Humeurs taurines et éclectiques

mardi 3 août 2010

HAGETMAU 2010

Deux lots de toros intéressants à Hagetmau.

Par leur comportement des Fuente Ymbro certes légers mais plutôt encastés. On retiendra surtout la faena de Juan del ALAMO au sixième. Un novillero qui détonne par son tempérament affirmé et un toreo qui pèse et nous tire de l'ennui et de la banalité ambiante. Mûr pour l'alternative sous peine de stagner.

Un lot de Miura de trapio respectable et dans le style de la maison où l'on a parfois retrouvé quelques traces de la fougue guerrière d'antan. Traces malheureusement trop raréfiées. Et cela me paraît poser problème: l'étiquette, festejo après festejo, correspond de moins en moins au contenu de la bouteille. Les terribles Miuras n'ont plus grand chose de terrible. C'est désormais un élevage certes encasté et agréable, malheureusement marqué par la faiblesse, mais qui n'a plus rien à voir avec sa légende.
Devant ces novillos, je le redis intéressants, on se souviendra seulement d'Esaü FERNANDEZ, qui seul pesa réellement sur ses adversaires, donna dans son style basique mais efficace les seuls vrais muletazos de l'après-midi.
Tout le reste, et notamment la débauche ridicule et inutile de trophées ne parvint pas à gâcher l'impression positive de deux après-midi plaisantes.
Xavier KLEIN

2 commentaires:

Anonyme a dit…

au moins on aura vu quelque passe et du courage dans cette novillada par rapport a celle d'orthez ou les novilleros n'avaient aucune envie j'espere que pour l'année prochaine mr klein vous allez reflechir aux hommes a mettre en face ou alors prenais des toros plus leger peu etre

Xavier KLEIN a dit…

Cher Anonyme,
Si vous aviez lu mes commentaires CRITIQUES de la journée d'Orthez, vous sauriez que votre réflexion a déjà été prise en compte.
Commentaires critiques qui, à ma connaissance, sont choses rares dans un milieu où l'on est prompt à pratiquer le triomphalisme à bon marché.
Ceci dit, j'ai aussi vu du courage lors de la novillada d'Orthez, et je regrette que vous n'en ayez pas eu conscience. Le seul fait de se mettre devant ces novillos impossibles était déjà un acte de courage.
Le problème, mais de taille, est de savoir si désormais il faut céder et adapter les novillos actuels aux capacités des novilleros actuels...