Humeurs taurines et éclectiques

lundi 7 février 2011

SANS COMMENTAIRES

Le 31 janvier 2010, paraissaient sur le site Terres Taurines des propos inadmissibles, notamment à l'endroit de Mme Nathalie VALLEJO, particulièrement éprouvée après le décès de son époux (http://www.terrestaurines.com/forum/actus/01-01-11/31-01-112.php).
Scandalisés par des allégations aussi calomnieuses qu’erronées et une telle désinformation, Messieurs CEDILLO, de la cuadra de caballos Hermanos CEDILLO S.L., Madame Nathalie VALLEJO, propriétaire de la cuadra de caballos «El Pimpi», ainsi que la totalité des colistiers de la majorité municipale d’Orthez, après réunion et par la voix de son Maire, ont tenu à apporter, s’il en était besoin, les démentis qui suivent.
J'étudie en ce qui me concerne la pertinence d'un droit de réponse.
Chacun appréciera sur pièce, en son âme et conscience, le sérieux et la moralité de celui qui les a énoncé, ainsi que la bienveillance des arrière-pensées qui le motivent.
 Je ne vois pas l’utilité d'ajouter des commentaires personnels, les réponses se suffisant amplement par elles-mêmes.
Merci à ceux, nombreux, qui ont su s'indigner.
La seule chose qui soit réellement navrante, c'est de constater qu'un personnage en charge de responsabilités puisse se livrer à de telles bassesses, sans qu'aucun des grands esprits de la planète taurine ne paraisse s'en émouvoir.
Sans doute les valeurs de la tauromachie, dont certains se gargarisent!
La leçon doit être retenue.
Xavier KLEIN
*** 
«Cela pourrait être le cas pour Othez [nota: dans le texte] aussi, à condition de ne pas vendre des vessies pour des lanternes. Il faut savoir en effet que les chevaux utilisés l'an passé n'étaient autres que ceux dont les picadors ont refusé l'usage à Madrid, car trop grands et trop mal dressés, lesquels, après une grève des cavaliers qui faillit aboutir à la suspension d'une corrida, furent vendus à une cuadra de Tolède, celle des frères Cedillo pour ne pas la nommer, auxquels le regretté Pimpi les loua pour assurer le service à Orthez




