photos du film de Sergueï EISENSTEIN "Que viva Mexico"
Des récits qui pourraient aussi bien se situer aujourd'hui ou demain, dans une vallée afghane, ou un plateau du Darfour.
Ce n'est pas gai, mais c'est fort.
Et cela remet nos soucis quotidiens à la toute petite place où ils devraient demeurer.
Je viens de relire un chef d'oeuvre absolument indispensable d'un écrivain par trop méconnu, Juan RULFO, obscur archiviste au bureau de l'Immigration de Mexico, qui a pourtant porté le feu dans les lettres mexicaines du siècle précédant, inspirant à GARCIA MARQUEZ, dans son roman «Pedro Paramo», le matériau de «Cent ans de solitude». La succession de nouvelles laisse un tableau incandescent, halluciné et hallucinant du Mexique des années 1920 et de la guerre des cristeros.
Des récits de fournaises, de poussière, de sang et de mort.Des récits qui pourraient aussi bien se situer aujourd'hui ou demain, dans une vallée afghane, ou un plateau du Darfour.
Ce n'est pas gai, mais c'est fort.
Et cela remet nos soucis quotidiens à la toute petite place où ils devraient demeurer.
Xavier KLEIN
«Le Llano en flammes» («El llano en llamas») de Juan RULFO (1953)
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