Humeurs taurines et éclectiques

vendredi 22 juin 2012

L’apothéose de l’insignifiance

Mignoter le Partido Popular et multiplier les signes d’allégeance a fini par payer, Sire Dédé a conquis le Graal mundillesque, accédant au Capitole des vanités.
On va plus le tenir désormais.

La crise frappe des centaines de milliers d’espagnols, sans travail, sans ressources, sans logis parfois, mais on trouve encore quelques menues ressources pour organiser des sauteries mondaines et gratifier les parasites.

Pas de problème, c’est l’Europe qui paiera les errements budgétaires d’une Espagne au désespoir.
Qu’en penseraient les milliers d’indignados, de déclassés, de chômeurs qui se multiplient outre Pyrénées?
Ceux là, il ne les fréquente pas Dédé du Boucau, le grand -comment il dit déjà le Señor WERT, ministre de la Culture-«humanista»?
En voilà une bonne pub pour la tauromachie…

Mais il y a encore plus taquin, le communiqué triomphal envoyé aux grognards fidèles, à la vieille garde des «bons aficionados»  (Pierre VIDAL dans le site Corridasi):
http://www.corridasi.com/news/news.php?id=3804
Une question fondamentale demeure: mais où va t-il fourguer ce énième trophée, la cheminée du salon est déjà comble?
Quand même, il y a 21.000 euros à la clef, et en metálico, s'il vous plait. L'exil fiscal pour bientôt?
(http://deltoroalinfinito.blogspot.fr/2012/06/andre-viard-recibe-el-viii-premio-de.html).
Todos golfos! comme dit mon copain Juan.
Xavier KLEIN
***

lundi 18 juin 2012

En Bretagne, il y a merlin et Merlin...



En Bretagne, pays superbe s’il en est, les «zantis» sont en terre de mission, une prédication grandement facilitée par l’absence de contradicteurs. A ce compte, on peut affirmer ce que l’on veut, débiter n’importe quelles inepties, on ne court guère le risque d’être démenti.
Là-bas, un illuminé prêche, accompagné de Fadjen, un bovin apprivoisé qu’il présente comme un toro de combat sauvé de l’hécatombe, qu'il promène au licol dans un périple-lune de miel de deux mois où, c'est promis, ils partageront tout et surtout la même paillasse (on réclame de voir les petits). Nous en avons déjà parlé.
On attend toujours –et sûrement vainement- que le monsieur veuille bien jouer le jeu jusqu’au bout et qu’il consente à décliner l’origine exacte du bestiau et à quel ganadero il l’a acheté, histoire de vérifier l'AOC de ses salades.
Un ganadero qui lui aurait affirmé: «Si vous vous en occupez bien, vous verrez, il sera encore plus fidèle que votre chien». Tout cela sent son canular à plein tarin, mais bon, si nos amis armoricains sont dupes, c’est leur problème.

Le garçon ne doute de rien et demeure persuadé d’avoir inventé l’eau tiède. Il démontre par là sa méconnaissance profonde de la tauromachie, car des toros «apprivoisés», il y en eut pléthore dans l’histoire taurine, y compris qui furent par la suite, terribles dans l’arène.
Chez Felipe BARTOLOME
Julio ROBLES
La chose ne prouve d’ailleurs autre chose que la capacité à dresser toutes sortes d’animaux sauvages, ce que n’importe quel cirque suffit à démontrer. Gamin, j’ai moi-même apprivoisé un corbeau et mon meilleur copain un renardeau, pratiques d’ailleurs formellement interdites.
Maintenant, si la chose lui en dit, je tiens à sa disposition les coordonnées d'une collection complète de tios de 4 ans, plus si affinités, avec lesquels il pourra s’essayer à faire mumuse et jouer à la poupée. Non pas des toutous dénaturés et dégradés par un conditionnement débilitant, mais des animaux fiers, sauvages et libres, élevés naturellement dans leur biotope.

