Le monument du homard à Shediac (Nouveau Brunswick-CANADA). Dalien, n'est-ce pas?
«Comme les homards, les jeunes filles ont l'extérieur exquis. Comme les homards, elles rougissent quand on veut les rendre comestibles.»
Salvador DALI «Pensées et anecdotes»
Le 24 novembre 1933 Adolf Hitler introduit le Reichstierschutzgesetz (loi du Reich de protection de l'animal) en lançant le mot d'ordre: «Im neuen Reich darf es keine Tierquälerei mehr geben.» («dans le nouveau Reich, plus aucune cruauté envers l'animal ne sera admise») discours radio-diffusé du 1 février 1933.
Un mois plus tard, un brave pécheur de la Baltique se retrouvait embastillé en camp de concentration sur ordre spécial d'Hermann Göring pour avoir ébouillanté vivant un homard.
On sait les délicatesses et le profond respect de la vie que ces aimables philanthropes se sont évertués à promouvoir pendant la décennie qui suivit.
76 ans plus tard, il s'en trouve pour avoir les mêmes faiblesses coupables. On en pince toujours pour les homards.
Le 25 avril 2007, la lucarne magique programmait l'émission «L'arène de France», animée par le délicieux Stéphane BERN sur le thème angoissant: "les animaux sont-ils malades de l'homme?" (http://video.google.com/videoplay?docid=6495202284190884993)
Lors de cette émission le niveau culturel atteint à des profondeurs abyssales dans l'ambiance de bordel généralisé et d'élévation de la pensée qui semble complaire à nos médiacrates contemporains. Plus on s'étripe, moins on s'écoute et mieux c'est, partant du principe que l'audimat suit la courbe des invectives.
La mauvaise foi, la désinformation, la langue de bois, le cliché ont présidé aux débats (malheureusement parfois de part et d'autres), de même que l'outrance et le ridicule.
Dans ce registre, est intervenue Mme Josette BENCHETRIT, prétendument psychanalyste (assez bizarrement une dame qui signe "Jo" Benchetrit sur son blog. Voilà qui fait symptôme comme on dit en psychalalyse! Peut-être ce qu'on appelle un "désir de pénis"?).
Un mois plus tard, un brave pécheur de la Baltique se retrouvait embastillé en camp de concentration sur ordre spécial d'Hermann Göring pour avoir ébouillanté vivant un homard.
On sait les délicatesses et le profond respect de la vie que ces aimables philanthropes se sont évertués à promouvoir pendant la décennie qui suivit.
76 ans plus tard, il s'en trouve pour avoir les mêmes faiblesses coupables. On en pince toujours pour les homards.
Le 25 avril 2007, la lucarne magique programmait l'émission «L'arène de France», animée par le délicieux Stéphane BERN sur le thème angoissant: "les animaux sont-ils malades de l'homme?" (http://video.google.com/videoplay?docid=6495202284190884993)
Lors de cette émission le niveau culturel atteint à des profondeurs abyssales dans l'ambiance de bordel généralisé et d'élévation de la pensée qui semble complaire à nos médiacrates contemporains. Plus on s'étripe, moins on s'écoute et mieux c'est, partant du principe que l'audimat suit la courbe des invectives.
La mauvaise foi, la désinformation, la langue de bois, le cliché ont présidé aux débats (malheureusement parfois de part et d'autres), de même que l'outrance et le ridicule.
Dans ce registre, est intervenue Mme Josette BENCHETRIT, prétendument psychanalyste (assez bizarrement une dame qui signe "Jo" Benchetrit sur son blog. Voilà qui fait symptôme comme on dit en psychalalyse! Peut-être ce qu'on appelle un "désir de pénis"?).
J'avais cru comprendre que cette digne corporation brillait par son sens de l'écoute et surtout par l'absence de jugement indispensable à l'accueil et au travail d'analyse du patient qui doit pouvoir librement et sans contrainte aborder ses peurs, ses hontes, ses souffrances, sans craindre la condamnation de celui qui l'écoute.
Effaré, j'ai vu une femme hystérique, prise par la fureur, débiter un discours d'une violence et d'une démesure inimaginables.