TRADUCTION
Lettre ouverte à M. André VIARD

Ayant eu une connaissance de la publication du 31 janvier dernier sur www.terrestaurines.com, je tiens à éclaircir par la présente les points suivants erronés de votre article:
PREMIEREMENT: Les chevaux de picadors qui sont intervenus durant la dernière Feria d’Orthez ne sont nullement ceux qui ont été refusés par les picadors durant la Feria de la San Isidro à Madrid.
DEUXIEMEMENT: Après les plaintes manifestées par les picadors à Madrid, la cuadra Hmnos. Cedillo n'a pas acheté ces chevaux, et par conséquent, n’en n'étant pas propriétaire n'aurait pas pu les louer à la cuadra «El Pimpi»
TROISIEMEMENT: La cuadra «El Pimpi» nous achète effectivement quelques chevaux parfaitement domptés et préparés au travail des corridas. 
D’après les publications de la version espagnole de votre portail taurin, vous êtes écrivain et journaliste, c’est pourquoi j’en appelle à votre aficion taurine pour exiger qu’avant de publier des fausses informations et des jugements de valeur clairement subjectifs, vous vous assuriez de la réalité, parce qu’il est injuste d'utiliser des médias publics pour diffuser des «nouvelles» qui intentionnellement et gratuitement nuisent à des professionnels qui se contentent d’accomplir honnêtement leur tâche en faveur de la fête, dite nationale, en Espagne.
Mocejón (Tolede), le 4 février 2011.
Fdo. Luis Cedillo
Cuadra Hmnos. Cedillo
***
COURRIER MAIL RECU DE Mme Nathalie VALLEJO, le 4 février 2010
«L'information est une chose, le mensonge en est une autre...
Dans l'éditorial de Monsieur Viard daté du 31/01/2011, publié sur son site internet «Terres Taurines» et intitulé "Tontos y mansos", nous pouvons lire la preuve flagrante du manque de sérieux, le parti pris, la désinformation et le dénigrement par le mensonge dont fait preuve l'auteur «nocif» (pour reprendre ses propres termes) du dit édito (cette personne n'était même pas présente lors de la corrida d'Orthez).
Si le travail de journaliste consiste à déblatérer de telles informations, fausses et avariées, pour tenter de nuire aux cavaleries concurrentes de celle qu'il plébiscite, nous atteignons là de basses et viles méthodes, certainement contraire à l’éthique, et de toute façon scandaleusement mesquines.
Depuis des années les frères Cedillo fournissent les meilleurs chevaux de pique d'Espagne. Leur cuadra est reconnue par tous les picadors comme étant la meilleure du pays, les chevaux y sont remarquablement bien dressés. Ce n'est pas innocent s'ils ont obtenu cette année la plaza de las Ventas, et ils donneront près de 400 courses cette année (un hasard...ou du talent?).
Alors, au contraire de ce qu’écrit le pseudo journaliste, je cite : «Il faut savoir en effet que les chevaux utilisés l'an passé n'étaient autres que ceux dont les picadors ont refusé l'usage à Madrid, car trop grands et trop mal dressés, lesquels, après une grève des cavaliers qui faillit aboutir à la suspension d'une corrida, furent vendus à une cuadra de Tolède, celle des frères Cedillo pour ne pas la nommer, auxquels le regretté Pimpi les loua pour assurer le service à Orthez», je tiens à éclaircir certains points. S’il y a eu grève à Las Ventas en 2010 à propos de chevaux, il ne s’agit en aucun cas des chevaux présents à Orthez le 25 juillet 2010.
Nos chevaux se trouvaient sur nos terres landaises et ont été préparés par nos soins!
Mon mari (Luis Vallejo «El Pimpi») et moi-même avons décidé de former notre cuadra de chevaux reconnus et appréciés par les picadors et surtout de bénéficier de l'assurance de chevaux parfaitement dressés. Ainsi nous avons acheté, et je continuerai de le faire, des chevaux professionnels à la cuadra des frères Cedillo.
Quant au talent de nos chevaux, il aurait été opportun de questionner les picadors présents le jour de la féria d'Orthez (encore faut-il être dans le callejon) ...
Leur sourire et leurs remerciements nous ont, ce jour-là, donné la meilleure des preuves quant à leur appréciation, à juste titre, du dressage des chevaux avec lesquels ils ont réalisé de très bons et impressionnants tiers de pique, citant les toros comme il se doit.
Je remercie quand même Monsieur Viard de se préoccuper du fonctionnement de mon entreprise mais premièrement cela ne le regarde pas et deuxièmement je recherche toujours le joyeux mécène qui me permettrait d'acheter comptant tout mes chevaux.
Je trouve regrettable d'employer de tel discours mais je me dis positivement que nous dérangeons et que tous les stratagèmes sont bons pour nous nuire..."tuons donc dans l'oeuf, avant qu'ils ne grandissent!"
Je pourrais dire que mon "regretté" mari est mort depuis cinq mois et qu'on lui crache déjà dessus, et là, oui, j'arrive à la conclusion certaine que Monsieur Viard n'est pas un Homme.
Il n'a à mes yeux aucun crédit, ni respect, ni mérite. Ces écrits relatent seulement l'état d'esprit d'une personne déchue et frustrée qui a raté sa carrière par manque de talent.
Je tiens à préciser que mon cheval blanc, sujet d'une polémique, ne fait plus parti de mes effectifs. Il était un caprice de mon mari...mais pouvait-on refuser un caprice à une telle «figura» de picador?
Nous prenons note des remarques des aficionados, car nous sommes les premiers à être...aficionados avant tout !!!
«Paris ne s'est pas fait en un jour...» et notre entreprise est jeune et n’a comme désir que celui de progresser et de s’améliorer dans le sens d’un beau et bon déroulement du tiers de pique.
Je remercie Orthez de nous avoir choisi en 2010.
Merci de donner la chance au débutant.
Merci pour votre soutien.
Merci pour votre présence lors de la disparition de mon époux, discrète et sans voyeurisme.
Le 04 février 2011, à Poyartin (40)
Nathalie Vallejo-Hicaubé»
***
«Son incompétence en la matière a en outre ceci d'insupportable qu'elle se nourrit de fonds publics et que, pour le même prix, le contribuable orthézien qui met la main à la poche pour financer les fantasmes déficitaires de l'énergumène qui la préside, aurait pu assister à ce que lui promettait l'affiche. Saura-t-on rectifier le tir et faire preuve de davantage de cohérence, sinon d'humilité? C'est à souhaiter mais cela semble peu probable tant que sévira la mégalomanie de cet individu nocif à divers titres.
[...]
Heureusement, à ce que me disent certains de ses colistiers qui n'entendent plus cautionner ni ses dérives budgétaires, ni ses excès épistolaires, et redoutent de le voir attaqué - es qualité d'élu municipal - en diffamation, on songerait déjà à lui confier d'autres dossiers. Sage décision.»