C’est ainsi, certains esprits pervertis trouvent plaisant d’exercer leur toute puissance en bouleversant l'ordre naturel des choses et de faire cohabiter le loup et l'agneau, au nom d'on ne sait quelle idéologie débile.
Cet ordre naturel des chose est quant à lui infiniment plus radical, et les toros ne sont pas de gentils zanimaux zaimables. Il faut avoir connu l'un de ces règlements de comptes où après un duel, tous se liguent contre le vaincu et le déchiquètent  sauvagement pour s'en persuader.
Mais cela, les «zantis» ne veulent ni le voir, ni le savoir.
Montrons aux quelques audacieux qui traînent parfois sur la Brega, cette réalité qu'ils s'acharnent à refuser.

Pour une bonne rigolade, le lien avec le site de Simplet. N’oubliez pas de répondre au petit sondage en bas à droite: http://www.sauvons-un-taureau-de-corrida.com/
***

jeudi 14 juin 2012

Magouilles et carambouilles électorales dans la planète anti-taurine

Certes, le mundillo et certains de ses observateurs patentés ne brillent guère par une éthique et une déontologie exemplaires (cf la vraie-fausse liste de vrais-faux psychiatres publiée par l’O.N.C.T. après la vraie-fausse liste de vrais-faux politiques qui pétitionnaient contre la prohibition catalane).
Mais toutes ces amusettes ne sont que roupettes de sansonnet au regard des magouilles et carambouilles de nos «zamis» les «zantis» qui, non seulement bernent les «zâmes» sensibles animalistes en utilisant leurs voix pour récolter de l’oseille, mais en outre les dévoient en cachant soigneusement leur fond de commerce politique, souvent peu ragoûtant.
Il y a là un scandale absolu que peu dénoncent.

Lors de toute campagne électorale, le gourmet es-connerie humaine ne peut manquer à aucun prix les clips de campagne des divers prétendants au(x) titre(s). Il y a là des morceaux de bravoure qu’on devrait se repasser en boucle lorsque le moral faiblit: mieux qu’un film des Marx Brothers ou la lecture de la dernière bulle pontificale en latin sur la condamnation de la pédophilie.
Evidemment, lorsque d’aucuns placent l’abolition de la corrida dans les priorités impérieuses de l’heure, le père Klein tend à interloquer sévère: la rigolade n’exclut pas la père plexité. Tel Médor, le gonze part alors truffe au sol et queue frétillante sur la piste des prêcheurs à toutous.

Deux officines se sont distinguées en la matière.
En premier lieu l’Alliance Ecologiste Indépendante (A.E.I.) -dénomination qui laisse à penser que les autres écologistes ne le seraient pas- est cornaquée par le sieur Jean-Marc Governatori.
Le clip est intéressant, débutant avec un célèbre mannequin de chez Alzheimer. On a cruellement imposé à la pauvre bête d’apprendre son texte par cœur, et pour des fois qu’il l’oublierait en route on le lui a fait dérouler en sous-titre. Que fait la S.P.A.?
On enchaîne ensuite avec le boss, qui propose comme remèdes souverains à la crise une alimentation bio accessible (sic!) et surtout -il fallait y penser- la réduction du broullard électromagnétique.
Vient ensuite une mignonne rouquine qui aurait gagné à se produire en uniforme «zanti», c’est à dire à loilpé avec du faux sang et des fausses banderilles. Suit un gendre idéal qui débite un inventaire à la Prévert pour terminer avec une rombière qui cause «écologie éducative» (à quand l'écologie sexuelle, l'écologie religieuse, l'écologie artistique, etc.?). Bref du grand art pour séduire les gogos écolos.
Marrant ce Jean-Marc GOVERNATORI, le gourou de la secte, affublé d’un curriculum édifiant:
          * divers droite en 1997
          * U.D.F. pendant 3 mois en 2001
          * candidat aux législatives de 2002 (il obtient … 1 voix et une condamnation d’un an à l’inéligibilité par le Conseil Constitutionnel)
          * 1,55% des voix aux européennes de 2004 avec le mouvement très poujadiste «La France d'en bas» (association fondée par des … buralistes alsaciens) avec la participation du … P.P.N. (Parti Pied-Noir).
          * fondateur en 2005 de «La France en action», un mouvement fortement soupçonné en 2007 d’accointances avec des sectes (O.T.S., Raëliens, Scientologie, Moon, etc.)) par M. Georges FENECH, président de Commission d'enquête parlementaire sur les sectes et par la MIVILUDES (Mission Interministérielle de Vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) http://laurent-samuel.over-blog.com/article-10832987.html.
          * 2009, appel à Brigitte Bardot, icône démocratique reconnue, pour être candidate à la présidentielle de 2012, courrier soit-disant cosigné par Antoine Waechter dont il contrefait la signature. (http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/un-candidat-a-l-elysee-en-greve-de-la-faim-a-mi-temps-dans-un-camping-car-28-02-2012-1882062.php).
          * Obsédé du dépôt de marque rémunérateur voire frauduleux (condamné en 2011 contre Europe Ecologie), le garçon qui se prétend «au-delà du clivage droite-gauche» avait pourtant déposé ceux de «La Droite républicaine» et d’«Union Droite Républicaine»), parmi une quarantaine d'autres.
          * Imitant un célèbre député-histrion-chanteur à géométrie variable de nos vallées pyrénéennes, il se lance dans une «grève de la faim camping-car à mi-temps» (http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/un-candidat-a-l-elysee-en-greve-de-la-faim-a-mi-temps-dans-un-camping-car-28-02-2012-1882062.php) en février 2012. Aux dernières nouvelles, il est toujours vivant et a vendu le camping-car.
          * Fin mai 2011, Génération Écologie et le Mouvement Ecologiste Indépendant, ayant prudemment quitté le consortium, l’Alliance Ecologiste Indépendante recouvre de fait le seul parti du Conducător Governatori, dont le site fait un panégyrique approfondi avec bibliographie ad hoc. Ne demeurent à bord que quelques paumés un peu demeurés (Zara WHITE, alias Esther Spincer, ex-actrice X).
 
