Humeurs taurines et éclectiques

jeudi 2 juin 2011

Là où il y a Fadjen, il y a du plaisir.

Dans le numéro 225 d'avril 2011 du magazine Sciences Humaines, on pouvait lire deux articles tout à fait édifiants.
Un entretien sur «Les ambiguités de la compassion» avec Didier Fassin (anthropologue, sociologue et médecin, professeur à Princeton et directeur d'études à l'E.H.E.S.S.), mais surtout un article de Christophe TRAÏNI, «Pourquoi militer?» (Maître de conférence à l'IEP d'Aix en Provence qui vient de publier «La cause animale (1820-1980). Essai de sociologie historique»).

Christophe TRAÏNI après avoir rappelé les travaux précurseurs de Mancus OLSON: «La logique de l'action collective» 1965) qui expliquait «qu'un militant ne participe à un groupement qu'à condition d'y trouver un bénéfice personnel» propose de s'interroger sur «les différentes manières dont le militantisme de solidarité prolonge des sensibilités que les acteurs doivent à leurs parcours antérieurs. [...] L’opposition à la tauromachie, par exemple, offre à ses sympathisants la possibilité d’éprouver des états affectifs qui alimentent leur satisfaction de participer à un engagement, tout compte fait, bien plus coûteux que rémunérateur. Ce sont d’abord des réactions immédiates, tels le dégoût et la colère, par lesquelles le corps réagit aux images répugnantes des corridas, mises en exergue à des fins de dénonciation. À celles-ci s’ajoutent des émotions réflexives, qui impliquent une introspection évaluative de nature cognitive, morale ou esthétique.»

Christophe TRAÏNI conclut ainsi: «L’engagement contre la corrida permet d’éprouver une gamme très étendue d’émotions réflexives. Il y a ainsi la répulsion, l’indignation et le mépris à l’endroit des aficionados, l’attendrissement et la compassion pour les taureaux martyrs, et la délectation que procurent les textes littéraires, les musiques et les images stigmatisant la tauromachie. La défense des animaux donne aussi le sentiment d’épouser une noble cause, autorise à énoncer des jugements philosophiques généraux et à éprouver la fierté de s’apparenter à de grands précurseurs comme Victor Hugo ou Émile Zola. Il y a aussi l’estime réciproque et l’enthousiasme d’agir de concert que l’on trouve au sein du groupe des militants… Ces derniers apprécient d’autant mieux ces émotions qu’elles prolongent et altèrent les sensibilités qu’ils doivent à des expériences sociales préalables parfois très variées. De fait, l’opposition à la corrida est capable de rallier aussi bien des enseignants laïcs attachés à l’idéal d’éducation du peuple, des évangélistes déterminés à éprouver leur foi, d’anciens gauchistes libertaires valorisant la dénonciation de toute forme de domination, que des dames soucieuses de bienfaisance ou de tendresse animale…
Toutefois, ces sensibilités préexistantes sont des conditions nécessaires mais pas suffisantes pour expliquer un engagement durable au sein des organisations : l’engagement exige en effet un incessant travail militant. Ce dernier contribue autant à la transformation personnelle de ceux qui s’y emploient qu’à l’édification de problèmes publics justifiant la mobilisation du plus grand nombre. Il entraîne l’apprentissage de multiples connaissances et savoir-faire tactiques, dont nous devons reconnaître qu’ils conditionnent le devenir des mobilisations. Ce savoir-faire tactique relève, en grande partie, du calcul. Cependant, cette rationalité instrumentale n’est qu’un effet secondaire de l’engagement et non pas la cause censée pouvoir l’expliquer. Les militants sont aussi des stratèges, mais en matière d’engagement, il ne faut pas confondre le pourquoi et le comment.»
***
La rationalité comme effet secondaire et non comme cause première s'inscrit donc comme un processus de justification et d'organisation a posteriori de ce qui procède primitivement de la seule et exclusive émotion.
Tout cela rejoint une formulation simple qui me sert au quotidien de grille d'analyse sommaire et immédiate des situations: «Lorsque quelqu'un s'engage dans une action, c'est qu'il y trouve toujours un intérêt.».
Du bon sens me direz-vous, confinant à l'enfoncement de portes ouvertes!
Certes, à condition de ne pas envisager toutes les conséquences du postulat.
Lorsque l'on évoque le mot «intérêt», la plupart des interlocuteurs entendent «intérêt matériel ou pécuniaire» et protestent de la gratuité des intentions.
Or, cet aspect là des choses s'avère bien minoritaire dans la réalité au regard des «bénéfices attendus» ou des gratifications que procurent des babioles telles que l'estime de soi, la reconnaissance sociale, enfin tout ce qui procède du NARCISSISME.
NOUS voulons à tout prix ignorer qu'une immense partie de nos engagements relèvent, en fait, du soin tout particulier que nous portons à nous même, même si l'intérêt ou la compassion ne représentent en fait qu'un alibi avec lequel nous leurrons les autres et surtout nous mêmes.
Faut-il pour autant renoncer, à partir du constat déprimant que notre altruisme n'est qu'une manière de s'aimer, de se déculpabiliser, de se valoriser?
Sûrement pas! Mais il convient de ne pas en être dupe...

