dans nos collèges délaissés. Oui nous avons besoin de plus d'adultes pour ces gosses, seul l'humain peut régler des problèmes d'humain. Les statistiques et l'administration veulent nous ranger dans des boîtes (j'entends une réponse prédéfinie, qui remplace l'humain, pour chaque problème) alors qu'ils sont tous des cas particuliers et moi j'en ai marre de chercher dans quelle boîte je vais le ranger ce cas ! Alors merci pour votre analyse mais surtout merci de lui avoir consacré votre temps et votre écoute, ça mérite bien une HSE !

Anonyme a dit…

Oui, et Abel et Caïn aussi tant qu'on y est : c'est comme ça qu'ont commencé les génocides.
Mon gamin, l'autre jour, il a filé une peignée au petit de Belette. Belette a toujours été le con du village, son fils est sur la même voie. Je me demande si mon petit ne sera pas génocideur plus tard...
Au rugby, au vrai rugby ancien, au rugby des vrais hommes comme dirait Marc, celui qui prenait une poire n'était pas toujours l'initiateur de la mêlée relevée. Il n'y était pour rien mais ça calmait les autres. On ne se rendait pas compte qu'un génocide couvait au village.
La France a peur.
JLB

el Chulo a dit…

Ceci dit, JLB, la poire pouvait être préventive, surtout à la maison, car "dehors" c'était une autre histoire, et l'innocent en question pouvait soit avoir un lord passé de godasses traineuses, ou de poires furtives, ou simplement être inconnu et "manger" à titre préventif, au cas où.

Anonyme a dit…

"Guerriers, chasseurs, hooligans, bandes des cités : des mecs, toujours des mecs."
Richier il est antispéciste mais quand ça l'arrange il est sexiste.
Richier il a un avis sur tout, enfin , il a surtout un avis.

Pepe Patanegra

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « Vous rencontrez sans doute un panel gratiné de nos compatriotes les plus blessés par la vie ou les plus azimutés, et vous en connaissez les problématiques pourquoi pas?
Moi, plus simplement, je côtoie TOUS les gamins entre 11 et 16 ans
[...]
Je prétends donc être un tantinet plus qualifié que vous pour aborder le sujet du comportement des gamins, au moins du point de vue statistique.
»

Il y a parmi les opposants à la présence de gamins aux corridas moult enseignants (du Sud comme du Nord), ainsi que, parmi les signataires de la motion des psys, nombre de psychologues travaillant ou ayant travaillé en milieu scolaire. Alors vous savez, les "moi je connais le terrain", hein...

XK : « Faudrait un peu sortir de vos livre et de la théorie, Sir. »

Vi vi, et plus bas dans le même commentaire, vous en appelez à « une éthique scientifique », et radotez « vos pulsions aveuglent votre raison ».

Vous êtes trop mignons, les afiocs.

Quand les zantis font dans la compassion, vous en appelez à la rationalité,
quand les zantis font dans la rationalité, vous en appelez au respect de la passion.

Si les zantis sont carnivores, vous dénoncez leur incohérence,
si les zantis sont végétariens, vous dénoncez leur extrémisme.

Si les zantis font dans la conviction intime, vous exigez des données cliniques,
si les zantis font dans la référence scientifique, vous exigez une expérience personnelle...

XK : « Les crêpages de chignon et la violence féminine, la «mise en acte de la pulsion de violence» par les filles est une réalité que je vis quotidiennement. Elle va même infiniment plus loin dans la cruauté et la rancune tenace que les bourrades ponctuelles des garçons. »

Si vous vous donniez de temps en temps la peine de me lire attentivement, vous auriez pu noter que je précisais que les hommes de sexe féminin n'étaient "pas des anges, loin s'en faut".

Je fais référence à l'agressivité physique. Les femmes sont moins portées à l'agressivité physique que les hommes, c'est une évidence, dont les soubassements sont au reste tout bêtement biologiquement déterminés.
Qu'on puisse le nier, les bras m'en tombent. Mais je sais bien que si je disais que le soleil se lève à l'Est, vous vous empresseriez de rétorquer qu'il se lève à l'Ouest. Et encore plus que vous-même, votre courette de vaillants anonymes et pseudonymes psittacistes, qui, je vois, a rappliqué fissa, elle me manquait :-).
(Je met à part "elrockito" - ça fait tout drôle de lire un commentaire intelligent à un de vos billets -. "L'humain d'abord" ? Aux urnes, citoyens !)

