Il en va de l’incivilité comme du bras de fer ou de la sokatira (tir à la corde des jeux de force basque), lorsque l’ascendant est pris par l’une des parties, il est quasiment impossible d’arrêter le mouvement qui devient irrésistible.
Cette logique de l’affrontement de deux forces opposées et inconciliables, dont l’issue ne peut être que la victoire totale d’un camp sur l’autre, sans possibilité de solution médiane (ce qui est l’exact opposé du match nul France-Irlande du tournoi des 6 Nations 2012) détermine une conception spécifique de la vie et du rapport entre les humains.
Il n’est nullement anodin que la culture qui valorise ce type d’exercice (comme d’ailleurs les autres discipline des jeux de force basque), qui considère la force brute comme une valeur positive, soit également celle qui a favorisé l’instauration au Pays Basque espagnol d’un état de guerre civile et du terrorisme pendant 40 ans.
Il aura fallu 40 ans (dont 30 sous régime démocratique) pour que les activistes de l’E.T.A. se rendent enfin compte que la voie de la violence activiste était infiniment moins productive que la voie politique. On progresse: avec le Bildu (coalition indépendantiste de gauche radicale) le terrorisme armé a été remplacé par le terrorisme intellectuel et politique.
Il aura fallu 40 ans (dont 30 sous régime démocratique) pour que les activistes de l’E.T.A. se rendent enfin compte que la voie de la violence activiste était infiniment moins productive que la voie politique. On progresse: avec le Bildu (coalition indépendantiste de gauche radicale) le terrorisme armé a été remplacé par le terrorisme intellectuel et politique.
La tendance qui préside de plus en plus à nos fonctionnements socio-politiques tient à la fois à une logique d'affrontement, à une logique de la domination complète sans modération ni consensus d'un parti, d'une idée ou d'une idéologie et enfin à une logique où pour des raisons parfaitement préméditées, l'exception, le cas particulier, l'anormalité deviennent la règle.
Un exemple flagrant et récent: des journalistes sont pris pour cible en Syrie, l'une d'entre eux est grièvement blessée. Après moult tribulations on évacue la bête: l'info fait la une des J.T.
Ce qui procède d'une information objectivement mineure devient tête d'affiche, l'anecdote, l"épiphénomène deviennent l'essentiel . Il faut dire que la mayonnaise ainsi montée a permis à notre cher président de se mettre une fois de plus en lumière avec accueil compassionnel et soigneusement médiatisé à l'aérodrome. N'est-ce pas ce qu'on nomme une instrumentalisation de l'information?
L'essentiel, l'information majeure, la vraie, la seule, c'est que dans le même temps, des dizaines de civils syriens meurent chaque jour alors que l'on écrase des vélléités de liberté dans l'indifférence quasi générale, quand dans des circonstances identiques, il y a peu, on pérorait pour bombarder Khadafi, qui n'avait pas la chance de bénéficier de la protection des parrains russes et chinois.
Je serais syrien, je me dirais que le destin d'une journaliste française, victime de ce qui n'est dans son cas qu'un «accident du travail», suite aux «risques du métier» importe plus que celle de dizaine de mes compatriotes martyrisés.
Le compadre Marc Delon fulmine régulièrement sur son blog (http://photosmotstoros.blogspot.com/2012/02/le-fouzytou-edito.html) contre l’insécurité qui croît et prospère dans son cadre de vie. Cela fournit matière à des joutes épistolaires parfois fleuries.
Un exemple flagrant et récent: des journalistes sont pris pour cible en Syrie, l'une d'entre eux est grièvement blessée. Après moult tribulations on évacue la bête: l'info fait la une des J.T.
Ce qui procède d'une information objectivement mineure devient tête d'affiche, l'anecdote, l"épiphénomène deviennent l'essentiel . Il faut dire que la mayonnaise ainsi montée a permis à notre cher président de se mettre une fois de plus en lumière avec accueil compassionnel et soigneusement médiatisé à l'aérodrome. N'est-ce pas ce qu'on nomme une instrumentalisation de l'information?
L'essentiel, l'information majeure, la vraie, la seule, c'est que dans le même temps, des dizaines de civils syriens meurent chaque jour alors que l'on écrase des vélléités de liberté dans l'indifférence quasi générale, quand dans des circonstances identiques, il y a peu, on pérorait pour bombarder Khadafi, qui n'avait pas la chance de bénéficier de la protection des parrains russes et chinois.