La dictature contemporaine de l'émotion et du sentimentalisme vient rompre plusieurs siècles de marche vers la raison. Une raison qui avec Freud et la psychanalyse a su identifier et reconnaître l'existence et le rôle prépondérant des pulsions, les dégageant de leur gangue morale pour en expliquer les ressorts.
Avant, du temps des «humanités», on était plus «raisonnables», car on savait pouvoir être plus fous...
Le plus bel aboutissement de la raison s'impose avec la reconnaissance de l'empire prépondérant du monde des pulsions, une réalité que nos contemporains refusent généralement d'admettre.
***
Quand je vois les images d'un gugusse qui joue à la poupée avec un taurillon (Fadjen), la première pensée -sommaire je le reconnais- qui me vient pourrait se résumer à: «Pauvre garçon qui n'a pas compris que pour ça il existe des femmes, et que ce sont les femmes qu'on mignote ainsi!»
Quand on lit sur le site de «Poupoune au pays des navets» (l'inoubliable chef d'oeuvre de niaiserie enfantine de mes jeunes années, qui m'attendrit toujours) les motivations profonde d'un enfant attardé (http://www.sauvons-un-taureau-de-corrida.com/page90.html) sous le titre ô combien révélateur «Quelle drôle d'idée?», on ne peut que s'affliger de voir ainsi dévoilé, sans pudeur et sans vergogne, le récit affligeant d'une aventure parfaitement régressive.
Notre brave breton s'est coincé le compteur à l'âge de 7 ou 8 ans à la simple contemplation d'une affiche de corrida dans un bistrot. Abus précoce de calva ou de chouchenn ayant entraîné un delirius tremens? On sait la Bretagne portée sur l'enrichissement systématique en octane des biberons, et sur le hit parade de l'alcoolisme populaire, ceci pouvant expliquer celà!

Non content d'exhiber sans complexe les pitoyables témoignages de son immaturité et de son retard mental, Tintin s'en vante et entreprend à travers la Bretagne, région taurine bien identifiée, la tournée triomphale de l'expression impudique de son état infantile et d'un comportement littéralement «dénaturé». Que ne vient-il chez nous, dans deux ou trois ans, quand la bestiole affirmera son caractère, sa vraie NATURE et non sa nature dénaturée?
Que veut-il prouver?
Que de tout temps à jamais l'homme, montreur d'ours, dompteur de fauve, a réussi à apprivoiser des animaux sauvages?
Qu'ignorant la foison des textes ou la riche iconographie existante, des toros de combat ont toujours fait l'objet d'affection, avant ou après avoir combattu vaillamment dans l'arène?

 Julio ROBLES, torero
Hubert YONNET, ganadero
Que traiter ainsi un animal, c'est en fait lui manquer de respect?
Et oui mon petit, il y a un âge où l'on doit dépasser Bambi, Lassie et  autres Crin Blanc. C'est la vie! Et c'est la mort!

Je n'aime guère l'emploi du mot décadence, mais à considérer notre monde, il me vient sans cesse à l'esprit...
Xavier KLEIN

Pour les fans, la couverture de Poupoune:
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35 commentaires:

pedrito a dit…

Cher Xavier,
Mon séjour en Armorica a-t-il inspiré ces passionnantes lignes dont je viens de me délecter?
A ce propos, ces "amis des bêtes", pour qui il m'arrive d'ailleurs d'éprouver quelque sympathie, tellement ils me paraissent en manque d'épicurisme, me font penser à ces évangélistes des chaines télé spécialisées dans le bourrage -oecuménique- de crâne, et qui gesticulent en se tortillant le croupion et en ouvrant les bras au ciel, croyant ainsi de cette manière communiquer leur foi et la faire partager.
Les uns et les autres paraissent assez pitoyables.
Salut à toi et aux amis de ton blog.
Samedi, Alès et ses arènes du Tempéré. El Gazanito y Gisella nous offrent leur hospitalité coutumière pendant deux jours dans leur magnifique mas de Sommières: que suerte tengo.

Viva los toros!

El Chulo a dit…

oh combien j'admire ta combativité!

pedrito a dit…

Pardon pour les Alésiens: Arènes du Tempéras!!! Et non du "Tempéré"!
Compañero y amigo Chulo: combativité, peut-être. Besoin d'espérer, de lutter, d'"y" croire, sûr!

Jean-Paul Richier a dit…

Monsieur Klein,

J'avais cessé d'intervenir depuis le 6 janvier suite à vos pulsions censoriales. Votre mise en cause déplacée dans cet article de Christophe Thomas, et son taureau nommé Fadjen, m'oblige en quelque sorte à déroger à ma décision. Anastasiez-moi si vous voulez, au moins vous m'aurez lu.

Un mot d'abord, tant qu'à faire, sur la première partie de votre intervention, à propos des articles de l'excellente revue Sciences Humaines, laquelle sait mettre à portée de tout public des données qui ne vont pas de soi.