J'ai voulu en savoir plus sur cette thérapeute de choc et depuis, je fréquente régulièrement son site psychanalyse-et-animaux.over-blog.com.
Quelle n'a pas été ma surprise d'y tomber sur une sombre histoire de homard «indulté» par un restaurateur new-yorkais (http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-28210251.html).
L'histoire ne serait-elle qu'un éternel recommencement?
On pourrait le croire à entendre les douces vocalises de la virago, assez comparables aux émois walkyriens des kapos femelles d'antan: "Nous afons les moyens de vous vaire aimer les homards"
La rubrique corrida, particulièrement fournie, ménage quelques perles baroques du plus bel orient (http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/categorie-259608.html).
Avec, entre autres, des informations extrêmement instructives sur la manière dont les anti-corridas de tous poils et de toutes nationalités interviennent et s'ingèrent dans la pétition pour l'abolition de la corrida en cours en Catalogne.
Le titre élégant et très zen de l'article est extrêmement éloquent: Corridas, la catalogne dit PROU! Homme pourri sadique: crève, salope! (http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-27948791.html).
On ne saurait être plus subtil et délicat!
Tout un chacun peut d'ailleurs se prononcer sur le site de LA VANGARDIA ( http://www.lavanguardia.es/lv24h/51260474815.html). Ne vous en privez pas, c'est gratuit!
Question homard et psychanalyse, il existe pourtant plus pertinent. Un merveilleux livre: «Le complexe du homard», à laisser trainer à la portée de tous les adolescents, écrit par Françoise DOLTO, sa fille Catherine DOLTO et Colette PERCHEMINIER, des authentiques psychanalystes et humanistes, elles!
Effaré, j'ai vu une femme hystérique, prise par la fureur, débiter un discours d'une violence et d'une démesure inimaginables.
J'ai voulu en savoir plus sur cette thérapeute de choc et depuis, je fréquente régulièrement son site psychanalyse-et-animaux.over-blog.com.
Quelle n'a pas été ma surprise d'y tomber sur une sombre histoire de homard «indulté» par un restaurateur new-yorkais (http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-28210251.html).
L'histoire ne serait-elle qu'un éternel recommencement?
On pourrait le croire à entendre les douces vocalises de la virago, assez comparables aux émois walkyriens des kapos femelles d'antan: "Nous afons les moyens de vous vaire aimer les homards"
La rubrique corrida, particulièrement fournie, ménage quelques perles baroques du plus bel orient (http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/categorie-259608.html).
Avec, entre autres, des informations extrêmement instructives sur la manière dont les anti-corridas de tous poils et de toutes nationalités interviennent et s'ingèrent dans la pétition pour l'abolition de la corrida en cours en Catalogne.
Le titre élégant et très zen de l'article est extrêmement éloquent: Corridas, la catalogne dit PROU! Homme pourri sadique: crève, salope! (http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-27948791.html).
On ne saurait être plus subtil et délicat!
Tout un chacun peut d'ailleurs se prononcer sur le site de LA VANGARDIA ( http://www.lavanguardia.es/lv24h/51260474815.html). Ne vous en privez pas, c'est gratuit!
Question homard et psychanalyse, il existe pourtant plus pertinent. Un merveilleux livre: «Le complexe du homard», à laisser trainer à la portée de tous les adolescents, écrit par Françoise DOLTO, sa fille Catherine DOLTO et Colette PERCHEMINIER, des authentiques psychanalystes et humanistes, elles!
Xavier KLEIN
17 commentaires:
Comme pour toute profession, il y a des psy qui devraient s'occuper de leurs problèmes avant de s'occuper de ceux des autres. J'en croise parfois dans mon boulot...
Depuis mon exil, j'ai pu constater qu'il n'y a pas que le homard auquel il est réservé ce sort. Les araignées de mers sont aussi "sauvagement" cuites. Je ne parle même pas des salicornes, coupées vivantes et noyées dans du vinaigre....... pourtant, il n'y a plus de corridas à Nantes depuis 1936, il ne peut donc être fait aucun lien.
Ce midi il n'y aura pas de homard, mais je laisse l'araignée de mer à ma tendre et douce, et pour moi ce sera sanglier local, avec un vin rouge de chez moi, du domaine de Saint-Georges d'Ibry cuvée "l'âme des pins".