Je serais syrien, je me dirais que le destin d'une journaliste française, victime de ce qui n'est dans son cas qu'un «accident du travail», suite aux «risques du métier» importe plus que celle de dizaine de mes compatriotes martyrisés.
Le compadre Marc Delon fulmine régulièrement sur son blog (http://photosmotstoros.blogspot.com/2012/02/le-fouzytou-edito.html) contre l’insécurité qui croît et prospère dans son cadre de vie. Cela fournit matière à des joutes épistolaires parfois fleuries.
Il me semble que Marc se méprenne souvent sur la nature de la «dispute». En témoigne l’un de ses récents commentaires où il joint une vidéo (http://www.youtube.com/watch?v=WpyyHfoQ8dY) à l’appui de son point de vue.
Qu’il soit bien établi que je ne remets aucunement en cause les faits et la réalité d’un quotidien sûrement extrêmement pénible. Je ne conteste pas non plus la légitime colère, le sentiment d’impuissance et d’abandon, l’indignation de Marc et des habitants de ces quartiers. Sans aucun doute, serais-je aussi remonté (voire plus) si je vivais la manière d’enfer que ce type de reportage dépeint.
Toutefois, il me semble qu’on ne saurait en rester là, au niveau d’une simple émotion. On ne peut en rester là, surtout si, voulant élaborer des solutions, on doit procéder à une analyse fine des causes et des conséquences.
Je note néanmoins un certain nombre de points qui me semblent pertinent de relever:
1°) Marc, comme les autres victimes, sont pris par une émotion très compréhensible, une subjectivité qui gêne -pour ne pas dire interdit- toute considération objective des problèmes et des faits.
2°) Le martèlement inlassable de certaines émissions, la production en série de (pseudos) documentaires, le créneau télévisuel de l’insécurité répondent à une fonction qu’il conviendrait d’interroger.
3°) Pourquoi cette débauche d’images factuelles qui occupent une part non négligeable de nos petits écrans? Et pourquoi se limitent t-elles, dans la majorité des cas, à la mise en scène d’une peur soigneusement entretenue, sans qu’explications, analyses des causes, mises en perspectives ne soient jamais (ou si peu!) abordées?
4°) Quelle utilité ? Quel effet produit ce genre d’émission dans la résolution du problème?
5°) En quoi cette répétition contribue t-elle à banaliser? En quoi l’exceptionnel s’impose t-il peu à peu comme une norme?
C’est ce dernier point que je voudrais développer.
D’une part en rappelant que la réalité indéniables des zones de non-droit n’est pas la réalité du territoire national: les banlieues ne sont pas la France (ce qui ne sous-entend en rien qu’il faut se dédouaner du problème ou le minimiser), d’autre part en soulignant l’effet généralisateur et le mimétisme que les comportements décrits engendrent.
J’en veux pour preuve l’émergence incongrue de phénomènes apparentés dans des zones qui ne posaient pas de problèmes de comportements déviants.
Ainsi la nouvelle mode qui consistait à Strasbourg à brûler des voitures pour fêter la nouvelle année s’est-elle répandue dès qu’on en a fait la publicité.
Ainsi l’irruption dans nos territoires des mœurs banlieusardes nordiques, de la mode encapuchonnée, du sabir 9-3, du discours convenu, du «- J’ai la haine» ou du «- Vas-y!».
Ainsi la contagion communicative de la moindre émeute à l’ensemble des banlieues, même et y compris lorsque le contexte est différent et que les «raisons de la colère» n’existent pas.
L’ensemble de ces phénomènes est directement lié à la médiatisation. Une médiatisation qui fait office, selon le théorème wharolien, de valorisation pour une jeunesse à la dérive qui trouve là non seulement une opportunité d’identification et –dirai-je de communion- mais une façon d’exprimer par la transgression télévisée un mal vivre inhérent à cet âge.
Qu’y a t-il là de fondamentalement différent de ce qui est exprimé dans la «Fureur de vivre», «Graine de violence» (1955) ou «West Side Story» (1961)?
Rien, sinon la forme ou le rap prend la place d’un rock considéré comme aussi sulfureux il y a 50 ans.
Tout, si l’on considère que la mythologie «bad boys» était regardée à l’époque comme un épiphénomène quasiment exotique et marginal, les avanies des gangs du Bronx ou du West Side ne concernant en rien les blondinets du Texas ou du Middle West dépeints dans des films comme «Géants», ou les paumés des œuvres de Tennessee Williams («L’homme à la peau de serpent», «Un tramway nommé désir»).
