Humeurs taurines et éclectiques

vendredi 17 août 2012

Récupération post-dacquoise.

Avant de reprendre un peu la plume entre des séances d'écriture, de bricolage et d'arts appliqués, un petit aperçu de la réalité et des méthodes employées par nos «zamis zantis», très actifs en ce moment.
Des «pacifistes» tout à fait exemplaires qui soutiennent les assassins terroristes de l'E.T.A. emprisonnés en Espagne.
Des écologistes tout aussi exemplaires qui maculent les murs, du Vieux Bayonne, courageusement masqués, avec des bombes qui affectent la couche d'ozone, paraît-il.
Des citoyens très démocrates qui violent la loi en vandalisant une zone historique: http://www.veganpaysbasque.org/graff-antifa-pendant-les-fetes-de-baiona/
Entre les fachos de Denise, la Passionaria narrossaise d'Anti-Corrida Landes et les gauchos veganiens peinturlureurs d'Euzkadi, ce sont bien les extrêmes qui se rejoignent dans la croisade des fanatiques. Sans compter les adeptes belges du fou furieux député d'extrême droite Laurent LOUIS qui affutent leurs moules-frites en vue de leur prochaine expédition mimizannaise.
L'union sacrée du couscous narrossais, de l'axoa iparrepatatrakesque et du kip-kap sauce Vlaams Blok, voilà l'Europe bestialiste en marche pour une belle «mesclagne»!

Remarquez, les vegabasques sont les plus rigolos! Leur délire idéologique qui distingue les animaux-zanimaux et les animaux-zumains est pas piqué des zannetons.
Feraient mieux de s'occuper des derniers et d'organiser une manif avec leurs potes du Bildu contre les jeux intelligents qu'on envisage désormais dans les arènes d'Illumbe. Prenez l'«Harri altxatzea»: faire lever des grosses pierres à ces pauvres bêtes, c'est pas humain!
Peut-être vont-ils s'opposer, au nom de la non-instrumentalisation de l'animal aux soka-muturrak (Azpeitia), aux combats de bélier (Zubieta) ou des concours de tonte de brebis.
Mais là c'est une autre histoire: c'est de la culturrak...
Xavier KLEIN

8 commentaires:

ipeh antifaxista a dit…

BONJOUR,
De quel droit vous vous permetez de critiquer notre travail?Sachez que le groupe antifasciste du pays basque est un groupe n'apartenant à aucuns mouvements politiques.Faire le lien avec Eta est la preuve de votre ignorance totale sur l histoire du pays basque !

soleil vert a dit…

vous parlez de "faschos"... Votre "humanisme" et votre sens de la relativité historique vous fera comprendre certainement ceci :

Autrefois, dans des contextes que je vous laisse deviner, certains oppresseurs disaient "ce n'est qu'un sauvage, qu'un noir" ; "ce n'est qu'un incroyant" ; "ce n'est qu'un juif"...
Aujourd'hui, VOUS dites, les aficionados disent : "ce n'est qu'un animal". Cherchez le fascho qui sommeille...

PS Je sais parfaitement reconnaitre la différence biologique et éthique entre un mammifère et un insecte, je vous rassure.

Anonyme a dit…

bien dit!!! c'est quoi ce tocard!!!!!

Xavier KLEIN a dit…

Je ne savais pas que faire la différence entre un animal et un être humain était du fascisme, mais si vous le dites.
J'ai mangé à midi d'excellentes côtelettes de mouton, mais il ne me serait pas venu à l'idée de boulotter des côtelettes de sauvage, de noir, d'incroyant ou de juif.
Mais si vous les mettez sur le même plan, je suis assurément un très vilain garçon!
Ce qui me rassure, c'est que je ne dois pas être le seul...

el Chulo a dit…

accablant de connerie!
je crois que soleil vert a un vieux pet au casque!

soleil vert a dit…

vous avez tort de mépriser les intercôtes humaines : en cas de situation extrême, comme cela a déjà eu lieu pour l'avion écrasé dans la Cordilière des Andes dans les années 80, les survivants ont mangé pendant deux mois du cadavre humain, et je suis sûr que, comme moi, vous n'hésiteriez pas longtemps dans la même situation.

Vous trouvez normal da manger du mouton habituellement, mais je doute que pour le plaisir vous fassiez de même avec votre chien et votre chat, et pourtant, culturellement, c'est tout-à-fait normal en Asie du SE. Je veux dire par là qu'il ne faut pas mélanger rationnalité (se nourrir pour survivre) et subjectivité/émotivité (se nourrir de souffrance par plaisir ou imprégnantion culturelle), sachant bien qu'une tradition n'est jamais rationnelle.

Xavier KLEIN a dit…

A Soleil Vert,
Il ne vous aura pas échappé qu'un des tabous traditionnels fondamentaux est celui du cannibalisme (comme par exemple celui de l'inceste). Il ne vous aura pas non plus échappé que les cas de «cannibalisme de survie» (Radeau de la Méduse, expédition Donner en 1846, Franklin en 1845, Greeley en 1883, Vol 571 des Fuerza Aérea Uruguaya en 1972, etc...) sont des cas limites, que certains survivants ont payé très cher, psychologiquement, avec épidémie de suicide à la clef. Certains ont préféré mourir de faim plutôt que s'y livrer. A noter que le pape Paul VI avait absous les survivants.
Cela ne me poserait aucun problème éthique ou moral (sinon affectif) de bouffer mon chien ou mon chat en cas de nécessité absolue, ce serait même un devoir. Il n'y a aucun interdit.
Quant à votre affirmation péremptoire, gratuite et ignorante d'une réalité dont vous vous refusez à interroger les acteurs (ce qu'un anthropologue ou un ethnologue, eux éminemment rationnels commenceraient par faire, avant de tirer des conclusions) qui consiste à conclure à priori «se nourrir de souffrance par plaisir ou imprégnation culturelle».
Suivez moi pendant 6 mois dans les élevages, dans les arènes, dans la discussion avec les aficionados, en mettant de côté vos a priori et vos présupposés, en observant, en questionnant, en demeurant ouvert et disponible, et vous pourrez vous faire une idée plus juste et plus nuancée, fondée sur des éléments précis et non sur des fantasmes.
Vous demeurez peut-être hostile, mais cela vous évitera les jugements sommaires et très souvent erronés. Mais cela, AUCUN «zanti» ne l'a jamais accepté.
Bizarre, non?
L'invitation tient...

ludo a dit…

"L'invitation tient..."
un peu comme si Eichmann avait proposé à Primo ou Imre de venir boire l'apéro à la maison.
Naaaaaaaannnn, j'déconne, j'imagine juste le genre de "contest" auquel peut renvoyer ton carton de bal.
tu as un côté toro d'Aleas du début du XX° cherchant le fer qui m'impressionne.
Abrazo,

Ludo