Quand à l'avis des membres de la Commission Taurine, on pourra utilement se rapporter à son blog (http://torosorthez.blogspot.com/2011/02/en-reponse-au-tontos-y-malos-de-m-viard.html).

17 commentaires:

Frédéric a dit…

Enorme !!! Voilà une réponse complète, précise et parfaitement argumentée.
Pourquoi ne pas envisager une action sur le terrain juridique pour propos diffamatoires ?

el chulo a dit…

V énéneux
I nsupportable,
A trabilaire,
R épugnant,
D étestable.

el chulo a dit…

Un an d'abonnement gratuit à terres Taurines pour Lionel!

Anonyme a dit…

Le mange merde de service
Causer comme une pute sans pratique
Passer son temps à aller faire des ronds de jambe
Il est vrai que le garçon est expert en divulgations, si l’on en croit le nombre d’informations mensongères ou erronées qu’il distille régulièrement, ainsi que le goût prononcé pour les ragots et les « potinages » de mundillo qui meublent périodiquement son site. Une fois encore l’Hôpital se moque de la Charité
Un gros mensonge putassier au passage

Voici un florilège de ce que vous avez écrit sur andré viard, dans l’article qui semble avoir déclenché son texte à votre encontre. Ne soyez donc pas surpris d’en recevoir à votre tour, car il ne faudrait pas détourner la chose, il s’en prend aussi et surtout à vous dans son écrit, et non pas qu’à la seule commission taurine ou écurie du Pimpi. Même si personne ne s’empresse à souligner cela, comme quoi…….
Lionel

Xavier KLEIN a dit…

Je vous ferais remarquer Lionel, que je m'en prends à Viard -vigoureusement, il est vrai- sur ce qu'il dit ou ce qu'il fait en le citant SYSTEMATIQUEMENT (voire en disséquant chirurgicalement son discours).
Il s'agît donc de REACTIONS à des faits ou des paroles vérifiables et avérées, qui s'inscrivent en outre dans une continuité, et non des procès d'intention.
C'est d'ailleurs pour cela qu'en dépit de mes "charges" virulentes en effet, ce plaideur (qui avait osé demander un droit de réponse à la revue TOROS) n'a jamais rien intenté: je peux prouver ce que j'avance!
André VIARD quant à lui, procède par calomnie, mensonges et fausses confidences invérifiables.
Si la nuance, de taille me semble t-il, vous échappe, qu'y puis-je?
Ceci dit j'assume totalement ce que j'écris: si cela est faux, démontrez le moi.