Lionel
Bon appétit!
xavier,
si j'osais et en fait, j'ose, je dirai que la connerie est le produit le mieux distribué toutes catégories socio culturelles confondues.
ce qui à mes yeux la caratérise est le péremptoire et l'absence de doute.
ce serait un "racisme" que prétendre que les psychanalystes puissent en être épargnés devenant ainsi des "psy-machins".
en vertu de quoi, en effet, pourraient être privés du bonheur des certitudes et de ce nirvana de la "connerie béate" loin des marécages anxiogènes du doute.
Xavier et El chulo,
Bah, à nouveau un petit coup de Blaise pour se remettre les idées à l'endroit : "Qui veut faire l'ange fait la bête"! (sachant que le démon n'est qu'une forme pervertie de l'ange, et qu'à cette aune les nazis firent fort question démonologie...)
A la vôtre - Bernard
pas seulement les nazis!
Je vois que vous n'avez rien pigé à la psychanalyse. Il n'est pas question de rester neutre devant "la canaille"(terme de Lacan). La psychanalyse n'est pas une ecole de passivité mais une ecole éthique.
Jo, l'hysterique selon vous. C'est tjrs mieux que pervers gluant du sang de l'innocent.
Chère JO,
Je suis plutôt du coté de la névrose d'angoisse, et plutôt à l'inverse de la perversité.
Mon expérience de la psychanalyse m'a permis de rencontrer des thérapeutes (lacaniens) dont la règle d'or était le silence et surtout l'absence de jugement à l'endroit du patient. Comment parler librement quand on se sent jugé?
Je pense être très au fait de mes tendances sadiques et masochistes. Et vous? D'où vient cette violence qui vous agît?
La colère n'a rien à voir avec la violence, ni encore moins avec le sadisme. Rester neutre devant un acte de violence perpétré sur un innocent, c'est être complice d'une satisfaction immorale. Cet passivité n'est en rien analytique. d'ailleurs, Lacan refusait de garder en analyse une canaille. Un canaille, ça se met en prison, ça se met hors d'état de nuire. Vous êtes ds une société qui marche sur la tête et vous permet de martyriser des êtres sensibles.
moi j'appelle un chat un chat et un être sans scrupule, par son nom. Je vous le dis tout net et sans rémission: vous, les gens de cette mouvance digne de Salo, je vous trouve dégueulasses. Impitoyables. C'est immonde ce que vous faites là. Ce n'est pas mon métier qui m'empêchera de parler, au contraire. La psychanalyse, c'est l'éthique. Evidemment, ça vous a échappé.
. Alors, arrêtez de vous croire qq. chose. rien ne peut justifier votre choix rien, sinon une jouissance de dépravé. Je persiste et signe tandis que vous saignez les êtres sensibles, que vous les torturez en toute illégitimité mais encore légalement car la loi humaine est perverse. Mais que cela ne vous donne pas bonne conscience, car la loi, la vraie est ailleurs, et éthique, elle.
Je ne suis pas fière car, en en faisant rien contre à part par le verbe, je suis complice moi aussi de vos ignominies.
Jo.
La vraie sagesse est de ne pas sembler sage.
[ Eschyle ]
Extrait de Prométhée enchaîné
mon blog: http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/
Chère Jo,
Si vous cessiez un moment de vitupérer et de vous soumettre à votre symptome, pour mettre les choses à distance, peut-être pourriez-vous prendre conscience de l'énormité de votre discours.
Surtout pour une psychanalyste...
Le sadisme, comme le masochisme sont constitutifs de notre humanité, pour le meilleur et pour le pire.
Mais quel est cet imaginaire qui vous donne à penser cette égalité entre le statut animal (y compris comme être sensible) et le statut humain?
Y compris dans l'emploi ahurissant dans votre métier de termes tels "qu'innocent", "martyriser", "immoralité", "dépravé", et sans doute bien d'autres.
Comment un de vos patients pourrait-il se laisser aller à évoquer quoique ce soit de sa souffrance, de sa honte ou de sa peur en prenant le risque d'un tel jugement sans appel?
