Dimanche 24, à l'issue de la novillada, un charmante dame, joliment prénommée Sara, engoncée dans l'imperméable de circonstance vu la météo bretonne, m'accostait pour me remettre un pli.
Avec infiniment de gentillesse et de retenue, courtoisement mais fermement, elle m'expliqua longuement combien elle avait été choquée par un mien article (http://bregaorthez.blogspot.com/2011_06_01_archive.html) mettant en cause Monsieur Philippe Bélaval.
Sollicité par d'autres préoccupations, je ne la revis que le soir dans les pénates malheureusement désertées de la Peña SOL qui avait dû annuler sa traditionnelle tertulia pour cause d'humidité excessive.
Une dame qui fait 500 kms y picos pour venir porter une parole, mérite tout particulièrement d'être écoutée avec attention. D'autant plus d'attention que ce qu'elle venait me confier rejoignait d'autres interventions du même tonneau.
En effet, quelques semaines auparavant Marcel Garzelli, puis Roger Merlin et pour conclure, le matin même Vincent Bourg m'interpellaient sur la même question.
Ces derniers ne se sont jamais mêlés jusqu'à présent d'une démarche similaire, y compris dans mes démêlés avec le Torquemada de l'O.N.C.T.. Nous avons souvent «bataillés», mais ils m'alertaient là d'une injustice que j'aurais commise. Je ressentais dans leurs propos une intention bienveillante et gratuite, sans arrières pensées.
***
Un tel faisceau d'interventions différentes me donna à réfléchir. Surtout sur le ton amical avec lequel elles avaient été exprimées.
Tous m'ont fait de Monsieur BELAVAR le portrait élogieux (à mes yeux) d'un homme extrêmement sensible, discret, cultivé, éloigné de toutes manigances et de tout esprit de polémique. Un homme qui aurait été très affecté de mes propos.
Il peut m'arriver d'être sévère, de tacler rudement, mais si quelque chose me révolte, c'est bien de blesser gratuitement et délibérément quelqu'un qui ne le mérite pas.
Il apparaît donc que j'ai été tout à fait injuste à son endroit et que je lui ai fait du tort, ce que JE REGRETTE TRES PROFONDEMENT et me pardonne difficilement.
Je présente donc à Monsieur Philippe BELAVAR mes plus sincères excuses et je rétracte les commentaires que j'ai tenu à son sujet.
J'espère qu'il daigne m'en pardonner et pouvoir un jour lui communiquer personnellement mes regrets.
Merci également à ceux qui ont eu la délicatesse de me permettre de réparer.
Xavier KLEIN
3 commentaires:
ok, mais que pensent ces hommes sensibles et délicats du genocide de Madame "Weil", dénoncé par leur idole?
Ole Presidente
Avec tous ces conflits d’intérêts, il ne manque plus que la vieille dame : "la corrida".
JPc
Enregistrer un commentaire