Anonyme a dit…

Oh la ! Démontrez le moi… Mais je n’ai rien à démontrer moi, je m’en moque des vérités et contres vérités proférées ici ou la, je donne d’autres priorités dans ma vie que de marquer à la culotte une personne qui ne partage pas ma vision des choses. Je constate simplement qu’à taper sans cesse sur quelqu’un pour tout et n’importe quoi, et bien il arrive un moment ou cela se retourne sur celui qui tape et qu’il ne faille pas ensuite s’en étonner. C’est tout.
Maintenant si cela vous déplait qu’un basique aficionado le souligne en relevant vos derniers propos à l’encontre de l’intéressé, et n’aille pas systématiquement faire de l’anti viard primaire et pathologique comme d’autres (voire les mêmes) font de l’anti-sakozyzsme primaire et pathologique, c’est bien dommage mais c’est ainsi. Désolé de vous décevoir, mais parmi ceux qui vous lisent, il n’y a pas que des aficionados forcément disposés à adhérer à l’ensemble de vos analyses, mêmes celles qui comportent les plus grandes tailles de nuances.
Lionel

Fix a dit…

Cher Lionel,
Je pourrais souscrire à ce que vous écrivez. En effet, M A Viard est malmené sur ce blog. Qu'il en soit fâché, exaspéré, voire même blessé peut s'entendre. Il pourrait même utilement croiser le fer "virtuel" avec son créateur.
Mais il est président de l'ONCT, et journaliste. A ce titre des obligations lui incombent. Oui son édito est un règlement de compte personnel. Et non il ne s'attaque pas qu'au président de la commission taurine. Et c'est pourquoi la commission, collégialement, a souhaité répondre factuellement. Je ne suis pas de ceux qui vouent A Viard aux gémonies. Mais utiliser des amalgames, informations sujettes à caution, digression coupable... pour régler des comptes de cours d'école... allons, vous ne pouvez y souscrire.
Nous avons souhaité répondre pour ne pas laisser perdurer des contre-vérités. Sauf à apporter la preuve de ces écrits... Ce qui n'est pas à ce jour le cas.

el Chulo a dit…

Ah le caudillo a envoyé le tercio? ou los regulares ou los requetes?

Bernard a dit…

"Quo usque tandem abutere, Viardus mortiferus, patientia nostra!"...

Voilà, ça m'est venu comme un cri! Du fond de ma mémoire d'ancien latiniste de lycée, parce que cette adresse-là on l'avait apprise par coeur!... Du CICERON que voilà, pas du latin de cuisine!... Ca veut dire, changé le nom et CICERON me pardonne : "Jusque à quand, Viardus mortiferus (là, pas besoin de traduire), abuseras-tu de notre patience!"... C'est ça qui m'est spontanément remonté de la mémoire à la lecture des dernières diarrhées verbales du dit Viardus mortiferus...

Moi, je ne fais pas partie de la commission taurine d'Orthez, ni du conseil municipal de la ville d'Orthez, et ne suis même pas habitant d'Orthez!... Mais j'aime bien Orthez, et surtout les toros qu'on y fait courir en juillet: alors, je ne supporte pas qu'on dise du mal de ce(ux) que j'aime!... C'est pourquoi, je vote à l'unanimité de ma modeste personne - à la soviétique quoi! - l'exclusion de Viardus mortiferus des arènes d'Orthez, mais rien qu'une journée - celle du 24 juillet 2011!

C'est pas du jeu à la fin!

Longue vie à Orthez - Bernard

PS (à Fix): les geais m'honnissent moins que je les hennis

Anonyme a dit…

A Fix,
que je sache, je n’ai pas écrit que l’édito d’André Viard ne s’attaquait qu’à Xavier Klein, mais que « il s’en prend aussi et surtout à vous dans son écrit, et non pas qu’à la seule commission taurine ou écurie du Pimpi ». Donc malgré mon incompétence taurine et probablement aussi dans d’autres domaines, j’ai quand même, me semble-t-il, compris l’amalgame qu’il y avait dans le propos. Mais à lire les premières réactions ici ou la, il m’a paru qu’elles se focalisaient surtout sur les attaques envers la commission taurine et la cuadra Pimpi. Donc pas question pour moi de souscrire à qui et quoi que ce soit, si ce n’est de refuser la mode de l’anti-viard primaire et pathologique, ceci pour diverses raisons qui incombent à ma conception du rapport à l’autre et aux autres.