Vous n'êtes pas dans la raison, vous êtes dans la croyance.
Vous ne seriez pas la première à vous égarer...
Je rajoute qu'il n'est pas fortuit que vous me voyiez en "virago". C'est, pour tout pervers, son IDEAL.
Un brin de psychanalyse :
Le fantasme de la femme phallique, mère castrée mais construite imaginairement comme incastrable sous peine ...d'angoisse destructurante pour son enfant est au coeur de la problématique du pervers. (d'où votre illusion de névrose d'angoisse?)
Ce n'est pas non plus hasard si vos tourmenteurs d'animaux, armés d'objets longs et phalliques sont déguisés de manière efféminée: ils représentent la mère non castrée, justement une Walkyrie. En effet la défense moÏque du pervers dit: "je sais bien que la mère est castrée, et que les animaux souffrent, je sais bien que je suis d'une immonde cruauté, que je suis un lâche agresseur d'innocents, mais qd même je fais comme si elle ne l'était pas, et comme si j'etais un héros courageux."
Oui, le pervers s'inscrit dans l'impossible différence sexuel et mon surnom vous a ramené à cette construction excitante pour tout pervers: la femme non castrée, l'androgyne.
A votre "décharge": jene sais pas si la perversion est votre structure ou si vous réalisez juste un fantasme de névrosé, fantasme dont on sait qu'il est pervers, ce qui s est différent du fantasme des pervers, qui lui est agi. Mais là, vous agissez tout de même.
Votre réponse est tout de même assez etrange.Vous pensez vraiment être mon patient? Je vous le dis tout net,en effet, la neutralité n'est pas souhaitable ni autorisée devant la psychopathie. Sinon, on est soi-même embarqué dans la transgression, ce qui n'est plus de la psychanalyse mais de la jouissance. L'analyste qui y consent fait de l'anti-psychanalyse: il ne refuse pas l'inceste.
pour en revenir à e que vous dites, une fois De plus, mon diagnostic se confirme. Je ne vous le balance pas comme une injure car être pervers n'est pas de votre faute. Mais ne rien faire pour en sortir, ça, ça l'est. Ce que vous dites sur les animaux, reconnus comme êtres sensibles, ce qui à vos yeux, ne change rien à ce droit de les torturer que vous vous donnez est en effet un déni. ("je sais bien, mais qd même").
Je suis au regret de vous confirmer, comme déjà évoqué en commentaire, que je suis nettement, absolument et définitivement à ranger dans le clan des névrosés.
Ce qui me confond, Jo, c'est votre apparente difficulté à interroger vos propres symptomes, ainsi qu'une évidente réticence au doute.
Vous ne doutez pas.
Et surtout pas de postulats, à mon sens contestables et contestés: ceux qui consistent à placer sur un plan d'égalité, ou du moins d'équivalence, le rêgne humain et le rêgne animal.
Contestables au moins dans le contexte d'une culture occidentale imprégnée d'un judéo-christianisme qui a déterminé les codes dans lesquels nous vivons.
(je vous renvoie à cet article:http://bregaorthez.blogspot.com/search/label/NAZISME).
Ce que vous avancez, dont cette prétendue perversité, serait concevable si une telle égalité homme/animal existait.
Puis-je attirer votre attention sur le fait que les interdits fondamentaux (inceste, cannibalisme, etc.) ne s'appliquent nullement au règne animal?
"Etre sensible" ne signifie en rien "être souffrant" et encore moins "être conscient".
Un tel parallèle me paraît dangereux éthiquement.
En tout cas, consciemment ou pas, votre discours stigmatisant et pour le moins culpabilisant me paraît stérile et inapproprié dans la bouche d'une représentante d'un des plus beaux apostolats qui soient, celui de la psychanalyse.
Je tiens à préciser, que je l'ai soumis (ainsi que la vidéo de l'arène de France) à des praticiens, experts (voire autorités) en la matière (psychanalystes), qui comme moi en on conçu quelque perplexité.
Tout cela pour vous confirmer que les arguments que je vous retourne et la perception que je puis avoir de vous et de votre discours, ne sont pas centré sur mon unique ressenti, mais sur des avis extérieurs objectifs et autorisés.