Didier Fassin, anthropologue, sociologue et médecin, a prolongé le concept de "biopouvoir" de Michel Foucault (le pouvoir du politique sur les corps et les populations), par le concept de biolégitimité", à savoir la légitimation des questions publiques (sociales et politiques) par leur dimension médicale. En notre époque où la rationalité économique est l'ultima ratio de toute problématique, la reconnaissance accordée à l’argument du corps, de la santé, de la souffrance, devient peut-être, par la force des choses, le dernier langage légitime pour aborder autrement les questions sociales ou politiques.
Didier Fassin parle ainsi de la "sanitarisation du social". Si cette sanitarisation se réfère d'abord au corps souffrant, elle inclut à l'évidence dorénavant le psychisme souffrant. Nous en avions eu un exemple spectaculaire lors de l'affaire des suicides de France Télécom. On savait avec Durkheim depuis la fin du XIXème siècle que le suicide, en plus d'être une question psychiatrique, était une question sociologique. En ce début du XXIème siècle, il est avec ces affaires en passe de devenir une question politique.
Et plus généralement, la souffrance psychique est en passe d'acquérir une dimension politique.

L'article de Christophe Traïni traite plus précisément du militantisme, et du militantisme animal. Il est tout à fait légitime d'élaborer des approches sociales et/ou psychologiques du militantisme animal, tout comme, à l'inverse, de l'exploitaton animale. Cet article trop court donne d'ailleurs envie de lire son livre "La cause animale. Essai de sociologie historique".

Vous semblez découvrir que lorsque quelqu'un s'engage dans une action, c'est qu'il y trouve toujours son compte. C'est en tout cas une évidence incontournable pour tout matérialiste athée.
Vous semblez découvrir que la raison et l'émotion sont intimement liées. C'est là aussi une évidence que les bouquins d'Anotonio Damasio destinées au grand public ont, peut-on penser, contribué à faire reconnaître. L'affectif et le rationnel, Monsieur Klein, sont chez l'individu humain les deux faces d'une bande de Möbius, si vous voyez ce que je veux dire.
Heureusement, vous précisez quand même que cela confine à l'enfoncement de porte ouverte.

Vous avez quand même du mal à vous y retrouver, puisqu'alternativement vous m'invitiez à sortir du pathos et me reprochiez mon excès de rationalité. D'ailleurs je vous en avait fait la réflexion dans un de mes derniers messages, qui n'avait pas eu l'heur d'obtenir votre imprimatur...

Bien entendu, en bon taurin, vous nous servez l'incontournable refrain sur "La dictature contemporaine de l'émotion et du sentimentalisme". Vous savez, on peut balayer d'un revers de main l'éthique qui fonde la DDHC et la DUDH, ou le décret du 27 avril 1848, ou les Conventions de Genève, et décider que ce ne sont au fond que des bla bla dégoulinant de bons sentiments qui méconnaissent la nature profonde de l'homme.

Et comme vous le dites, Freud a cherché à expliquer les ressorts du fonctionnement humain, mais vous télescopez logique explicative et logique normative. Si un gus défonce la tronche à sa femme et se fait sucer par sa fillette, on ne va pas se contenter de conclure "ah, ben c'est ses pulsions,faut comprendre !"

Jean-Paul Richier a dit…

Venons-en à ce que fait sortir de ma tanière.

La façon dont vous vous viardisez (ou enviardez, à votre choix), dès qu'il est question de remettre en cause votre passion, est extrêmement frappante. L'insinuation, l'insulte et la mauvaise foi volent bas. C'est d'autant plus déconcertant de votre part que la lecture de nombre de vos articles montrent que, lorsque vous le voulez, l'intelligence et la culture sont au rendez-vous.

Figurez-vous que je connais Christophe Thomas, qui demeure non loin de ma terre natale, dans le pays de Brocéliande, où comme chacun sait tout peut arriver. Je connais aussi naturellement son sympathique taurillon.
Je vous rassure, Christophe Thomas est un garçon qui a la tête sur les épaules et qui sait ce qu'il fait. Ses mamours avec le taurillon ressortissent à une démarche de communication visant à casser l'image de fauve que se plaisent à entretenir les taurins. Et ça vous défrise. Il ne s'est pas plus "coincé le compteur" que moi, et n'a pas non plus fait sienne la tradition bretonne de consommation éthylique (toute tradition n'est pas bonne à assumer, si vous voyez ce que je veux dire). Il est loin d'être "immature ", et quant à son "retard mental", pour être transporteur routier, son intelligence en donnerait à revoir à plus d'un. Excusez-le, hein, tout le monde ne peut pas occuper la fonction prestigieuse de proviseur de collège.

Quant à la "dénaturation" de la bestiole, je vous rappelle que cet animal sélectionné par l'homme sur des générations ne peut guère être qualifié d'animal naturel . Et un animal domestique, outre d'être à l'échelon spécifique le fruit d'une sélection, va également être à l'échelon individuel le fruit de ses interactions avec l'homme.

Pour conclure, si la "décadence" de "notre monde" vous insupporte, je vous l'ai déjà répété (mais vous n'avez jamais pu vous résoudre à le mettre en ligne), ne perdez plus votre temps : allez faire de l'escalade à mains nues en Afghanistan, partez pour une croisière en solitaire au large de la Somalie, payez-vous un circuit camping dans le Darfour. Ou rendez vous utile, prenez un taxi pour Tobrouk.