Le second clip n'est pas non plus piqué des hannetons: entre le Ministère de la Condition Animale et le coup du «citoyen comme nous» qui n'est pas un «professionnel de la politique», on se gondole pis qu'à Martigues, qui comme chacun sait est la «Venise provençale».
Le «Trèfle-N.E.H.N.A.» (Nouveaux écologistes. Homme-Nature-Animaux http://www.letrefle-nehna.fr/) a été fondé en 1993 par Bernard MANOVELLI, politicard multicarte, ancien membre du R.P.R., reconverti dans l’officine d’extrême-droite où il animait un «Comité pour le rétablissement de la Peine de mort» et co-dirigeait «Marseille-sécurité» dont l'intitulé avenant  se suffit à lui-même. Plusieurs condamnations du Conseil Constitutionnel à l’inéligibilité pour fraude électorale, en rapport avec l’opacité des financements et l’absence de comptes de campagne.
Décédé en 1995, lui a succédé l’actuel taulier, Albert LAPEYRE, qui a abondamment grenouillé à droite avec le bon et honnête maire de Phocée Jean-Paul Gaudin, tout en étant membre du conseil d’administration de «Debout la République», le mouvement du fringuant gaulliste bonapartiste Nicolas DUPONT-AIGNAN.
Un Albert LAPEYRE qui avec des intonations de Maître Panisse, ressemble furieusement à Dilat LARATH, le fidèle séide du grand vizir Iznogoud, qui veut «devenir calife à la place du calife».
 
L’intérêt de ces micro-formations réside surtout dans les bénéfices alloués par le mode de financement des partis politiques: avec quelques dizaines de milliers de voix, on accède au pactole de centaines de milliers d’euros par an, généreusement subventionnés par le contribuable (http://www.liberation.fr/politiques/0101417092-partis-les-urnes-aux-oeufs-d-or).).
Ben voyons, ils peuvent glapir les «zantis» avec la corrida qui vivrait de subventions publiques!

Le plus marrant de l’histoire, c’est que non content de se désister systématiquement pour des listes de droite, le Trèfle reversera en tout au Parti Radical de Jean-Louis BORLOO (http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/02/10/borloo-reconstitue-son-tresor-de-guerre-avec-des-ecolos-inconnus) la coquette somme de 800.000 euros. On se rapportera avec profit au Décret n° 2012-191 du 7 février 2012 (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025344404&dateTexte=&categorieLien=id).
Je ne suis pas bégueule, encore moins partisan du discours populiste du «tous pourris», mais je dois avouer que là, le bouchon est poussé un peu loin avec le pognon du contribuable.

