Humeurs taurines et éclectiques

dimanche 13 novembre 2011

Onze onze deux-mille-onze (1)

Deux évènements ce week-end dans les Landes.

Photo Sud-Ouest: Bougrain faraud devant les medias
Du premier disons quelques mots, car symptomatique, il illustre parfaitement la dégradation d'une situation qui risque rapidement de «tourner vinaigre».
Depuis des temps immémoriaux, l'automne est en Chalosse la saison de chasses traditionnelles aux petits oiseaux. Certes la chose n'est pas des plus officielles, ni des plus légales. Les lobbies bestialistes et les bureaucraties nationale et européenne se mêlent des coutumes locales pour s'adonner à leur passion effrénée pour l'interdiction sans nuances et sans discernement.
Résultat des courses: loin d'interdire la chose, on ne fait que vaguement la gêner tout en promouvant un circuit parallèle qui ne fait qu'alimenter des trafics juteux et génère donc une sur-chasse pour le coup préjudiciable.
Pour exemple, en octobre 2007, à Laglorieuse, la maréchaussée saisissait 119 ortolans, 980 pinsons, linottes et autres piafs qui représentaient une valeur d'environ 20.000 €. Le délit étant passible d'une amende maximale de 6 mois de geôle et de … 9000 € d'amende.

Cela n'empêche nullement les amateurs (et j'en connais qui sont préfets, juges ou recteurs d'académie) d'aller déguster leurs ortolans dans certaines backrooms de restaurants «spécialisés». Un ex-président de la République villégiaturant du «côté de la côte» avait en la matière ses petites habitudes, et il m'arriva de profiter de la chaise qu'il venait de quitter (et de réchauffer).
Hypocrisie quand tu nous tiens!

Convaincre et persuader, limiter et contingenter, comme c'est le cas pour nombre d'espèces, me semblent infiniment plus intelligent et productif que d'interdire, car alors ce sont les chasseurs eux-mêmes qui «font le ménage» et combattent le braconnage.
Allez expliquer cela à un rond de cuir national ou européen, et pire à un bestialiste borné (pléonasme!) dont c'est le fond de commerce!
Depuis les dragonades et le génocide vendéen, en France on aime bien diriger d'en haut et on a le goût des grands principes, même et surtout lorsqu'ils sont incompris, rejetés ou s'avèrent inapplicables à la base.
C'est sans doute le destin que l'on veut pour la tauromachie, qui contre vents et marées, contre édits royaux, bulles papales et directives républicaines a perduré invariablement.

Le 11/11/2011, ce grand couillon d'Alain BOUGRAIN-DUBOURG, (animateur avec Elisabeth de Fontenay de l'émission d'intoxication bestialiste «Vivre avec les bêtes» sur France Inter, radio du service public noyautée d'une main de fer par le responsable sarkozyste de la Propagandastaffel,  Philippe VAL) n'avait rien d'autre à foutre ce week-end que d'aller emmerder les péquenots chalossais.
Que voulez-vous, c'est ainsi dans les élites nobiliaires et policées de la capitale, on aime à se divertir en traquant hérésies et obscurantisme chez les peuplades arriérées de province, tout en leur apportant les lumières de la civilisation. Une vieille lubie depuis l'impérialisme mérovingien, carolingien et la croisade des chevaliers du Nord contre les Albigeois...


Ayant abondamment brassé l'air vivifiant de la campagne, razzié quelques matoles, détruit des corps du délit, déposé moult plaintes, abondamment travaillé son image de marque en jouant les victimes, le bon BOUGRAIN s'en retourna fort satisfait dans ses salons parisiens. Un vaillant le Bougrain, surtout avec une compagnie d'archers.