Respectueusement.
Sachez, petit monsieur, que l'emission fut ce qu'elle est, à savoir passablement bidonnée pour se payer une analyste, ce qui me fut avoué ensuite avec des excuses par la charmante mais toute nouvelle journaliste qui a obei aux ordres de sa prod, m'a t elle dit. ensuite, il y eut montage.
Mais je ne renie aucune de mes paroles, même si les plus intelligentes furent coupées, en particulier sur Hannah Arendt. Cependant, nous ne sommes pas là pour faire un diagnostic et sachez que notre structure est ce qu'elle est mais n'empêche en rien d'avoir un sens moral sauf à être psychopathe.
le pb n'est pas de savoir si un tel homme, un tortionnaire et ses complices est curable mais je le redis, comment l'empêcher de nuire?
Si vous êtes un névrosé, il pourrait y avoir un espoir que tout seul, vous y veniez.l le pb n'est pas vous, je ne cherche pas à convaincre des insensibles, mais la société qui vous autorise.
Quant au règne humain, laissez moi rire: ça n'existe pas!!!Personne, aucun scientifique ne parle de ça. les curés, ok. l'êtes vous?
il n'y a que 3 règnes, quelle ignorance, tout de même!
Bonjour,
Ce commentaire est un simple avis personnel, aucunement une pensée à suivre absolument…
Je me permets d’intervenir car une fois de plus, le débat est détourné "habilement", puis amené sur des arguments qui amèneront systématiquement chaque débateur à conforter ses positions à grand renforts de « MOI JE ! D’ailleurs UNTEL, grand guide universel, l’a « confirmé » il y a plusieurs années !».
Je vous laisse apprécier le fond de cette réflexion "anticipatrice"…
En ce qui concerne le massacre du vivant, il y a trois pensées (pardon pour ce médiocre raccourci) : les pour, les contre, et les indécis.
Le discours des « pour le massacre » est basé sur une première approche dévouée sempiternellement au nazisme, il n’y a qu’à lire un des premiers commentaires au dessus. La deuxième approche est beaucoup plus perverse, telle celle de votre correspondant Xavier qui use de la technique du jeu de pique et de plat de l’épée. On retrouve d’ailleurs ce jeu dans les passes des acteurs de la corrida. C’est une attaque psychologique témoignant d’une grande suffisance figée dans les limbes de leur envie de paraître. Il faudrait donc considérer les « pour le massacre » comme des êtres transparents, uniquement emplis d’eux-mêmes.
Le discours des « contre le massacre » est utile aux indécis. Les indécis sont tous ceux qui possèdent un sentiment d’humilité et donc de fraternité. Les indécis sont consistants, ils portent en eux la très précieuse matière intellectuelle qui sauvera le vivant. C’est donc à eux qu’il faudrait donner tout votre temps, pour le bien commun.
Mes mots sont tirés de l’expérience personnelle et donnés en réponse au spectacle du tournoiement de la spirale destructrice initiée par les "êtres supérieurs" qui en sont aujourd’hui à fariner les excédents de pêche pour les donner au bétail qu’il faut absolument bouffer à grand renfort de publicités.
Pendant que la moitié des habitants, ET la planète crèvent de tout !
Bonne journée !
Serge
Chère Jo,
Je ne suis pas un petit monsieur, mais un gros monsieur.
C'est très symptomatique chez vous ce goût systématique de la dévalorisation de l'autre: untel est un barbare, un autre est un pervers, ainsi que moult douceurs entraperçues sur votre site.
Un(e) psychanalyste ne manquerait pas de vous interpeller: "Et vous, qu'êtes-vous?"
Sans être curé, je crois dans l'homme et à la parole "- En vous est le Royaume"
La dévalorisation de l'Homme est la pierre de touche de tous les totalitarismes. avant que d'exterminer les juifs, les nazis les ont "diminués", déshumanisés en les ravallant au rang d'animaux (vermine, rats, etc.). Quand on met animaux et humains sur le même plan, on finit par transporter ces derniers dans des wagons à bestiaux...