Si j'étais "manipulateur", j'aurais recours à un procédé très simple : il me suffirait de claironner que les enfants devraient tous, pour se faire une idée, assister au moins à une corrida. La capacité réflexive des honorables commentateurs qui aiment à s'agiter dans votre sillage se bornant manifestement à prendre le contrepied de tout ce que je peux dire, nul doute qu'on exigerait illico sur ce blog l'interdiction des moins de 16 ans dans les arènes...

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « Pour preuve, j’avais lu dans un article du Monde Diplomatique (excusez moi de ne pouvoir citer précisément la référence) que les tribunaux militaires américains avaient jugé et condamnés -proportionnellement aux effectifs concernés bien sûr- plus de femmes-soldats coupables d’actes barbares en Irak, que d’hommes. »

Non seulement vous confondez "preuve" et "contre-exemple" (mais j'ai cru comprendre que la logique n'était pas votre point fort), et non seulement des femmes engagées volontaires ne sont sans doute pas représentatives de la population générale, mais il est particulièrement dommage que vous ne puissez pas citer vos sources...

XK : « Documentez-vous sur les auxiliaires féminines SS des camps de la mort, les commissaires politiques féminines de Staline sur le font russe ou allez faire aussi un petit tour dans l’armée israélienne multisexe (ce que j’ai fait, il y a des années) et vous réviserez vos propos. »

Lisez "Soumission à l'autorité" (Stanley Milgram, trad franç Calman-Levy, 1974). Vous y apprendrez que les sujets féminins y font preuve dans les expériences des mêmes comportements de sévices que les sujets masculins dès lors qu'ils sont dictés par l'autorité (e.g. p 85, + note de bas de page).

Mais vous avez oublié Messaline, Irène l'Athénienne, Marie Tudor, Ranavalona I ère, ou, euh, Condie Rice.
Et vous avez oublié La Voisin, Marie Lafarge, Violette Nozières, les soeurs Papin, Marie Besnard ou Jeanne Weber.

Je vous rappelle à toutes fins utiles que les sciences humaines ne sont pas des sciences exactes, mais statistiques. Des sciences conjecturales, comme disait Maître Jacques.

XK : « Non, finalement, vous ne les réviserez pas, un fanatique, pervers de surcroît, ne renonce jamais. »

Vous avez oublié "extrémiste" et "terroriste", y a du relâchement !

XK : « Car il faut bien être pervers pour ne pas vouloir lire et comprendre que ce qui m’a ému chez cet enfant, c’était «l’expression d’une souffrance brute de décoffrage» tel qu’explicitement exprimé et non son motif. Votre allusion est basse, vulgaire et en outre, parfaitement injustifiée (si vous saviez mon pauv’ messieur!). »

Pfff, si on peut plus plaisanter, maintenant ! Pas à dire, les corridaholics, vous êtes rien que des pisse-froid, des trouble-fête et des peine-à-jouir.

Jean-Paul Richier a dit…

El Chulo : « Bon, les psychiatres et psychologues signataires du machin, passons. »

Vivi, c'est cela, passons...

EC : « Et lorsque les psychiatres utilisent certaines maîtrises surtout de vocabulaire, à des fin partisanes, encore plus dans l'exercice de leur profession, on imagine les désastres qu'ils peuvent provoquer. »

Enfin un commentaire pertinent sur Marcel Rufo et Joël Pon.

EC : « Monsieur Richier, vous êtes un pervers, un manipulateur. Je vous l'ai déjà dit. »

Vous semblez si peu connaître le sens de ces mots que c'en est touchant.
Mais, pour paraphraser Courteline, passer pour un pervers aux yeux d'un aficionado est un plaisir de fin gourmet.
C'est bien entendu une des raisons qui me font fréquenter ce blog.

Jean-Paul Richier a dit…

tendido9 : « ce Mr Richier il faudrait qu'il saches qu'il ne nous fait pas du tout RI re .Mais quand on atteint ce degré de suffisance pseudo intellectuelle devant une situation aussi humaine que vous avez vécu. Ce pseudo intello nous conduit à la deuxiéme partie de son nom!!! »

Celle-là, on ne me l'avait pas faite depuis l'école primaire ! D'ailleurs l'ortografe de ce commentaire est, de façon fort cohérente, du niveau CE1. Merci de ce vent de fraîcheur, courageux anonyme :-)

Jean-Paul Richier a dit…

Anonyme: « Eh monsieur richier qui a un avis sur tout, pour en rajouter à l'argumentation de Monsieur Klein. Ce sont aussi des filles qui se baladent en bande et qui agressent gratuitement (reportage récent sur la région parisienne). »

Oui, il y a de (rares) bandes de filles qui cherchent la castagne dans certaines banlieues. L'identification aux comportements masculins est une des façons de survivre dans des milieux où, jeune, on ne peut choisir qu'entre être violent ou être violenté.