En conclusion, ces diverses informations, toutes indubitables et vérifiables pour qui veut bien s’en donner la peine, établissent clairement ce qui se dissimule derrière les discours «zantis» et le discours racoleur et démagogique pour l’abolition de la corrida.
Derrière les beaux et nobles sentiments, derrière la compassion dégoulinante, se dissimule un vaste tripatouillage d’argent public octroyé à des prête-noms, à des cache-sexes politiques, ainsi que l’exploitation de la naïveté et de la sensiblerie animaliste par des margoulins, au profit de partis de droite.
Ne doutons pas pour autant que sur l’autre rive, le paysage soit forcément plus reluisant, avec d'autres supports. Mais c’est ainsi, la collusion que je dénonce depuis des lustres entre l’animalisme et la droite et l’extrême droite est une fois de plus avérée…

On n’ose espérer que l’assainissement annoncé par le nouveau «normal président» aille jusqu’à sanctionner ces dérives scandaleuses et coûteuses à l’heure où l’effort devra être justement réparti.
Xavier KLEIN

mercredi 13 juin 2012

Tout ce que vous avez voulu savoir sur Orthez 2012 sans avoir jamais osé le demander...

Une présentation que nous avons voulu le plus complète possible pour expliquer nos choix et dévoiler les coulisses:

mardi 12 juin 2012

Maratontería

Luc-Olivier Merson, "Le soldat de Marathon"
Comme on disait au temps des «me-veilleuses», ils sont «incoyables» ces «zantis»!
Une telle créativité dans la couillonnade a quelque chose d’admirable, ou, pour reprendre l’expression savoureuse d’un des habitués de la Brega: «Si l’intelligence humaine a des limites, la connerie n’en a aucune!».
En avril, à Nîchmes, on vit gambader le couillon. On eût pu organiser quelque défi rubystique, un derby des «zantis», propre à mettre en scène quelques admirables tampons, mais le «zanti» préfère courir, pas seulement après ses chimères.
Ce qu’il y a de marrant, c’est que le fondateur de l’épreuve, un certain Phidippidès (pour d’autres, ce serait Euclès ou Thersippos) est mort d’épuisement à l’issue de sa course pour prévenir Athènes de la victoire de Miltiade contre les Perses. On n’ose espérer que nos «zantis» nous gratifient du même présent en diminuant de la sorte le nombre de crétins en activité.
Ce qui l’est encore plus, à considérer les mines épanouies des sympathiques compétiteurs, 100 mètres avant l’arrivée, c’est que ce type de course constitue une véritable torture que s’infligent volontairement ces héros du masochisme militant.
Le marathon, c’est la glorification de la souffrance d’un corps poussé au paroxysme, dans un acte gratuit et inutile. Pourquoi pas, chacun trouve son plaisir où il veut et ou il peut, tant qu’il n’emmerde pas les copains?
C’est aussi la recherche du shoot aux endorphines, ces neurotransmetteurs anesthésiants ou du plaisir, cinq fois plus libérés dans les situations extrêmes. Ces mêmes endorphines que l’on trouve en quantités considérables lors des prélèvements opérés sur les carcasses des toros de combat.
Le «zanti» militant trouverait donc sa jouissance dans le masochisme actif, qui plus est de même nature que celle du toro brave: intéressant!

Le plus hilarant dans l’affaire se trouve souvent dans les commentaires que la claque réquisitionnée se croit obligée d’infliger toujours avec une profonde originalité des arguments comme de la sémantique.
Le con ne doute de rien, on le sait, mais de là à brandir sa turpitude comme un étendard, on tutoie l’indécence comique. Surtout quand le con se fait lyrique!
Ainsi, cet exemplaire représentatif de l’espèce qui n’a pas encore compris que l’amphithéâtre nîchmois n’avait pas été précisément édifié «au temps de la Gaule Romaine» pour «resplendir de lumière et de culture». A moins que le bonhomme n'ait trouvé quelque attrait civilisateur à l'anéantissement de la culture celtique gauloise, à l'esclavage, à l'impérialisme militaire ou aux jeux du cirque.
Il faudrait peut-être demander à la FLAC d’expliquer à ses sectateurs les plus extatiques, qu’un gladiateur n’était pas un gentil adepte des bisounours pour leur éviter d’envisager leurs prochaines vacances en Syrie ou en Afghanistan en pensant qu'ils vont au Clubmerd.
Nous vivons une époque moderne…
Xavier KLEIN
***