Bien à vous

jenofa a dit…

Pauvre, pauvre, pauvre, Monsieur Klein! Il était quasi-impossible de penser que vous puissiez tomber plus bas. Et pourtant---!

Xavier KLEIN a dit…

Ca c'est de l'argument Jenofa!
Et puissant en plus...
Aussi bas que je puisse tomber, il semble que je ne puisse vous y rejoindre.
En tous cas, encore fois, mouche, vu les réactions!!!

Lilou a dit…

Comme le dit fort bien Henri Laborit dans son merveilleux ouvrage Eloge de la fuite , « toute pensée, tout jugement, toute pseudo-analyse logique n’expriment que nos désirs inconscients, la recherche d’une valorisation de nous-mêmes à nos yeux et à ceux de nos contemporains.» Personnellement je suis tout à fait d’accord avec cela, qui pourrait d’ailleurs être une assez bonne façon de reformuler votre discours, sauf que… Monsieur laborit n’indique nulle part que cet axiome de base soit exclusivement applicable aux homo sapiens militants. Alors, vous qui dénoncez la paille dans l’œil des « sentimentaux » mais me semblez bien incapable de voir la poutre dans le vôtre, quelles sont vos motivations, à vous, monsieur Klein? (Ou bien échapperiez-vous à cette règle universelle ?) Et surtout : pourquoi n’appliquer votre brillante « démonstration » qu’aux défenseurs des animaux… Car il me semble que côté « régression infantile » il y aurait fort à dire des costumes de poupées, ballerines et autres petites chaussettes blanches à ruban des torréros ! Côté « narcissisme » comment qualifier leur besoin viscéral, quitte à y risquer (soi-disant…) leur vie, de s’exhiber au milieu d’une arène sous les yeux de milliers de spectateurs ? Côté « gratifications » ou « bénéfices attendus » croyez-vous SERIEUSEMENT que les gens qui sont renversés par la détresse d’un être vivant en train de se faire torturer soient taxables de rechercher ce que vous appelez « des babioles telles que l'estime de soi ou la reconnaissance sociale », quand dans le même temps l’auteur de ces actes (et payé pour les commettre !) serait, lui, par contre, dédouané de tout soupçon à ce sujet ???
Quand vous parlez du temps des « humanités », le temps d’avant « la dictature contemporaine de l'émotion et du sentimentalisme », parlez-vous (qu’on soit bien d’accord) de ce temps ou l’homme blanc considérait l’homme noir comme un esclave et s’accordait légalement droit de vie et de mort sur lui ? Du temps où les femmes étaient également considérées comme des êtres inferieurs, du temps où par exemple la constitution leur refusait le droit de vote ou celui de travailler sans l’accord de leur mari ? Est-ce de ce temps là que vous avez la nostalgie ? (Au vu de votre remarque «Pauvre garçon qui n'a pas compris que pour ça il existe des femmes, et que ce sont les femmes qu'on mignote ainsi!» votre mépris des femmes semble il est vrai assez évident… Ce n’est pas moi qui ai mis « pour ça » en gras, c’est vous…) Alors de quelles pulsions parleriez-vous, en tant semble-t-il que spécialiste de la question, pour expliquer les racines profondes du racisme et du sexisme ? Le spécisme, (idéologie qui justifie l'utilisation des animaux par les humains de manières qui ne seraient pas acceptées si les victimes étaient humaines) me semble malheureusement leur être fort lié, tant il est vrai qu’il s’agit dans tous les cas de la volonté de ne pas prendre en compte les intérêts de certains individus au bénéfice d'autres, et ce sous des prétextes arbitraires. suite dans le commentaire suivant.

lilou a dit…

Pour terminer mon propos, qui est de vous amener à réfléchir sur les énormités que vous proférez avec tant d’aveuglement que c’en devient pathétique, une petite révision de la théorie freudienne visiblement s’impose : chez le tout petit enfant, c’est le plaisir de succion du stade oral primitif qui fait naître les premières pulsions destructrices (qui se proposent de sucer à mort, de vider, d’assécher…) Leur succèdent, avec le second stade oral, les pulsions de dévoration. Ensuite, à la première étape du stade anal, correspondant au plaisir de l’expulsion, apparaissent les pulsions d’anéantissement et de destruction. Et enfin, la seconde étape de ce stade anal, correspondant au plaisir de rétention cette fois, verra apparaître les pulsions de contrôle et de domination.
Tout ceci se passe pendant le tout premier âge. La cruauté dont font encore preuve beaucoup d’enfants vers 4 ou 5 ans (démembrement de petits animaux, queues coupées, ailes arrachées, bestioles écrasées etc) est sensée passer avec les années. Chez les gens normalement équilibrés, s’entend. Mais… Dominer, détruire, vider de son sang… C’est drôle, cela me rappelle un spectacle…
Par contre, j’ai beau lire et relire Freud et ses successeurs, rien qui corresponde au comportement de Christophe : empathie, attitude protectrice, sentiment de responsabilité (à l’égard d’un animal domestique, donc dépendant…) ne semble être l’apanage de l’enfance…
Dans le langage des pulsions, qui tous nous emplissent, nous influencent, nous dirigent, il est évidemment combat entre la pulsion de vie et la pulsion de mort. Que vous soyez excité par l’érotisme macabre de la corrida, cela semble clair à tout le monde, mais par respect pour les taureaux de combat que l’on a entravés pour scier leurs cornes à vifs avant de les envoyer dans l’arène, qui ont eu les yeux remplis de vaseline pour altérer leur vue, les narines remplies de chiffon pour altérer leur souffle, et qui meurent noyés dans leur sang par la perforation de leurs poumons, par respect pour leurs heures de souffrances et leur agonies sur le sol des arènes, par respect pour leurs carcasses treuillées et laissées dans un coin obscur pendant que les humains ensuite ripaillent, n’employez pas le mot « affection ». Cela m’affecte. Et cela détonne dans votre champ lexical, parmi « navet, niaiserie, attardé, sans pudeur, alcoolisme, exhiber, pitoyable, immaturité, retard mental, impudique, dénaturé » et j’en oublie. J’ai bien noté, cela semble être l’idée générale de votre intervention, que vous avez été « affligé » d’un récit « affligeant. » Moi c’est votre manque de lucidité sur vous-même qui m’afflige…

