Perlissimo dans l'édito du blaireau cendré de Vieux Boucau (dimanche 2 août 2010: http://www.terrestaurines.com/forum/actus/01-08-10/02-08-102.php).
Des comme cela, c'est de la vraie de vraie de vraie, toute fraîche pêchée dans le lagon boucalien. Jouez hautbois (mélancoliques) résonnez musettes!
«Sauf erreur de fabrication, les toros modernes sont donc tous porteurs des qualités essentielles nécessaires au toreo abouti -bravoure franche et noblesse vive- et il suffit de savoir jouer des bonnes touches au bon moment pour faire entendre la petite musique que chacun attend. Toutes proportions gardées, c'est un peu comme le patinage artistique : le public connaît d'avance le répertoire des figures imposées et il attend que ses champions les enfile. L'apparente facilité avec laquelle ceux-ci répondent à son attente est le fruit d'une virtuosité dont on ne prend conscience, a contrario, que quand l'un ou l'autre chute.»
Ca pour se faire enfiler avec virtuosité par des «champions», on ne saurait mieux dire, mais c'est le plaisir et non la facilité qui est dans l'attente, quoique...
Après Las Vegas, l'enfer du jeu, Vieux Boucau l'enfer du sexe.
Si Dédé donne dans le kamasutra maintenant!
Enfin, on est content d'apprendre la confirmation officielle du président de l'O.N.C.T. que les «toros modernes» qui lui sont si chers sont «fabriqués». Une sémantique qui plaira sûrement beaucoup aux «zantis»
Xavier KLEIN
PS: Le récital ne s'arrête pas là, lire plus loin: «dans l'arène une voltereta est une valeur ajoutée, en ce sens qu'elle témoigne de l'engagement de celui qui la reçoit». Moi qui croyait bêtement qu'une voltereta résultait surtout d'une connerie. Il faudra expliquer la «valeur ajoutée» à Julio Robles, Nimeño ou récemment Jose Tomas, je ne doute qu'ils aient perçu toute la succulence de la chose.
7 commentaires:
Xavier,
Si c'est possible de "faire court", on peut même arrêter la démonstration (celle qui plaira tant aux zentis zantis) aux 7 premiers mots de la citation: "Sauf erreur de FABRICATION, les toros MODERNES"... Bien sûr, je renvendique les majuscules, démonstratives à elles seules du raccourci prodigieux dont peut-être DD lui-même n'a pas eu conscience en l'écrivant: car quoi de plus moderne que la fabrication, le standard, la série... c'est à dire la maîtrise (de l'objet) - soit la tentation suprême (celle du "vous serez comme des dieux" biblique!). Oui, le toro réduit à une machine à passe, et la corrida réduite à une (mauvaise) parodie des "Temps modernes" de CHAPLIN!... Allez, encore un (petit?) effort, et les zentis zantis n'auront même pas à se baisser pour ramasser la mise. Mais avant ça, tout de même, il faudra s'être débarrassé - au hasard - des enfants de Madame Dolores(!), c'est à dire d'abord de Madame Dolores elle-même (je parle, évidemment, de son intentionalité aficionada!) - vaste programme (?)...
A suivre... Suerte - Bernard
Viva Dédé!!!
Olééééééééé
Ce commentaire: Un peu de fraicheur dans un monde de brutes où le suffisant est la clef du savoir et du pontifiant.
Hagetmeau,après Riscle et Orthez me confirme dans la certitude que le Toro de salon ne sera jamais le Toro abouti cher à certain;
Quant à ma quête de la lidia, j'ose espérer qu'elle ne soit jamais aboutie.
Un gran abrazo
Alain Riemann
Mes chers amis,
il serait de mon point de vue, surtout important de souligner que ces imbèciles, aussi inefficaces dans la gestion de la crise "catalane", financès probablement par ce que nous supposons, mais bon ne médisons pas!s'enfoncent dans la totale absence d'auto critique, c'est à dire: ok; le bateau coule, on prend le pognon et on se tirera, le plus tard possible.
Qu'on porte en plein ciel, ce que nous savons tous, de ces toros décastés, de ces figuritas grotesques dans leurs exigences, celles de leurs "empresarios", qu'on cherche, ce qui se fait depuis toujours à homologuer non pas le demi, mais le tiers de toro, tout ceci fait partie du jeu de ces arenes qui se vident, comme si figurez vous, la corrida n'avait plus rien à dire.
les pires anti taurins sont les taurinos, à supposer qui plus est qu'il y ait quelques accords secrets avec les zantis? On peut se le demander, dans la gestion, du peu qu'il reste à vivre.
en tous cas, bravo mon dede, aussi succesfull en politique qu'en tauromachie, ce qui revient à tout dire, c'est à dire plutot risible dans les deux cas.
L'observatoire de mes machins ne peut fonctionner que grace à ce mécanisme subtil de Dédé, qui peut faire coincider ses déplacements professionnels avec sa production taurine.
En tous cas Messieurs, je vous déteste, car vous avez tué ce que j'aime. Engraissez vous bien, il est temps! Pour le reste, je vous emmerde!
Olé, Chulo! Saludos, amigos!
Encore une fois, tout est dit: et il nous faudrait encore, ren septembre, à Arles ou Nîmes, cautionner ce connard et ses semblables par notre présence? Cautionner leurs magouilles manigancées dans notre dos?
Fuera todos! L'OCT en premier, son président affairiste et ceux qui le soutiennent: après, et après seulement, on pourra commencer à fédérer l'aficion.
Foutus pour foutus, autant que ce soit dans la dignité.
Pedrito
Oui Pedrito, et pour en terminer aussi avec les liens si bassement électoralistes du PSOE avec la branche catalane indépendentiste, que Dédé ne cesse de fustiger, je voudrais évoquer seulement Companys, livré avec Zugaza goitia, de la branche "Prietiste" du PSOE, par le régime de Vichy à Franco, le père spirituel et regretté du vertueux PP.Ils furent tous deux fusillés, après un procès sommaire, Companys à Montjuich.
Companys qui semble t'il fut de plus torturé, demanda d'oter ses espadrilles, (il ne pouvait plus porter ses souliers) pour sentir une dernière fois la terre de "sa" catalogne. Je ne sais plus où j'ai lu cette anecdote, en tous cas, même si ça fait un peu pompier, je la trouve significative.
"la voltereta témoigne de l'engagement de celui qui la reçoit"
une assertion un peu idiote : beaucoup de ceux qui s'engagent ne se font pas prendre quand d'autres qui font semblant sont pris à répétition.
une assertion pour faire plaisir au plus grand nombre, car les toros peuvent aussi bénéficier de ce que cela induit subliminalement d'avantageux pour leurs producteurs :
que, voyez, malgré qu'ils soient "fabriqués" on ne peut pas tout contrôler et donc les toros, même modernes et décriés restent dangereux.
MD
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