lundi 4 juin 2012

Vuelta à TOROS y MOVIDA 2012

J'aime ces moments où, par delà les différences, par delà les goûts, par delà les clans ou les chapelles, on se retrouve pour partager.
Est-il uniquement question de passion commune? Rien n'est moins assuré. L'important est surtout dans la rencontre et ce qui l'accompagne: la convivialité, l'échange, le menu et pourtant fondamental plaisir d'être ensemble.

C'est à cette rencontre qu'invitaient les peñas «historiques» de Dax et, comme dab, ce fut une réussite.
Si l'on communia dans cette afición ordinaire, quotidienne, populaire, authentique qui paye et sue sur les tendidos surchauffés; l'«autre», l'«indignée», celle des figuras, des parures et des barreras sombres pointait aux abonnés absents.
Normal!
On rencontra ces aficionados de verdad, ceux que l'on croise partout, dans les novilladas de village comme dans les grand-messes, dans les capeas modestes comme dans les corridas de figuras solennelles, ceux qui se réunissent dans les peñas pour les vêpres braves télévisées.
On déjeuna dans un patio de caballos infiniment plus sympathique et infiniment moins garni que lorsqu'il est de bon ton de s'y montrer en uniforme festif bicolore.
Eric DARRIERE, Peña ALEGRIA

,
Pascal DAGES, C.T.J.A.
S'y côtoyaient pour estoquer les haricots cocos, le petit peuple des toros, des têtes familières, un ex-président de la Commission Taurine, Monsieur le Maire, aficionado de siempre, les «grognards» de la Vieille Garde taurine. On fut surpris de n'y point voir la plupart de ceux qui ont charge des destinées taurines de Dax. D'autres obligations plus impérieuses sans doute.
Non plus que la faune grouillante des callejons! Pardi, il fallait payer son repas!

Matinée chaleureuse où les champions des peñas s'affrontaient des plus honorablement dans une joute courtoise. Vainqueur, le maestro Pascal DAGES dont l' afición vibrante n'est plus à démontrer.

Après-midi rafraichissante du bolsin, d'observation des jeunes pousses.

Thibault GARCIA, Centre Français de Tauromachie, Nîmes
Diego Aznar Ruiz de Saragosse
Diego Aznar Ruiz de Saragosse
Jose de Ciudad Real
Yanis d'Adour Aficion
Bétail inégal et parfois défaillant, mais entre amis, ces détails sont secondaires.
Elèves appliqués qui récitent les leçons consciencieusement apprises avec ce défaut quasi général de vouloir composer la figure avant de songer à lidier. Connaissent-ils seulement le sens du mot lidia, et ce qu'il recouvre?
Lot de capeistas desigual, certains en début de parcours, d'autres très affutés avec un oficio qui les a promus ambassadeurs de leur écurie.
On aimerait tant voir surgir un cancre, un Manuel Benitez, un de ces mômes impertinents et géniaux qui viennent bousculer l'ordre établi, un de ces rebelles réticents aux normes et aux conventions en vigueur, un de ceux qui comprennent instinctivement l'esprit sans se soumettre grégairement à la lettre.
Ces jeunes gens proprets et sérieux, témoignent malgré eux d'un déficit d'alma, signe des temps...
Et puis, il y eut le petit Cristiano TORRES, fils de l'espada Ricardo TORRES de Saragosse, dont nous reparlerons.
Et cette errance poétique par les corrales où l'on se perd pour mieux trouver l'âme de la tauromachie.
Et les parois des chiqueros où les toros dessinent d'étranges paysages avant de jaillir dans la lumière.
Xavier KLEIN