Ce qui me questionne quand je vois le tapage médiatique et l’attention très «organisée» portée au «malaise des banlieues», et quand je lis ce que ressent Marc, c’est la transmutation par laquelle l’anormal, la transgression, la délinquance, deviennent la norme, la règle. La perception de Marc, son vécu, son ressenti manifestent le sentiment d’une incompréhension ou d’une césure entre ce qu’il vit et la manière dont d’autres (moi entre autres) appréhendent son témoignage.
A son discours, qu’encore une fois je ne dénie nullement, je me contente de répondre deux ou trois petites choses:
1°) Ce qu’il dépeint relève MALGRE TOUT de l’exception et non de la généralité. C’est le tableau incontestable de la réalité spatiale et temporelle de certains quartiers, ce n’est nullement la réalité de l’ensemble du territoire français. Par contre, le message sous-tendu par les medias est d’entretenir une peur soigneusement préméditée chez TOUS les français.
2°) Il existe d’autres possibles. Je lui ai souvent évoqué le cas en Béarn d’«Ouzdeb» (Ousse des Bois) ou de Mourenx, cette enclave surréaliste de grands ensembles perdus dans la campagne béarnaise. Une ville modèle quand le grand Charles la faisait visiter à Kroutchev dans les sixties. Une ville dynamique qui lutte pour sortir de son statut de cité-dortoir. Une ville où réside et vit une majorité de «beurs». On n’y connaît pas l’acuité des problèmes évoqués par Marc. Pourquoi? Histoire de culture, de regard, de perception de l’«Autre» sans doute.
3°) On ne peut ignorer la lourde responsabilité des politiques sécuritaires qui balançaient entre l’angélisme socialiste des années 80 et la culture du résultat sarkoziste: ne pas vouloir identifier les problèmes est aussi ravageur que de les stigmatiser et les grossir.
Moi, tout ce que je constate avec nos braves pandores locaux, lorsqu’ils traversent la rue pour venir prendre le café au collège, c’est leur découragement et leur écoeurement devant ce qu’on leur demande de faire. C’est à dire vider les carnets à souche pour satisfaire aux objectifs chiffrés, «contraventionner» à tout va, abandonner le suivi local, minimiser les plaintes pour améliorer les statistiques.
Jusqu’à Sarkozy, la Gendarmerie était ouverte 7 jours sur 7, elle est désormais fermée la plupart du temps, on ne peut pas en même temps régler «gentiment» les conflits de voisinage ou patrouiller aux abords du collège, et faire le poireau sur l’autoroute pour renflouer les finances.
Ceci explique cela.
Et la tauromachie dans tout cela?
Même combat!!!
L’anormal constitue dorénavant la règle, les 30 «zantis» font plus l’actualité hors de l’arène que les 5000 spectateurs qui sont dedans. On peut agonir d’injures les aficionados, occuper les ruedos sans conséquences, sans que la force publique se manifeste.
Par contre le jour où il y aura un pépin, ce ne sera la responsabilité de personne. Où plutôt si, celle d'un lampiste…
Ainsi va le monde!
Xavier KLEIN
9 commentaires:
et je vais te dire, xavier, le disant aussi à Marc, à voir ces images mon estomac se tord, de dégoût, probablement aussi un peu de honte, pas de culpabilité angélique ou de goût de me faire cracher sur la gueule, ne confondons pas cette honte que peut procurer l'analphabétisme, la vulgarité, la connerie. Mais certains arbitrages sont difficiles. certains trafics assurent dans ces zones de "non droit" quelle horreur, une circulation de pognon qui assure pour certains une économie parallèle fort lucrative, en échange d'une relative paix sociale.
je n'ai pas le recul ni la charité de xavier sur ces faits.
je pense seulement que nul ne devrait fuir ses responsabilités, et je dis bien nul.
la délinquance financière agit en toute liberté, dans ces quartiers aussi, ça fait partie du deal. c'est ainsi, il paraît que c'est bien! et disant celà, je pense aussi, très fort aux policiers qui se font caillasser.
maintenant, quels que soient les problèmes des banlieues, et n'en déplaise à Marc, j'ai vu aussi ça d'assez près, il est plus facile de fustiger quelques crétins analphabètes, que, sans sombrer dans le peace en love, s'interroger sur ce qui bientôt sera notre histoire, ou simplement, les vrais problèmes de notre système (le glorieux mondial) si malade.