A Chulo, merci pour la proposition d’abonnement gratuit à TT, votre bon cœur vous perdra, mais j’ai arrêté, tout comme « toros ». Par contre, si vous avez des filons, je suis preneur, même si je viens de renouveler « le matricule des anges », je veux bien pour « Alkémie ».
Lionel

Xavier KLEIN a dit…

Voyez-vous Lionel, il me semble que l'une des différences fondamentales -mais elle est de taille- entre les deux "partis", c'est que vous (et d'autres) pouvez vous exprimer librement et publiquement ici, ce qui n'est nullement le cas "ailleurs"...
En outre, au vu de la deuxième couche passée par "l'inénarrable" (à laquelle je ne répondrai pas), dont la conclusion traduit parfaitement le niveau de cour de récréation de maternelle, nous ne jouons pas dans la même catégorie, ce dont je me félicite.

Anonyme a dit…

Xavier, ne pas vouloir systématiquement aller dans un sens, ne fait pas de moi un membre de tel ou tel parti, mais bien un individu qui se veut penser ce dont il a envie, tout en sachant qu'il peut être dans l'erreur. C'est le privilège de réfuter tout dogme, religieux, sociétal ou encore taurin. Ce qui ne m'empêche pas d'être en désaccord avec des éditos d'andré viard. Quant à la liberté d'expression, elle est connue et reconnue sur votre blog. Concernant l'intéressé, les rares fois (3 ou 4) ou j'ai voulu échanger avec lui, j'ai toujours pu le faire. Peut être est-ce le fait que je ne représente et surtout de ne suis rien dans le monde taurin, mais toujours est-il que j'ai pu le faire.
Lionel

FiX a dit…

Cher Lionel,
Nous sommes donc d'accord sur le fond. Bien sur la diatribe "boucalaise" avait comme objectif l'auteur de ce blog. Alors pourquoi le camoufler en une critique de la commission taurine, de la cuadra de caballos, de la race équine ou je ne sais quoi. Sa dernière réponse, qui provoque de ci de là des réactions que je comprends mal, est explicite. Elle recentre notre président barbu (ça pique quand on l'embrasse) au centre de la démarche de M Viard. Elle confirme notre procès en incompétence. Et enfin scelle le sauvetage du tercio de pique en France par le président de l'ONCT: ce cheval blanc ne reviendra plus.
Personnellement je suis soulagé. Je ne comprenais pas mon malaise depuis l'été dernier. Cette menace était insupportable. Si je ne suis pas un anti-viard primaire ( les antis sont souvant primaires, ça m'a toujours amusé) je ne résiste pas au plaisir de l'ironie pour stigmatiser, ce que je crois être, l'expression d'une mauvaise foi.
Je ne me permettrais pas de vous qualifier d'incompétent en matière taurine. Dans la réponse de la commission, l'expression de nos erreurs passées, actuelles et futures, n'est pas une formule de style. C'est l'expression de notre réalisme. Désolé que vous ayez pu croire que je mettais en doute votre savoir, ce n'était pas le cas.

Xavier KLEIN a dit…

Lionel,
Par delà le débat en cours, je m'interroge sur l'une de vos assertions qui ME paraît (c'est mon analyse et non une vérité) parfaitement illusoire. Comment peut-on, comme vous le prétendez «se vouloir penser ce dont on a envie» et surtout jouir du «privilège de réfuter tout dogme, religieux, sociétal ou encore taurin»?
Est-on libre de sa pensée?
Peut-on vivre sans dogme(s)?
Il y a là de véritables questions.
L'une de plus belles collections de dogmes se trouvent, par exemple, dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen: «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux …, etc.» qui définit l'une des variantes possible du DOGME républicain et démocratique.
Doit-on s'en abstraire? Peux t-on, doit-on échapper au déterminisme de notre condition d'humains qui vivent et naissent dans un espace et un temps donné, dans un environnement familial, social et culturel donné, par rapport auquel ils se situent, dans l'adhésion ou l'opposition?
A ces questions fondamentales, un vieux sage m'avait un jour renvoyé une seule question qui en supposait beaucoup d'autres: «Quelle langue parlez-vous?». Je n'ai toujours pas fini de la traiter... Ce qui ne m'empêche nullement de continuer à user de la langue...maternelle.
Encore un dogme!