De cela, Primo Levi et Arendt (dans sa correspondance) ont abondamment parlé. Cette dernière a été internée en 1940 au camp de Gurs à 30 kms de mon foyer et je vais régulièrement sur ce lieu de mémoire pour y instruire des élèves.
Peut-être pourrez-vous ajouter la pédophilie à mes vices supposés?
En tout cas, la "banalité du mal" à laquelle vous faites sans doute allusion est un vieux thème récurrent, surtout chez ceux qui ne maîtrisent pas totalement ce concept et son élaboration initiale dés son idylle avec Heiddeger.
Je me permets toutefois de vous soumettre une énumération des capacités ou caractéristiques psychologiques, ethologiques et anthropologiques propres au genre humain. Vous y constaterez -sans surprise je suppose- qu'elles se placent sous des auspices aussi bien "positifs" que "négatifs", selon vos références morales.
Et oui, l'humanité et la condition humaine, c'est tout cela, indissociablement lié, l'ombre et la lumière.
Les émotions et leurs manifestations, notamment le rire
La sensibilité à la douleur
L'agression, la réconciliation, la torture et le plaisir sadique
Le langage articulé
La capacité à l'abstraction et à manipuler des représentations abstraites
L'écriture
L'utilisation et la création d'outils et plus généralement la technologie
La maîtrise du feu
L'agriculture et l'élevage
La sociabilité et la vie sociale marquée par des relations de dominance, des alliances et une organisation complexe
Le mensonge et la tromperie
Les comportements altruistes
La chasse collective et le partage de la nourriture
L'enseignement et l'imitation
L'art et le plaisir esthétique
Les traditions culturelles
La création d'institutions : la science, la philosophie,
La guerre et la politique
La spiritualité, les religions et les croyances
La morale, l'éthique, les tabous et les interdits sexuels
La sexualité non-reproductive
La conscience de soi
Le questionnement métaphysique, le besoin de trouver un sens à l'existence et l'appréhension de la mort
Ah au fait! Arrendt c'est bien, Friedrich Nietzsche, c'est pas mal non plus, surtout "Par delà le Bien et le Mal"
Sur votre physique: qu'importe le flacon, pourvu qu'on n'ait pas votre ivresse. Mangez moins de viande, vous vous en porterez mieux. Mais si je vous parle de la souffrance des animaux de boucherie vous allez encore prendre la mouche !
Vous n'avez sans doute pas lu Lévi-Strauss. Je vous renvoie à une citation relevée par E. de Fontenay où, critiquant l'humanisme, à entendre comme anthropocentrisme, il dit bien quelque chose de fort pertinent que je vous traduis ainsi : c'est de mettre une frontière entre les hommes et les animaux qui permet de faire tout et n'importe quoi aux hommes assimilés aux bêtes.
c'est parce que des gens comme vous ont cette idéologie qui hélas n'est que le reflet de celle qui domine de par le monde des hommes que lorsque il y a une guerre, le sésame des horreurs est donné par l'assimilation à des bêtes. Si on respectait nos semblables animaux, on ne pourrait pas avoir ce sésame-là. EVIDence.
Trop fort pour votre comprenette? Vous citez Nietszche. Je vous rappelle qu'il devenu fou d'avoir vu battre un cheval.
Si, en effet il y a un clivage en chacun, entre le bien et le mal, basculer dans le mal au prétexte que c'est permis par une loi inique est précisément ce qu'il convient de combattre. Pas autre chose: l'être mature et donc moral est celui qui combat la tentation de la jouissance qui fait mal à d'autres ( et à soi par effet boomerang, mais trop dur pour vous, n'y pensez pas)
Vous avez sans doute raison, inutile de dévaloriser les immoraux. Leur choix suffit à les mettre plus bas que terre, englués dans la boue excrémentielle de leurs pulsions partielles soumises à la pulsion de mort.
Choisir la jouissance contre le manque, l'ascese, c'est choisir l'aliénation contre la liberté du désir.
Je vais qd même vous remercier de ne pas avoir effacer mes commentaires. est-ce courage ou bien n'avez vous vraiment pas saisi ce qu'ils contenaient?
j'espère que vous mettrez mon dernier commentaire qui est si bien que sans doute vous avez resisté à le mettre. dommage,vous seriez remonté ds mon estime.
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