Ce qui me questionne quand je vois le tapage médiatique et l’attention très «organisée» portée au «malaise des banlieues», et quand je lis ce que ressent Marc, c’est la transmutation par laquelle l’anormal, la transgression, la délinquance, deviennent la norme, la règle. La perception de Marc, son vécu, son ressenti manifestent le sentiment d’une incompréhension ou d’une césure entre ce qu’il vit et la manière dont d’autres (moi entre autres) appréhendent son témoignage.
A son discours, qu’encore une fois je ne dénie nullement, je me contente de répondre deux ou trois petites choses:
1°) Ce qu’il dépeint relève MALGRE TOUT de l’exception et non de la généralité. C’est le tableau incontestable de la réalité spatiale et temporelle de certains quartiers, ce n’est nullement la réalité de l’ensemble du territoire français. Par contre, le message sous-tendu par les medias est d’entretenir une peur soigneusement préméditée chez TOUS les français.
Bon il est tard et j'ai sommeil... je pense malgré tout que vous avez pris ce petit film en pleine face, peut-être loin d'imaginer au coeur de votre bout du monde préservé qu'on en était là... Vous pourriez commencer par l'avouer. Ce que je ressens n'est pas important, par contre ne pas vouloir écouter ce que j'observe et raconte pose problème. Le score de Marine Le Pen vous fera sans doute aussi réaliser dans peu de temps qu'il s'agit d'un genre ''d'exception'' qui se reproduit partout... même si ce n'est pas la réponse.
Je suis heureux de lire que je ne suis plus dénié car finalement au stade des balbutiements de discussion où l'on en est toujours depuis des années quand on parle de ces problèmes, mon seul préalable revendiqué est par exemple que si je rapporte la parole d'un gardien de prison qui m'affirme qu'il y a 90% d'arabes dans la prison de Nîmes, le fait de préférer choisir me croire raciste plutôt que d'admettre un simple fait est insultant et hautement préjudiciable, on l'a vu, à la suite de la discussion. Vous évoquiez un jour le cynisme et la violence des propos du sud-est mais moi, jamais je ne me serais permis de prononcer ce mot à la légère à votre endroit. C'est une insulte grave et vous constatez encore aujourd'hui qu'elle m'ait restée en travers.
Tant qu'on aura plus de tolérance pour les criminels que pour les donneurs d'alerte, le phénomène s'amplifiera... et vous avez, avec votre mode de pensée, besoin de gens comme moi pour vous électrocuter de temps en temps comme j'ai besoin de vous pour me donner d'autres éléments de réflexion que les miens.
Pour le reste, s'il ne s'agissait que d'un épiphénomène orchestré par la politique pour manipuler les gens, ce serait chouette ! Moins grave...quoi.
Malheureusement il n'y a pas dans cette explication toute l'épaisseur de la problématique, loin s'en faut. Car je suis moi bien persuadé du contraire : si on médiatisait tout ce qui se passe, on prendrait (encore plus) peur !
Bonne nuit
c'est quoi un arabe ( je veux dire pour un gardien de prison nîmois) ?
ludo
mais oui, le monde entier est à mes portes, et de ma citadelle, je l'observe, dans son show que moi seul peux apprécier, car moi seul sais.
j'ai tout vu, de ma guitoune, de mon retranchement, esimable au demeurant, et je sais tout.
c'est bien, terriblement dacquois aussi, et certainement très confortable intellectuellement.
ah combien j'aimerais avoir des certitudes et non des doûtes.
c'est un dialogue inutile et de sourds, car l'autre n'est pas écouté.
et sans doute, marc, tu as raison, puisque tu en es sûr, ce qui, au moins, est imparable.
pour ta gouverne, en 1972 j'ai retrouvé ma voiture sur cales à villejuif, c'est à dire qu'on avait piqué mes 4 pneus à ma modeste coccinelle pétant neuve, en 76, une r10 brulée, et la cerise sur le gateau, pourtant dans les hauts de saint cloud une charmante datsun dévastée à la masse.
on savait rire aussi à cette époque, je te le dis. même près du paquebot de le pen!
Marrants tes souvenirs Chulo !
Dans le même style, en 1987 à Drancy, collège Jorissen, (34 nationalités différentes, 60% d’immigrés), je trouve un jour, à potron-minet, ma 504 pigeot avec les 4 pneus crevés. Furibard, je place une affiche sur la porte de mon burlingue exprimant mon incompréhension, n’ayant pas sévi récemment.
