Conseil Constitutionnel: Décision n° 2012-271 QPC du 21 septembre 2012

Les Sages ont parlé, mettant un terme qu’on espère, sinon définitif, du moins prolongé à la polémique orchestrée et développée par les «zantis».(http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2012/2012-271-qpc/decision-n-2012-271-qpc-du-21-septembre-2012.115564.html)

Certains vont crier victoire, s’«autolaurierliser» ou tirer les couvertures.

D’autres, persistant dans le déni, vont glapir au scandale.

Sur le fond, le Conseil Constitutionnel n’a fait que rappeler à ceux qui persistent à l’ignorer qu’une démocratie se fonde tout autant sur le DROIT que sur le poids d’une MAJORITE. Majorité souvent aussi fluctuante ou versatile que mal informée: les sondages sur le droit de vote des étrangers sont passés de 39% de CONTRE en décembre 2011 à 60, 63% selon les instituts à la mi-septembre. De même, alors qu’on nous annonçait régulièrement des 73% favorable à l’abolition de la corrida, l' I.F.O.P. du jeudi 13/09/2012 parvenait à 48% (42% souhaitent son maintien).

Ces imbéciles, aveuglés par leur foi fanatique, ont commis une faute tactique majeure par cette QPC qui a initié une démarche interdisant pour longtemps tout retour en arrière, tout recours sérieux, notamment de type législatif ou réglementaire. La corrida étant déclarée constitutionnellement admissible, tout texte s’y opposant s’avèrerait de facto anti-constitutionnel.

Splendide déconfiture à l’issue d’un combat qu’ils avaient eux-mêmes engagé. Les dieux aveuglent ceux qu'ils veulent perdre.

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Cela n’empêche nullement les habituels fanatiques de la secte de persister dans le déni, tel Anna GALORE: «Les Français restent inégaux devant la loi» (http://www.huffingtonpost.fr/anna-galore/corrida-constitution-france_b_1902593.html?utm_hp_ref=fr-culture).
Pas plus que cela ne les empêche de continuer à rêver à leur monde de bisounours en méditant d’autres expédients, tel le Grand Inquisiteur Jean-Pierre GARRIGUES, président du Crac, vice-président du Crac Europe (et sans doute vice-vice président du Crac Monde et vice-vice-vice président du Crac intergalactique) qui prend le maquis, fulmine ses anathèmes et envisage non seulement de relancer le débat à l’Assemblée Nationale (c’est en effet une urgence dans le contexte actuel!) mais de «demander l'annulation de la corrida au patrimoine culturel immatériel français, le seul pays au monde à l'avoir fait» (http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120921.REU6490/la-corrida-jugee-conforme-a-la-loi-francaise.html).

Notre Torquemada guarriguesque envisage même d'en appeler au Saint Siège de la Cour Européenne!
Tudieu!
Il faudrait lui expliquer la notion de subsidiarité qui prévaut dans les relations européennes, comme il conviendrait aussi d'enseigner à l'inculte qu'Europa, c'est avant tout la donzelle ravie par Zeus déguisé en ... taureau. Il n' y a pas de hasard!
Enfin, si cela remplit la vie de ce brave garçon!

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On s’attend d’ores et déjà à de futures décapilotades sur le thème de la «francéité» de la tradition taurine en France. Si les «zantis», dans la bonne vieille ligne xénophobe et raciste de la Madone de La Madrague (assistée par les deux  activistes trotzkystes bien connus Alain Delon et Johnny Halliday), veulent s’engager dans ce discours, ils faudra qu’ils se livrent à de solides épurations, à une purification ethnique de ce qui constitue la diversité de la culture française depuis la tragédie d’origine grecque, l’opéra italien, le christianisme d’origine juive, jusqu’au Père Noël ou au football d’origines anglo-saxonne implantés en France depuis moins longtemps que la corrida.
Pour ceux qui veulent se retrouver entre vrais celtes et bons aryens, c’est également leur problème. Vivement le retour aux druides et aux sacrifices humains, vraie tradition gauloise, malencontreusement disparue, qui permettait d’épargner la vie de pôvres bêtes. 

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On ne peut qu’espérer que cette décision du Conseil Constitutionnel calme quelque peu le jeu et refroidisse les ardeurs belliqueuses des salaf…bestialistes, les portant à modérer leurs propos.
Car quoi qu’ils en pensent, quelques têtes qu’ils cherchent à couper -et leur manière de vouer au pilori tel ministre ou tel parlementaire comme par exemple, l’ «afioc VALLS» nous rappelle la sympathique époque où l’on stigmatisait le «juif BLUM», ou le «maçon COMBES»- une réalité s’impose: la corrida, fait culturel ultra minoritaire a le DROIT d’exister dans le cadre d’une démocratie. Le nier est un déni de démocratie.

De temps à autre, on se reprend à espérer de la République!

Xavier KLEIN

PS: Espérer de la République mais pas du genre humain.

Je viens de découvrir le commentaire suivant (http://bregaorthez.blogspot.fr/2012/09/normal-0-21-normal-0-21-quand-un-juge.html), tout pénétré de l'immense compassion des «zantis». J'en reçois périodiquement du même tonneau et je les conserve précieusement, on ne sait jamais...
On relèvera le surréalisme de l'ultime phrase.
Grandiose!

«Je ne prends même pas la peine de lire les conneries que vous écrivez, vous me faites pitié, vous êtes fou à lier, vraiment il faut vous faire enfermer.

Vous ne pouvez pas savoir à quel point je vous hais, je vous souhaite les pires choses du monde.
Bien sûr vous n'allez pas valider ce commentaire étant donné que vous êtes un gros lâche, mais peut importe, ça me fait du bien de vous dire ça.
Vous ne méritez pas d'être heureux, j'espère que vous allez souffrir c'est tout ce que je vous souhaite.

Au revoir, je vous hais et les taureaux aussi.»

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