Aurel a dit…

La lutte continue contre la corrida plus que jamais! Je le souhaite qu'elle ne soit pas inscrite dans le patrimoine français ça serait une honte internationale!

gualyvo a dit…

Votre torchon ne mérite même pas d'être lu.
A vous lire je me demande si vous savez que les sentiments existent, que tout être viviant humain ou animal pssède un coœur qui aime et qui souffre, mais je craint que, pour ne pas avoir compris les sentiment qui lient l'homme à l'animal et vice versa, vous ne fassier exeption à la règle, et qu'a la place du palpitant vous ne possédez qu'une bille de silex.
Pauvre de vous.

Xavier KLEIN a dit…

Que de «rationalisations» laborieuses pour tenter de justifier l’injustifiable d’un type qui prend son pied avec un taurillon! Il est vrai qu’on n’est pas là dans le discours mais dans la réalité d’un acte, sans commentaires, juste des images et une musique de circonstance.
Mais c’est sûrement bien puisque en fait c’est de la «com».
Il est vrai également que les «gens de toros» le prennent également (leur pied), d’une manière tout aussi singulière, dans l’expression de pulsions «moralement» moins «recommandables» ou «correctes» (sadisme, masochisme, domination), dont personnellement (il faudrait quand même parcourir le présent blog…) j’assume pleinement la réalité.
D’où le soulignement en gras d’une formule moult fois répétées: «il convient de ne pas en être dupe.».
Faut-il encore le répéter? J’identifie et j’assume complètement l’ensemble des pulsions mobilisées en corrida. Sauf que d’une part je ne les «moralise» pas (j’observe) et d’autre part, je ne me fais aucune illusion sur celles qui animent les autres, notamment le PROPRIETAIRE de Fadjen. C’est toute la différence entre nous. Et c’est la mise en exergue de la tartufferie des «zantis».
Il est donc inutile de dérouler de longs développements argumentatifs et j’ajouterai moralisateurs qui ne répondent nullement à la question centrale, bien gênante il est vrai pour des «psys» honnêtes: «Est-ce une manière d’être avec et de traiter un animal domestique certes, mais pas de compagnie?». N’y a t-il rien qui vous dérange dans un tel comportement?
La vivacité et la multiplicité des réponses apportées à une question posée sur un blog taurin, dont les «zantis» pourraient (et devraient!) se contrefoutre, tend à me donner à penser qu’ils «se grattent là où ça démange». Certaines réactions en disent plus que l’action qui les motive. J’ai donc le sentiment d’avoir touché -encore une fois- le point sensible de donner à voir, ou plutôt de donner une interprétation à un discours apparemment innocent.

Encore une fois JP me ressort des comparaisons dont il sait que je ne les validerai jamais, avec, par exemple, les Conventions de Genève, qui je le rappelle se préoccupent des rapports entre humains.
Je serai parfaitement disposé à le suivre le jour où il parviendra à les faire signer par les moustiques qui viennent me harceler depuis que les beaux jours sont revenus.
Non ! Mauvais exemple : les moustiques ne sont pas des animaux sensibles. Alors par les rats (sensibles et intelligents eux) qui viennent boulotter mes provisions dans la grange, ou le renard qui vient déguster les poules de mon voisin. Malheureusement Genève, ils ne connaissent pas eux! Les casques bleus non plus!
Ah cher JP, splendide animal, mais pas bête pour autant…
Enfin je parviens à comprendre la confusion des genres avec ce parallèle final délicieux induit par la comparaison avec un type qui «défonce la tronche à sa femme et se fait sucer par sa fillette». A ces aficionados! Violence conjugale et pédophilie incestueuse latentes… Sans compter les autres gentillesses.
Pour conclure sur le même ton caricatural que JP, dans un argument ravageur et définitif: «si la «violence et l’inhumanité» de «notre monde» vous insupporte, ne perdez plus votre temps : allez faire retraite dans un ashram jaïn, partez jouer les empêcheurs d’égorger rituellement les moutons en Arabie Saoudite, ou mieux allez manifester contre les hécatombes sanglantes et rituelles de thon rouge aux Philippines».