3 jours plus tard un quarteron de loulous kabyles demande audience. Y’avait du confidentiel d’homme à homme à causer. S’étant assurés de l’impunité le plus vaillant m’explique un peu gêné qu’il s’agissait d’une bavure, la cible visée étant la tire de la prof de physique qui est une peau de vache doublée d’une grosse conne. Si on aurait su, on n’aurait pas attenté aux biens du brave homme réglo que j’étais. On m’assura qu’il y aurait réparation du dommage. Donc, acte!
J’ai quand même in extremis pensé à préciser aux mécanos que maintenant que je savais, il était tout de même superfétatoire de corriger l’erreur en allant ratiboiser les pneus de la «bonne» voiture. Précision qui n’est pas apparue inutile.
Le lendemain matin, par magie, 4 pneus Michelin flambants neufs montés et équilibrés.
Comment? où ils les avaient piqués? Mystère!
Mais tout cela redonne confiance dans l’humain.
Pourquoi une telle côte? Parce que, par exemple, devant l’absentéisme, j’ai entrepris à mon arrivée, malgré les fortes réserves des collègues, de visiter les familles à leur domicile, dans leurs ghettos. J’ai pris le thé avec les vieux, j’ai boulotté le couscous, on a palabré, on a soupiré sur les jeunes qui respectent plus rien, qui se plaignent à l’assistante sociale dès qu’on manie la ceinture. A part ces dernières, les toubibs et les flics (pour des raisons différentes), c’était l’une des rares fois qu’«on» se préoccupait d’aller voir sur place, sans escorte, seulement avec Kadir, surveillant natif de Bougie, pour traduire. Après cela, jamais plus de problèmes, il suffisait d’inviter les «vieux» à boire le caoua, et de «donner la punition» en leur présence.
Pour conclure, après 2 ans d’exercice en «banlieue hypersensible», lors de mon départ, j’ai versé ma larme, quand durant une journée, parents et gamins m’ont couvert de cadeaux d’adieu, depuis le jambon de mouton, au plat à tajine en passant par le stylo Montblanc «qui vient de Roissy».
Emouvant, non!
Il me vient un proverbe arabe: «La beauté est dans l’œil de celui qui regarde». Je crois qu’il en va de même pour le respect ou la bienveillance…
Un arabe Ludo c'est pas une insulte, c'est une origine ! Malheureusement c'est très souvent un Français d'origine arabe, ce qui est plus inquiétant encore car si même ceux qui sont nés là sont racistes au point d'avoir la haine de l'étranger qui les acceuille(nous, pauvres pâlots) c'est à se demander ce qu'il faut faire, dans le pays du monde où le social est le plus développé.
je ne m'exprimerai plus sur le sujet. je garde les yeux ouverts, je constate et je rapporte selon mon expérience et ma sensibilité sans précautions particulières ce que je vis. Je répète que la plupart de mes réflexions sont partagées voire initiées par la population arabe elle-même, qui en a marre, elle et avec qui je suis en contact étroit (peau contre peau...!). Elle ne désire qu'une chose, dont elle m'entretient souvent : que la France se débarrasse de leurs propres moutons noirs. Et il y en a même pendant que vous trouvez des circonstances atténuantes à tout qui en conçoivent une grande honte et qui font ce qu'ils peuvent pour compenser.
Qu'on ne veuille pas entendre et admettre qu'aucun autre pays ne supporterait ça, est une grosse partie du problème mais bon, si ça vous plait... Ma position n'est pas philosophique, j'ai pas les neurones pour, et c'est un postulat où l'on peut avoir tort même en disant la vérité...
Moi je ne constate pas les doutes mais les victimes que je soigne, c'est plus traumatisant.
Il y a un réel problème, il a malheureusement été identifié il y a bien longtemps par le seul qui n'était pas écoutable alors on a occulté : rendez-vous dans dix ou vingt ans pour la guerre civile à la Yougoslave ou la sodomie Hallal généralsée... (plus probable vu la naîveté ambiante et la pleutrerie généralisée)
Choqués isn't it ?
C'était la dernière fois que j'en parlais en direct live.
t'es chiant marc !
à ma question à propos de ton maton il suffisait de répondre : un ressortissant de l'Arabie saoudite, du Yémen, d-Oman, du Qatar, des Émirats arabes unis, du Koweït et de Bahreïn.
pourquoi la géographie déclenche-t-elle tant d'imprécations enculatoires et martiales ?
bien à toi don Marco.
ludo
comprends pas, Ludo...
Arabe : adjectif singulier invariant en genre relatif aux peuples parlant l'Arabe
ou nom singulier pour une personne d'origine arabe et aussi : langue sémitique parlée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord par 150 millions de personnes.
Voir le Dico. Il est où le "blem" ?
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