Anonyme a dit…

Xavier, répondre à vos questions précédentes avec précisions, via un écrit sur un commentaire de blog, serait risqué. Risqué de ne pas pouvoir développer comme il faut, et risqué de voir mal comprise ma pensée, car il y a des sujets pour lesquels la parole est bien plus explicite que l'écrit. Je ne suis pas un exégète de la plume et du clavier (de l'oralité non plus, je le concède). Mais ce que je puis dire, pour faire court, c'est que l'état de conditionnement intellectuel que vous décrivez, qui est ce que l'on nomme "l'histoire de vie", peut être amenuisé si l'on accepte de travailler en ce sens et ainsi de moins subir les influences environnementales. Pour cela, il faut accepter d'aller se chercher afin de se connaître, de recevoir en pleine figure des vérités sur soi qui dérangent, accepter nos contradictions et nos réalités. Ainsi l'on peut vivre davantage avec son coeur et ses émotions, qu'avec celles des autres qui nous ont été ou sont inculquées au quotidien.
Donc oui l'on peut vivre sans dogme, ou tout du moins s'efforcer de les réfuter. Concernant le religieux, ou l'athéisme car il y a bon nombre d'athées dogmatiques à l'extrême, je n'ai aucun problème sur ce point. Sociétalement (comme tauromachiquement), il faut au delà du travail sur soi, je dirai presque vivre avec une certaine méfiance de ce qui peut nous être dit ou vendu comme vérité, et ainsi avant d'avoir un avis, de titiller sa pensée sur le sujet en question. Tourner et retourner le sujet, afin d'essayer d'aller en chercher le sens profond. Mais aussi, accepter que sa vérité du jour, sera probablement une autre vérité demain, et peut être une vérité positionnée à l'extrême.
Mais bon, un sujet délicat à l'écrit et en si peu de place et de temps. Mais peut être un jour, au détour d'une arène, pourrons nous reprendre cette conversation. Même si je me déplace vraiment de moins en moins vers les ruedos, ceci pour diverses raisons, dont tauromachiques.
Lionel

Xavier KLEIN a dit…

Tout à fait d'accord avec vous.
Mais vous savez Lionel 14 ans de psychanalyse intensive (interrompue pour l'heure) vous apprend sur vous et les autres.
Vous comprendrez sûrement.
Bien entendu d'autres voies de connaissance existent.

Anonyme a dit…

En effet Xavier, d'autres voies existent. A la psychanalyse, je préfère l'EMDR, moi le mécréant sur tout et pour tout, a été bluffé des résultats obtenus. Me concernant, j'ai stoppé à la fin de l'année dernière, la voie que j'avais emprunté (et à laquelle vous faites certainement allusion) pendant 15 années pleines. La aussi, des dogmes comportementaux et foutaises sur un prétendu idéal, m'ont fortement agacés au bout d'un moment. Le quadra simple salarié que je suis, à l'apparence des plus communes, qui préfère france-culture à france-inter ou rtl, aimant beaucoup lire et qui écoute de la musique il paraît dépassée pour mon âge (hardcore/métal/screamo/death métal/post-harcore/métal expérimental), chemine de façon différente à présent, ce qui est tout à fait possible et demande un travail plus conséquent, solitaire, et ce n'est pas pour me déplaire, loin de la. Travailler plus pour gagner plus, j'aime assez, mais lorsqu'il s'agit d'un salaire intellectuel et non pas monétaire.
Lionel