Lilou, le cinquième élément? Sortez de l’imaginaire bessonien primaire et renseignez-vous avant de colporter des âneries sans nom (vaselinage des yeux des toros, chiffon dans les narines) dont l’inanité discrédite totalement votre discours.
J’organise des corridas et ce que vous dites n’a aucun sens. Je vous invite à lire (ou relire) Fontenelle et sa «dent d’or»: «Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause».

el chulo a dit…

Xavier,

sur le fond tu le sais bien je n'en ai rien à faire. on peut détester la corrida, la tolérer et l'aimer. la prétention d'imposer à un quelconque patrimoine tout comme d'interdire, je n'ai toujours pas bien compris au nom de quoi, m'indisposent également.

je vois souvent des allumés qui élèvent des tigres ou des lions au biberon sans se soucier de ce que sera leur sort après.

cet anthropomorphisme m'effraie un peu. et surtout me paraît peu convaincant, chez des gens d'une telle qualité humaine et intellectuelle.

refuser au vrai taureau de combat son qualificatif de "fauve" est une anerie. même si, chez les aficionados, les conditions de l'élevage font débat, avec une vieille crainte de "domestication".

Lilou a dit…

Plus facile de répondre à Jénofa qu'à Jean-paul Richier, hein?

Xavier KLEIN a dit…

Non, plus (trop?) long.

el chulo a dit…

Quoi Lilou, il ou elle est bien jenofa. il ou elle cause sans se soucier d'enrober le tout de passionnantes élucubrations qui vous feraient vous ruer sur un tube daspirine.

Marc Delon a dit…

C'est marrant leur façon de faire, en formation... comment pourrait-on dire, pas en tortue, non, en fer de lance peut-être, avec l'envoi déclencheur du plus capé en neurones dont il faut quand même se taper le charabia universitaire introductif avant de voir pointer un argument, puis derrière, un tantinet abritées, les petites mains ou grandes bouches qui doivent lui faire cuire les gâteaux de la kermesse et lui tricoter des cache-cols en laine d'animaux gérés vifs, bien sûr.

Non ,moi je viens juste ici par devoir citoyen, pour protéger Christophe Thomas le super intelligent routier qui n'hésite pas à faire pipette avec la fourrure du gentil taurillon devant la camera (ce que ma fille de huit ans ne fait déjà plus). Je viens m'acquitter en quelque sorte, d'une non-dénonciation de mise en danger, si ce n'est de crime potentiel. L'éleveur Cyril Colombeau qui ne savait pas ce qu'il faisait lui, étant professionnel en Camargue, a été tué par un taureau qu'il avait élevé tout petit au biberon. Il s'en méfiait juste un peu moins que les autres. Cette inattention lui a été fatale. Mais j'ai l'impression d'avoir déjà raconté l'histoire : ça ne fait rien, il faut les répéter, parfois.

Voilà Christophe, faite bon usage de l'info.

Maintenant, de même que ce fait divers ne m'incline pas à penser qu'il sera toujours impossible de domestiquer un taureau, je ne comprends pas trop ce que Thomas cherche à prouver en câlinant un taurillon... ?
Que si on n'est pas vilain avec eux ils sont gentils avec nous ?

Quinze morts par an : ce n'est pas le chiffre des toreros morts dans l'arène, non, mais celui des agriculteurs tués en une année en France par leurs taureaux... dont ils ne prétendent jamais que ce soient des fauves... C'est un conseiller de la chambre d'agriculture de l'Aude qui me l'a affirmé il y a une semaine.

je suis persuadé qu'il y a de grands intellectuels très érudits qui arrivent à bloquer leurs raisonnements de haute volée sur des faits très ... bovins.

Jean-Paul Richier a dit…

Cher Monsieur el chulo, cher Monsieur Delon,

Lorsque je n'enrobe pas mes interventions de « passionnantes élucubrations » ou de « charabia universitaire », mais que je m'exprime comme vous sur un mode plus incisif et plus coloré, Monsieur Klein m'anastasie, comme ce fut le cas il y a quelques mois. Le cher homme, quel que soit son souci de donner la parole à chacun, n'en trie pas moins les contributions selon deux poids deux mesures. C'est humain.

Par conséquent, arrangez-vous avec lui, et tenez-moi au courant.

Par parenthèse, pointer dans le sillage de Didier Fassin que la souffrance psychique est en passe d'acquérir dans la société actuelle une dimension politique me semblait intéressant, notamment sur ce blog qui traite parfois de vrais problèmes de société. Mais excusez-moi d'avoir eu la naïveté de penser qu'un sujet non tauromachique pourrait vous concerner. Et heureusement que je n'avais pas la place de me référer à Boltanski pour commenter Christophe Traïni, qu'est ce que j'aurais pas entendu !

Un abrazo.