A: « Ce sont des filles de 6è qui insultent sans raisons des élèves de 3è, ainsi que des profs dans un collège d'une petite localité bretonne (ceci pas plus tard que la semaine dernière). C'est une femme qui s'énerve avec une certaine virulence verbale, que sa copine n'est pas été retenue pour un poste professionnel, et que s'en est une autre qui est été retenue (hier dans mon boulot). »

Symptomatique, cette incapacité à distinguer violence physique et violence verbale.
Les femmes n'ont jamais eu leur langue dans leur poche.

Pedroplan a dit…

On peut se demander pourquoi ce Monsieur Richier nous parle de toros alors qu'il n'en était pas question, que je sache, dans l'article de Xavier Klein ? Parce qu'il sait que par ailleurs Xavier Klein est aficionado ? Et que donc, puisqu'il est aficionado, son avis sur quelque sujet que ce soit (éducation mais aussi musique ou pourquoi pas cuisine), est forcément pervers ? On diaboliserait allègrement, monsieur Richier ?

el Chulo a dit…

Chut, Pedroplan, n'emploies pas des mots que tu méconnais, au point d'en être touchant, comme moi.

Sacré Jon Pol, c'est bien ce que je disais!

Xavier KLEIN a dit…

La METHODE RICHIER: «Je dis tout et son contraire, j'ai donc forcément raison»

1er commentaire: l'avis est sans appel et sans nuances.
«Vous oubliez un léger détail, Monsieur Klein : vos fines observations ne concernent que la moitié de l'humanité.
Ce sont les jeunes de sexe masculin, qui partout et de tout temps ont ce besoin de mettre en acte leurs pulsions de violence. Les jeunes de sexe féminin (pour n'être pas des anges, loin s'en faut) ont un tout autre comportement.
Guerriers, chasseurs, hooligans, bandes des cités : des mecs, toujours des mecs.»


NOTA: Le thème n'est nullement la violence faite aux animaux, mais obsédé, le cave se rebiffe hors sujet:
«Et dans la littérature scientifique sur les liens entre les violences faites aux animaux et les violences faites aux humains, dont je causais sous votre précédent billet : des mecs, toujours des mecs.»

A partir de multiples exemples, on fait observer à Monsieur RICHIER qu'il énonce d'évidence une grosse connerie.

2ème commentaire
«Je fais référence à l'agressivité physique. Les femmes sont moins portées à l'agressivité physique que les hommes, c'est une évidence, dont les soubassements sont au reste tout bêtement biologiquement déterminés. Qu'on puisse le nier, les bras m'en tombent.»
Repli richiérien: on passe de l'absolu au relatif.

Un seul commentaire tiré d'un autre abruti du type Rufo ou Pon (Boris Cyrulnik, psychiatre psychanalyste in «Les Nourritures affectives»): «La violence animale naît de l'altération des lois de la nature, alors que la violence humaine naît de leur transgression dans la parole et la civilité.»
Comment? De quoi? de quoi? «Transgression dans la parole et la civilité».

Jean-Paul Richier a dit…

Anonyme: « "Guerriers, chasseurs, hooligans, bandes des cités : des mecs, toujours des mecs."
Richier il est antispéciste mais quand ça l'arrange il est sexiste.
»

Pour réféchir, on se sert de mots, et quand on ne connaît pas le sens des mots, c'est dur de réféchir.
Allez pas vous faire du mal, hein !

J'ai déjà dû dire dans ces augustes colonnes (enfin, ces colonnes d'augustes) que la position antispéciste repose sur un paradoxe insoluble, car elle soutient que l'homme ne doit pas se considérer comme un animal à part parce qu'il est le seul animal à pouvoir ne pas se considérer comme un animal à part.
Je donne donc au contraire à l'Homo sapiens® une place toute particulière.

Pour ce qui est du sexisme, je vous rassure : je reconnais aux hommes absolument les mêmes droits qu'aux femmes. Enfin, sauf peut-être le congé maternité.

Jean-Paul Richier a dit…

Perdoplan : « On peut se demander pourquoi ce Monsieur Richier nous parle de toros alors qu'il n'en était pas question, que je sache, dans l'article de Xavier Klein ? »

Accrochez-vous, il faut au moins six neurones pour comprendre :
- je ne cause pas de corrida dans mon premier commentaire, relisez le attentivement ;
- puis M Klein fait allusion, dans le commentaire à mon commentaire, à mon commentaire de son précédent poulet, où il était question de ma pomme et de l'accès des mineurs aux arènes ;
- et donc j'y réponds, dans le commentaire à son commentaire de mon commentaire.