Jusqu'à quand devra t-on supporter ce genre d'avanies?
Et jusqu'à quand abusera t-on de la pondération gasconne? Car pour sûr, un jour l'affaire dégénèrera.
Je les trouve gentils et accommodants nos braves landais qui supportent qu'on vienne ainsi sur leurs terres (violation de propriété). Il y a peu, on nous prétendait vertueusement à propos de Rodilhan que «l'on ne peut et ne doit se faire justice soi-même.». Certes, mais alors, ce vertueux principe doit-il fonctionner à sens unique?
Ce qui me frappe surtout, c'est que la canaille animaliste s'enhardisse sans cesse de l'absence de réactions et de conséquences de leurs tribulations militantes.
Photo Sud-Ouest: Bougrain moins fier devant les chasseurs.
Quelques petites frictions sur le museau façon première ligne, un cartouchage d'arrière train au gros sel ou bien la promotion de la randonnée pédestre par dégonflage de pneumatiques serait certainement de nature à décourager les bonnes volontés. Le bestialiste aime bien la provocation quand il est assuré qu'elle ne lui coûtera rien. Cette engeance goûte infiniment moins le risque, c'est l'une des raisons de son aversion pour la corrida.

Évidemment, les têtes pensantes «zanties» apprécieraient de disposer d'un martyr à la cause, à condition bien sûr qu'il ne s'agisse pas de leurs petites personnes: les généraux contemporains sont rarement en première ligne quand cela chauffe. C'est pourquoi ils poussent la corde à se rompre, espérant qu'un de leurs bêlants benêts remplisse dignement cet office.

Ce n'est certes pas politiquement korrekt de le dire, mais ce serait politiquement efficace de le faire: c'est sur ce terrain des conséquences qu'il conviendrait de travailler pour mettre un terme aux incursions incessantes des trublions bestialistes.
Sans violences sur les personnes, mais avec humour et en usant de l'arme de la dérision et du ridicule, on obtiendrait des résultats insoupçonnés. Reste à trouver dans les caciques taurins des «humoristes», vaste programme! Pour le ridicule nous sommes amplement pourvus...
Xavier KLEIN

 http://www.sudouest.fr/2011/11/12/pinsons-pas-loin-d-une-bagarre-551299-3333.php

NOTA: une bouteille de Grand cru de la Coopérative de Bellocq pour qui trouve la contrepèterie que je subodore dans «Bougrain-Dubourg».
***

10 commentaires:

Marc Delon a dit…

Boudu Grainbourg ?
Boubourg Dugrain ?
Dougrain Bubourg ?
Dubrain Bourgbu ?
Doux brin d'humour ?
Beau groin bourdu ?
Grain du beaubourg ?
Gourdin du bourg ?

Marc Delon a dit…

Ta nouvelle saillie anti-Sarko (qui ne me dérange pas) me rappelle que ce week-end j'ai enfin entendu un homme de gauche intelligent qui expliquait combien il estimait ton président (eh oui c'est le tien aussi, raaaaah cette démocratie... ! ) et pourquoi néanmoins il ne pourrait voter pour lui, ce en quoi je le suivais aussi dans ls arguments qu'il donnait. Youpi, je ne suis pt'êt pas complètement irrécupérable... Il s'agit de BHL chez "on n'est pas couché" que j'ai trouvé plus assagi et à l'écoute des autres, qui expliquait à des théoriciennes du droit international (celles qui ont remplacé mes chouchous Zemmour et Naulleau) qui auraient préféré qu'on le respectât au détriment de milliers de vies humaines, qu'est-ce qu'une urgence en temps de guerre...
Si, j'en avais entendu un autre ( Onfray toujours chez Ruquier) qui avait bien plut aussi à l'athée que je suis, quand il avait dit à propos des cathos intégristes trouble-spectacle, que la liberté d'expression pouvait s'affranchir de l'insulte et qu'on n'était pas obligé de conchier le visage du Christ et d'insulter ainsi les croyants pour dire ce qu'on avait à dire. Fin de la parenthèse. Pour l'idée du jour, je suis grandement d'accord avec toi : partout dans le monde où les territoires sont gérés par la chasse, cela se passe mieux que lorsqu'elle est interdite et qu'alors la voie est libre pour les salauds de braconniers. Feindre de voir en les braves types qui chassent l'ennemi suprême est d'une connerie sans limite. Les gros beaufs de droite et de gauche tant décriés qui partent en Afrique, acceptant de payer des milliers d'euros pour tel ou tel trophée, à y voir de plus près, ne sont que des bienfaiteurs qui acceptent de tirer le sujet que les gardes leur désignent obligatoirement. Ce que ces derniers auraient fait de toutes façons pour gérer le territoire et sans aucune recettes. Il est évidemment plus intelligent et productif d'accompagner un prélèvement modéré que de dresser les convictions des uns contre les autres. Cette attitude bobo bordelaise ou parisianiste déconnectée du rural et gratuitement provocatrice, bien sûr toujours indignée, me révulse.
j'espère avoir gagné la bouteille pour pouvoir oublier... ;-)