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « "Est-ce une manière d’être avec et de traiter un animal domestique certes, mais pas de compagnie?". N’y a t-il rien qui vous dérange dans un tel comportement ? »

La qualification "de compagnie" n'est pas biologique, elle est anthropologique. L'homme peut octroyer cette qualification à l'animal qu'il veut. Il suffit d'apprivoiser comme il faut un animal pour qu'il devienne "de compagnie". Et éventuellement de le sélectionner, comme le Canis lupus familiari. Ainsi, le même Oryctolagus cuniculus peut être destiné à la chasse, à l'alimentation, à l'expérimentation, à la prestidigitation ou à la compagnie.
Le seul souci qui m'anime dans ce contexte est que les besoins biologiques de la bestiole ne soient pas trop malmenés. Ici le taureau est sans doute privé d'interactions sociales avec ses congénères. Ça va vous faire pleurer, hein, vous qui êtes un grand sensible ?

XK : « La vivacité et la multiplicité des réponses apportées à une question posée sur un blog taurin, dont les "zantis" pourraient (et devraient!) se contrefoutre, tend à me donner à penser qu’ils "se grattent là où ça démange". Certaines réactions en disent plus que l’action qui les motive. J’ai donc le sentiment d’avoir touché -encore une fois- le point sensible »

Vi vi : on insulte, ça suscite évidemment des réactions, notamment de la part de ceux qui connaissent l'insulté, et on s'empresse de conclure "Aha, j'ai touché quelque chose !!".
Quoi d'autre ?

XK : « [...] les Conventions de Genève, qui je le rappelle se préoccupent des rapports entre humains.
Je serai parfaitement disposé à le suivre le jour où il parviendra à les faire signer par les moustiques qui viennent me harceler depuis que les beaux jours sont revenus.
Non ! Mauvais exemple : les moustiques ne sont pas des animaux sensibles. Alors par les rats (sensibles et intelligents eux) qui viennent boulotter mes provisions dans la grange, ou le renard qui vient déguster les poules de mon voisin. Malheureusement Genève, ils ne connaissent pas eux! Les casques bleus non plus!
»

J'ai affaire dans le cadre de mon travail de psychiatre public à des personnes foutrement incapables de signer quoi que ce soit ou de comprendre quoi que ce soit aux Conventions de Genève, rapport à des dysfonctionnements cérébraux innés ou acquis. Il ne me viendrait pourtant pas à l'esprit de les empoisonner ou de leur tirer dessus quand elles m'emmerdent, ou de les harceler pour m'amuser. Le bon vieil argument des devoirs inhérents aux droits trouve vite ses limites, il faut trouver autre chose, Monsieur Klein.

XK : « "si la "violence et l’inhumanité" de "notre monde" vous insupporte, ne perdez plus votre temps : allez faire retraite dans un ashram jaïn, partez jouer les empêcheurs d’égorger rituellement les moutons en Arabie Saoudite, ou mieux allez manifester contre les hécatombes sanglantes et rituelles de thon rouge aux Philippines". »

La violence et l'inhumanité de notre monde ne m'insupportent pas, puisque j'y participe de mille et une manières, Monsieur Klein. Je n'ai donc quant à moi nul besoin de faire retraite.
Je combats les égorgements rituels en Europe, malencontreusement soutenu par une frange politique dont les arrières-pensées ne sont pas les miennes, mais en terre musulmane, je me contente de soutenir ceux qui les combattent sans m'en mêler de trop près, ce qui serait totalement contre-productif pour des raisons que je ne vous détaille pas.
Quant au Festival du thon de General Santos City, auquel j'imagine vous faites allusion, j'avoue que la comparaison avec la corrida est pertinente, puisqu'en fait de "rituel", il s'agit d'une fête résolument commerciale et touristique, tout comme les férias.
Vi vi, je sais, ça ne saurait concerner l'élite des aficionados de verdad qui fréquente votre blog...

Anonyme a dit…

http://youtu.be/qqxUyWEjOZY

Anonyme a dit…

Mais quelle haineux vous faites...c'est pitoyable! Cela ne m'étonne pas avec en tête le pédophile pervers ministre de la torture...quelle HONTE et au fait, qu'importe si vous ne postez pas mon commentaire, au moins vous l'avez lu, c'est ce qui compte

Ludovic Pautier a dit…

le cauteleux Djonpol's back.
bon, c'était quoi ce " mode plus incisif et plus coloré" ayant laissé libre cours aux "pulsions censoriales" ( mais quel litotolâtre vous faîtes bordel de nouille à Q )de Don Xavier ?
je remarque quand même que le mot "pulsion" associé à un terme évoquant la justice, l'enseignement...valeurs de la communauté des citoyens renvoie à votre dernière phrase tel un écho , où là vous nous renvoyez au " gus" qui" défonce la tronche à sa femme et se fait sucer par sa fillette". des pulsions mais cette fois-ci qui nous metttent hors de la cité. Comme vous savez vous y prendre, fin dialecticien.

ludo

ps : "Et heureusement que je n'avais pas la place de me référer à Boltanski pour commenter Christophe Traïni". non ,non ,c'est Traïni lui-même qui cite Boltanski pour commenter ses propos. il ne vous a pas attendu.

Xavier KLEIN a dit…

Et oui, comme dirait l'autre, je suis un animal à poil haineux.
Bien le lien: dans le genre animaux dénaturés on ne fait pas mieux.
Très biblique le lion et l'agneau qui cohabitent, on se croirait dans un nanard de Walt Dysney.
Attendez tout de même de trépasser pour atteindre à l'Eden.