Trop dur à suivre, hein ? Un chtit Doliprane®, mon gros lapin ?

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « La METHODE RICHIER: «Je dis tout et son contraire, j'ai donc forcément raison» »

Vous avez mal suivi, Monsieur Klein : c'est votre méthode, ainsi que je l'illustre à répétition.
Je vous mets au défi, à l'inverse, de me citer une contradiction de ma part.

XK : « 1er commentaire: l'avis est sans appel et sans nuances.
«Vous oubliez un léger détail, Monsieur Klein : vos fines observations ne concernent que la moitié de l'humanité.
Ce sont les jeunes de sexe masculin, qui partout et de tout temps ont ce besoin de mettre en acte leurs pulsions de violence. Les jeunes de sexe féminin (pour n'être pas des anges, loin s'en faut) ont un tout autre comportement.
Guerriers, chasseurs, hooligans, bandes des cités : des mecs, toujours des mecs.»

NOTA: Le thème n'est nullement la violence faite aux animaux, mais obsédé, le cave se rebiffe hors sujet:
«Et dans la littérature scientifique sur les liens entre les violences faites aux animaux et les violences faites aux humains, dont je causais sous votre précédent billet : des mecs, toujours des mecs.»
»

Cette littérature en question fait à la fois référence aux violences faites aux animaux ET aux violences faites aux humains. Que ça vous défrise, je peux le concevoir, mais soyez gentil de me préciser en quoi c'est hors sujet ?

XK : « A partir de multiples exemples, on fait observer à Monsieur RICHIER qu'il énonce d'évidence une grosse connerie. »

Vous avez raison, je me range à votre avis. Vous êtes trop fort.

Oh, bien sûr, les méta-analyses montrent invariablement que les sujets de sexe masculin présentent plus de conduites agressives directes que les sujets de sexe féminin. Parmi les plus récentes, celle de Archer (2004), ou celle plus particulièrement axée sur les mineurs de Card et al (2008) .
Mais on va les remettre à leur place, ces soi-disant scientifiques qui font rien qu'à vous contrarier, vous et votre basse-cour, pas vrai ?
On va exiger une tribune dans Review of General Psychology et Child Development, c'est quand même pas des chercheurs d'opérette avec leurs études à la noix dans des revues de patronage qui vont nous dire où est la vérité, nom de Dieu !
Nous, violents !?!
Si on leur fout la main dessus, on va leur faire définitivement passer le goût d'écrire des conneries, hein M'sieur Klein ?

XK : « 2ème commentaire
«Je fais référence à l'agressivité physique. Les femmes sont moins portées à l'agressivité physique que les hommes, c'est une évidence, dont les soubassements sont au reste tout bêtement biologiquement déterminés. Qu'on puisse le nier, les bras m'en tombent.»
Repli richiérien: on passe de l'absolu au relatif.
»

J'ai toujours fait référence à l'agressivité physique, faut suivre. De quel absolu ou relatif causez-vous donc, Monsieur Klein ?

XK : « Un seul commentaire tiré d'un autre abruti du type Rufo ou Pon (Boris Cyrulnik, psychiatre psychanalyste in «Les Nourritures affectives»): «La violence animale naît de l'altération des lois de la nature, alors que la violence humaine naît de leur transgression dans la parole et la civilité.» »

So what ?
Au lieu de proférer des citations absconses, comme l'est celle-ci tirée de son contexte, vous feriez-mieux de lire, sinon le bouquin, le chapitre dont elle est tirée. Et quitte à choisir une citation, en garder la dernière phrase : "Cette nécessité humaine de la destruction-reconstruction prouve à quel point notre aptitude à signifier fait de nous les êtres les plus doués pour l'horreur et la merveille".

elrockito a dit…

Comme le dit Pedroplan, comment en est-on arrivé à parler de toros alors que rien dans l'article n'y fait allusion ni de près ni de loin ??? il faut vraiment avoir du temps à perdre dans sa vie pour déverser toute cette logorrhée inutile, vaseuse et auto-satisfaite !

Pedroplan a dit…

Ne vous en faites pas El Chulo,et Rockito, c'est parce que nous manquons tous de neurones. C'est M'sieu Richier qui l'a dit et, visiblement, il s'y connait. N'empêche que je maintiens : dès son premier commentaire il nous parle de "violence faite aux animaux"

Pedroplan a dit…

Et en résumé : vive la pensée ondulatoire du grand Richier, seule à même de nous libérer de notre psittacisme congénital !