pedrito a dit…

GROIN AU BOUDUR: et encore, çà reste à prouver!

Xavier KLEIN a dit…

Elle est à retirer sur place, ce qui t'obligera enfin à te déplacer. On en profitera pour en "déquiller" quelques autres, si tu n'y voies pas d'inconvénients.
En ce qui concerne Sarko, ce n'est pas qu'il soit de droite qui me dérange, j'éprouve une très grande estime pour nombre d'hommes politiques de droite (je vouais presque un culte à Seguin!!!), mais lorsque l'on regarde son bilan, SUR TOUS LES PLANS, c'est un échec. Tant sur ses promesses que sur ses rares réussites plus motivées par des calculs bassement politiciens que par une réelle vision d'envergure. Le seul véritable succès est paradoxalement au niveau de l'université, merci Pécresse!
Ce type a été un fléau, sans fond ni caste, juste un semblant, qui passera comme une fleur de cerisier (en moins beau).
Il n'a qu'un seul truc acceptable, c'est sa gonzesse... pour combien de temps quand il ne sera plus au pouvoir?

Marc Delon a dit…

Ma foi... la situation nationale et internationale est suffisamment complexe et inextricable pour que je me déclare incompétent à jauger son action de façon péremptoire et surtout à déterminer si avec un autre cela aurait été mieux ou moins pire. Sa femme ? La mienne est mieux et a eu la gentillesse de ne pas attendre que je sois président de la république.
Carlita bombinetta, une personne trop maigre qu'on entend pas quand elle parle et avec un masque en guise de visage, bof... j'en croise de mieux tous les jours et dont on est pas obligé d'écouter les chansons. De plus comme je ne suis vraisemblablement pas aussi magnanime que lui, savoir qu'avant moi mes adversaires politiques l'ont "habité", beerck...!

Ah bon... c'est un lot à consommer sur place ? C'est sur les cartes Orthez au moins ?

Xavier KLEIN a dit…

Tu sais que nous avons la même perception question Carla?
Oui c'est sur les cartes, mais moi, c'est plus compliqué: Sainte-Suzanne, la "principauté autonome" d'Orthez.

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « Depuis des temps immémoriaux, l'automne est en Chalosse la saison de chasses traditionnelles aux petits oiseaux. Certes la chose n'est pas des plus officielles, ni des plus légales. Les lobbies bestialistes et les bureaucraties nationale et européenne se mêlent des coutumes locales pour s'adonner à leur passion effrénée pour l'interdiction sans nuances et sans discernement. »

Je serais intéressé de vous faire faire une IRMf afin d'élucider par quel curieux mécanisme vos facultés cognitives dégringolent dès lors qu'il est question de bestioles.
On vous voit alors sauter sur votre chaise comme un cabri en criant « les traditions, les traditions, les traditions », et en déversant des torrents d'injures sur le camp adverse, la moindre argumentation raisonnée semblant sur ces thèmes hors de votre portée.