Jean-Paul Richier a dit…

Ludo : « le cauteleux Djonpol's back.
bon, c'était quoi ce " mode plus incisif et plus coloré" ayant laissé libre cours aux "pulsions censoriales"
»

Sais plus, mais je peux vous le faire dans un autre style encore, celui des técis du neuf cube, si ça peut vous faire plaisir : j'm'en bats les couilles de ton blabla, les bolos qui m'font yèche j'les défonce, j'vais t'pourrir la vie, bouffon, j'nique ta race, sale pédé, si tu veux d'l'action j'vais t'faire la misère tous les jours, gros porc, si t'as un blème j'vais t'refaire la gueule, si tu cherches l'engraine tu f'ras moins l'malin avec un gun sur la cheutron, je vais t'brûler enculé, tu vas pleurer ta mère, j'vais t'saigner sac à merde, tu vas mourir sale bâtard, tu vas crever fils de pute, casse-toi ou j'te fume, et ta meuf j'la nique, j'lui éclate la rondelle à ta pouf.

Je peux aussi vous l'écrire en sociolecte SMS, si ça reste trop cauteleux.

Con sentimientos de distinguida consideración.

Ludovic Pautier a dit…

Ce langage pédant vous honore djonpol.vraiment.

ludo

el Chulo a dit…

quand il est naturel il est plus crédible le psy!

Anonyme a dit…

édifiant cette vidéo... "Françe" c'est sûr le routier, il est culturé!
mdr! Attendons encore quelques mois, quand le gentil chaton en aura marre de se faire peigner...

Clément a dit…

dans quel élevage a été acheté ce taureau ? j'ai lu sur un site qu'un de ses frères a été gracié à Barcelona. (surement une fausse info des anti) car dans ce cas là , le ganadero a fait une grosse erreur ...

Anonyme a dit…

Mr KLEIN, le seul mérite de vos écrits est que je me torche avec.

Xavier KLEIN a dit…

Se torcher avec un écran d'oedinateur, faut le faire.
Aussi con que d'apprivoiser un toro de combat...
Tous les goûts sont dans la nature, même les plus pervertis!

Anonyme a dit…

quel est l'intérêt de pourrir la bretagne ?? parce que 95% des gens sont contre la corrida et qu'ils sont normalement constitués ?? Ose simplement venir en bzh et tu ressortiras sans tes cojones qu'on se délectera à manger en bouchées à la reine. pas besoin de chouchen! Et de 2 tu as des propos très mysogines, je te ferai passer l'envie d'être un couillu.. et de 3 vive fadjen! que son protecteur continue il a tout mon soutien et toi tu as tout mon dégoût!! tu es écoeurée car la sensibilisation a bien marché en bretagne.. mais les frontières ne sont pas fermées!

Anonyme a dit…

quel est l'intérêt de pourrir la bretagne ?? parce que 95% des gens sont contre la corrida et qu'ils sont normalement constitués ?? Ose simplement venir en bzh et tu ressortiras sans tes cojones qu'on se délectera à manger en bouchées à la reine. pas besoin de chouchen! Et de 2 tu as des propos très mysogines, je te ferai passer l'envie d'être un couillu.. et de 3 vive fadjen! que son protecteur continue il a tout mon soutien et toi tu as tout mon dégoût!! tu es écoeurée car la sensibilisation a bien marché en bretagne.. mais les frontières ne sont pas fermées!

Schmoë a dit…

J'aurais volontiers répondu à votre article et à sa pseudo analyse de Christophe Thomas, monsieur klein, mais je suis moi aussi enfant attardée, restée bloquée sur les principes éducatifs qu'on m'a inculquée enfant, qui sont de ne pas insulter les gens (surtout quand on ne les connaît pas) et ne pas répondre à provocation, réponse qui serait une sorte de mise en valeur de l'attaque.
Je me contenterai donc de vous informer que votre titre ne ressemble à rien, "Fadjen" se prononçant FADE (comme votre article) GIN (comme la boisson, vous savez, l'alcool).
Pour ça comme pour le reste : quand on ne connaît pas, on évite d'écrire....

Anonyme a dit…

Mr Klein,
savez vous que pour les propos que vous tenez dans cet article, il serait normal que Christophe Thomas porte plainte pour insultes et diffamation?
Que vous ne soyez pas d'accord avec ses agissements pacifiques ne vous autorise en rien à le traiter de la sorte.
Cette gentillesse que vous lui reprochez et qui pourtant manque cruellement à beaucoup de gens, vous sert pourtant directement car c'est la raison pour laquelle vous n'avez jamais eu la justice sur le dos...

Je vais lui écrire en ce sens, espérant qu'il fera son devoir de citoyen en vous obligeant, par la loi, à retirer ou corriger votre article injurieux de la place publique.

Je ne vous salut pas.

Mr Le Floc'h

Xavier KLEIN a dit…

Mr Le Floc'h,
Plaidez! Plaidez!
Je n'attends que cela pour démasquer l'imposteur. Que Monsieur Thomas commence par nous indiquer preuves à l'appui d'où sort son soit-disant toro de combat, de quel élevage.
Monsieur THOMAS est un activiste qui s'expose par ses agissements, ses mensonges et contre-vérités à devenir la cible de critiques.
Qu'il assume...