Jean-Paul Richier a dit…

elrockito : « Comme le dit Pedroplan, comment en est-on arrivé à parler de toros alors que rien dans l'article n'y fait allusion ni de près ni de loin ??? il faut vraiment avoir du temps à perdre dans sa vie pour déverser toute cette logorrhée inutile, vaseuse et auto-satisfaite ! »

Ah, me voilà rassuré, elrockito cotise bien au club des esquintés de la comprenette. Me disais aussi, avec le sempiternel pseudo hispanoïde... Peut-être que si je signais "El Psiquiatra" j'aurais les faveurs de la basse-cour ?? Mmm, non, ça le ferait pas, faut que ça termine par "o"...

Du temps à perdre ? Sûr que passer des heures et des jours à caqueter toros, à commérer ruedos, à jacasser caballos ou à babiller campos (et bien sûr à clabauder zantis), ça c'est du lourd !
Qu'est ce que vous voulez, tout le monde ne peut pas partager vos préoccupations zumanistes, j'ai simplement besoin de me détendre un peu. Et je vous rassure, causer avec des afiocs, c'est pour 90% du copié-collé.

Oh, un dernier détail, puisque nous sommes entre lettrés : dans le domaine de l'écrit, il s'agit de graphorrhée, pas de logorrhée.

Jean-Paul Richier a dit…

Pedroplan : « Ne vous en faites pas El Chulo,et Rockito, c'est parce que nous manquons tous de neurones. »

Et les Zanonymes, alors, zont pas droit à vos encouragements !? C'est pourtant une phalange non négligeable de la basse-cour de M Klein, faudrait voir à pô les mépriser, les courageux Zanonymes, non mais des fois !!

Pp : « C'est M'sieu Richier qui l'a dit et, visiblement, il s'y connait. N'empêche que je maintiens : dès son premier commentaire il nous parle de "violence faite aux animaux"»

Le 4 février, M Pedroplan écrit "Monsieur Richier nous parle de toros", et le 5 février, il "maintient" que Monsieur Richier "nous parle de violence faite aux animaux".
C'est ça, la pensée ondulatoire ?...

Un abrazo a todos

Xavier KLEIN a dit…

Sauf que le présent article ne cause pas zanimaux, ni toros et que c'est vous Juan Paulo Richiero qui y revenez.
Baste, vous n'en êtes pas à une contradiction près!

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « Sauf que le présent article ne cause pas zanimaux, ni toros et que c'est vous Juan Paulo Richiero qui y revenez. »

Allez, vous faites plus bête que vous êtes, d'autres sur votre blog s'en chargent sans avoir à se forcer.

1 - Dans votre article, vous rappellez - à juste titre - que la violence juvénile est éternelle. Mais je pointe cette évidence selon laquelle les conduites violentes sont prédominantes chez les hommes de sexe masculin ;

2 - Il se trouve que cette évidence est notamment documentée par les séries d'études dont auxquelles je venais juste de vous causer la veille (pas 6 mois, pas 6 semaines, pas 6 jours + tôt : la veille). Donc tout naturellement, j'y fais référence.

D'un tout autre point de vue, je voulais sinon vous poser une question à laquelle vous avez sûrement réfléchi. Quand on sait l'affinité des moutards pour les NTIC, comment envisagez-vous le fait que ceux dont vous avez charge peuvent prendre connaissance de ce billet (en tapant simplement votre nom sur Gogol) ?... Ou éventuellement leurs parents ? Même si peut-être, selon la formule consacrée, "les prénoms des élèves ont été changés" ?

Xavier KLEIN a dit…

J'avais réfléchi à cette importante question.
Le texte a été écrit l'an dernier, et juste actualisé. En outre, c'est un "mixted" de 2 cas.
En outre, les élèves concernés ne sont plus scolarisés au collège.
Un autre cas similaire me l'a remémoré.
De toute manières,avec des situations de ce genre, je "retraite" avec la classe concernée, l'incident (bagarre et insulte raciste) ayant été public, il serait stupide et nocif de passer sous silence. D'autant qu'un des problèmes local est ce "racisme" (ou plutôt xénophobie) ordinaire typique de zone enclavée, sur lequel il convient de revenir sans cesse.
Du même tonneau, je suis actuellement confronté à une "vague" d'homophobie parfaitement assumée.

elrockito a dit…

On peut même parler de graphomanie, vous avez raison mais ça doit être le côté "donneur de leçon" ou "psiquiatra" qui m'induit en erreur (je ne peux pas m'empêcher de vous imaginer en train de réciter votre discours devant votre écran), j'en suis formellement désolé. Ceci dit, ma méprise n'enlève pas l'intensité de la manie !