Toutes les espèces de pinsons sont protégées depuis belle lurette (à défaut de l'être depuis des « temps immémoriaux »). Et le Conseil d'Etat, qui a condamné l'Etat français à inscrire le bruant ortolan sur la liste des espèces protégées en 1999 (sous astreinte de 500 F par jour de retard, car il avait l'expérience de l'inertie ministérielle à appliquer ce genre de décision), est composé d'animalistes fanatiques, c'est bien connu.

Les accrocs de la chasse à la matole (traditionnelle peut-être, mais surtout lucrative, à 5000€ le kg d'ortolan) tentent par tous les moyens de faire croire que les espèces piégées se portent bien. Ils sont, comme il se doit, relayés par des élus locaux tel cet abruti majuscule d'Emmanuelli
(je ne vois pas pourquoi vous auriez le privilège des noms d'oiseau), qui argue du « bon état de conservation de ces espèces [pinson des arbres, pinson du nord, bruant ortolan] attesté par de nombreuses publications scientifiques ».

Ah, les chasseurs français invoquent toujours des « données scientifiques », mais celles-ci restent mystérieuses. Les vraies données scientifiques disponibles, manque de pot, leur donnent invariablement tort. Je vous laisse le soin de consulter les chiffres concernant le bruant ortolan et le pinson du nord par exemple ici (je ne vous fais pas l'injure de vous préciser leur dénomination linnéenne, vous êtes sûrement un naturaliste distingué).
Même l'organisation européenne des chasseurs ne peut que condamner ce genre de braconnage. Mais ça doit être une association noyautée par les fanatiques bestialistes, pas vrai M'sieur Klein ?

Et au-delà de ces considérations écologiques, espèces protégées ou pas, je souhaite tout simplement qu'on foute la paix à ces bestioles. On est dingues, nous autres les esstrémisses, hein M'sieur Klein ?

XK : « Cela n'empêche nullement les amateurs (et j'en connais qui sont préfets, juges ou recteurs d'académie) d'aller déguster leurs ortolans dans certaines backrooms de restaurants «spécialisés». Un ex-président de la République [...]»

Vi vi, on le connaît par coeur, le refrain des sommités dégustant les petits oiseaux sous la serviette, n'en jetez plus.

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « Convaincre et persuader, limiter et contingenter, comme c'est le cas pour nombre d'espèces, me semblent infiniment plus intelligent et productif que d'interdire, car alors ce sont les chasseurs eux-mêmes qui «font le ménage» et combattent le braconnage.
Allez expliquer cela à un rond de cuir national ou européen, et pire à un bestialiste borné (pléonasme!) dont c'est le fond de commerce!
»

Un bestialiste borné est sûrement un pléonasme, puisque vous le dites, ô Grand Détenteur des Vérités Multiples, mais tous ceux, bestialistes ou pas, qui ont tenté d'expliquer des choses à des chasseurs français pourront vous assurer qu'un chasseur français ouvert au dialogue est un oxymore. Normal pour des types qui sont toujours en train d'invoquer leur "passion", on sait que la passion ne favorise pas le dialogue et l'ouverture d'esprit...

XK : « Depuis les dragonades et le génocide vendéen, en France on aime bien diriger d'en haut et on a le goût des grands principes, même et surtout lorsqu'ils sont incompris, rejetés ou s'avèrent inapplicables à la base. »

Vous avez raison, aux chiottes la DUDH, vive les traditions locales ! Avec des gars comme vous on en serait toujours à la culture acheuléenne, ah dame c'était le bon temps !

XK : « Je les trouve gentils et accommodants nos braves landais qui supportent qu'on vienne ainsi sur leurs terres (violation de propriété). Il y a peu, on nous prétendait vertueusement à propos de Rodilhan que «l'on ne peut et ne doit se faire justice soi-même.». Certes, mais alors, ce vertueux principe doit-il fonctionner à sens unique? »

La différence qui semble vous échapper, cher Monsieur Klein, c'est que dans les zones cynégétiques hexagonales de non droit, où le braconnage se perpétue sous couvert de tolérance préfectorale et ministérielle, les gardes de l'ONCFS ou la maréchaussée ont consigne de fermer les yeux. Par conséquent il est parfaitement loisible de chercher à les leur faire ouvrir. A moins que vous ne soyez partisan d'une République bananière où les lobbies, tauromachiques ou cynégétiques, dictent leurs lois aux décideurs.
Allez, à "3" vous m'entonnez le refrain sur les traditions et les cultures locales contre l'État jacobin et les oukases bruxellois : 1...2...3 !!!

XK : « Quelques petites frictions sur le museau façon première ligne, un cartouchage d'arrière train au gros sel ou bien la promotion de la randonnée pédestre par dégonflage de pneumatiques serait certainement de nature à décourager les bonnes volontés. Le bestialiste aime bien la provocation quand il est assuré qu'elle ne lui coûtera rien. Cette engeance goûte infiniment moins le risque, c'est l'une des raisons de son aversion pour la corrida. »

Poser son gros cul sur des étagères, ou flinguer des cocottes entre deux rasades, pour sûr ça c'est du risque, que dis-je, c'est l'aventure ultime, rien que d'y penser j'en ai la chair de poule ! Je prends soigneusement note en tout cas de vos incitations à la violence façon caillera des técis. Si les antichasse n'étaient pas non violents, vu l'âge moyen et la condition physique moyenne des chasseurs, les frictions de museau ne tourneraient certainement pas à l'avantage de ceux-ci, croyez-moi.

XK : « Évidemment, les têtes pensantes «zanties» apprécieraient de disposer d'un martyr à la cause, à condition bien sûr qu'il ne s'agisse pas de leurs petites personnes: les généraux contemporains sont rarement en première ligne quand cela chauffe. »

Si vous connaissiez un tant soit peu le monde de la défense animale, vous auriez reconnu dans l'arène de Rodilhan certains « généraux ». Mais vous adorez causer dans le vide, comme votre frère ennemi boucalais.
C'est humain.

Anonyme a dit…

aaaahhhhh, on commençait à ronronner aaaaaannnnd...djonpol's back. and il est pas content. chouette.
alors comment va ce cher De Crépy, t'sais ton collègue en agit-prop ? et t'sais aussi quoi djonjaune, j'ai eu des infos sur le taurillon en laisse. ahahahahahahahaha !!! quelle rigolade. allez,je vais pas te faire caguer avec de la généalogie taurine mais l'animal en question c'est un peu comme si on parlait de fromages et qu'on présentait la belle des champs ou la vache qui rit. ou pinard et qu'on nous portait du vieux papes ou du tariquet.la reata de la bestiole est à pleurer. allez, on va être gentil on va dire qu'il l'a sauvé. si ,si...
du toro-piscine.
tu lui diras, hein ?
good bourre my djonpol.

Jean Sébastien Baratapas

Jean-Paul Richier a dit…

@Jean Sébastien Bardeputas

A Crépy, les corridas désignent des courses à pied, mon chouchou d'amour, faut suivre...
En revanche, non loin s'y déroulent des chasses à courre, qui sont de la même farine que les corridas de bovins.

Pour ce qui est du taureau de Christophe Thomas, je vois bien qu'il vous défrise, mon roudoudounet, mais je vous rassure, il y a des antécédents :
http://www.youtube.com/watch?v=2Pg1os9TMZw
http://www.youtube.com/watch?v=WiZofVakLgA
http://www.youtube.com/watch?v=iFSqPNlPzCg
http://www.youtube.com/watch?v=oQLuB2ZRMxk

Détail : ces vidéos sont dues à des taurins. A qui se fier mon pauv' Monsieur !!

Mais si vous avez des commentaires, nous sommes tout ouïe, ma petite pupuce : balancez les identifiants de la bestiole et documentez sa généalogie.

Ah, en français "reata" se dit "lignée", mon poulet en sucre.
De rien.