Humeurs taurines et éclectiques

vendredi 27 août 2010

BECASSINE s'engage avec les «ZANTIS»

Dédié aux grands démocrates bestialistes qui ont très courageusement jugé bon de balancer des virus dans leurs messages haineux, et à mon antivirus qui a réussi à les éliminer. Paulette dans tous ses états

S’il y a bien un truc qui m’insupporte plus que tout en matière d’argumentation et de combat des idées, c’est le procédé qui consiste à se référer sans cesse à l’autorité morale ou scientifique de tel ou tel plutôt que de s’appuyer sur les ressources de sa propre pensée.
Ça donne à peu prés cela: «-Nananère, moi, j'ai Théodore Monod, Alain Delon ou Milène Demongeot qu'ont signé ma pétition … pouetpouet cacaboudin!»
Ce travers trouve son aboutissement dans les «comités de soutien» ou de parrainage, dont la notoriété des signataires est sensée garantir la justesse des propos et de la cause défendue.
C’est une vieille pratique stalinienne, dont on usa et abusa à l’envie, et qui semble revenir à la mode en nos temps de populisme exacerbé.
Si la chose porte auprès d’un public influençable ou qui, sans aller chercher plus loin, a renoncé à penser par lui-même, il n’en va pas de même avec ceux, de plus en plus rare en vérité, qui n’accepte pas de déléguer leur droit à la réflexion.
*
Le problème, c’est qu’en allant chercher ainsi des célébrités, ou comme on dit maintenant des «people», on prend aussi le risque de s’asseoir à coté de la chaise.
C’est le cas de notre B.B. (ultra) nationale, la pasionaria de la cause bestialiste, qu’on évite de trop sortir de son placard tropézien tant elle a poussé le bouchon loin. La pestilence de la «bête» pourrait insupporter certaines narines.
C’est le cas également du chanteur Renaud, un exemplaire tout à fait représentatif de l’évolution d’une certaine extrême gauche soixante-huitarde très désillusionnée qui, à l’instar de Philippe Val et de nombre de ses petits camarades de Charlie Hebdo (publication très anti-taurine où Renaud a travaillé), sont passés de la révolution à tous crins à une contestation très … conformiste, voire à une franche collaboration avec le régime. Dieu sait si, comme tant d’autres, j’ai pourtant aimé Renaud!
La difficulté lorsqu’on choisit la stratégie de placer quelqu’un en exergue, c’est qu’il faut trouver la perle rare qui s’avère parfaitement exemplaire et indemne de toute critique morale.
L’humanité étant ce qu’elle est, la chose s'avére par principe impossible, mais cela importe peu pour ceux qui ne se résolvent nullement à dissimuler l’indigence de leurs idées derrière une notoriété faussement attractive. Vanitas vanitatis!
*
On aurait pu laisser l’aimable Paulette DUBOST «vivre entre ses parents le reste de son âge», lui coller de l'engrais deux fois l'an, l'arroser périodiquement.
On aurait pu également la dissuader de compenser l’indigence qualitative de sa carrière cinématographique par la gloriole fallacieuse de s’affirmer la «doyenne des comédiens français» ce qui est, avouons le, un peu court comme titre d’excellence.
Que non pas! On profite des velléités de reconnaissance d’une cabotine de seconde zone pour l’instrumentaliser à outrance et redorer un blason qui, de fait, n’a jamais existé.
Si l’âge peut témoigner -rarement- de l’accession à la sagesse, il révèle le plus souvent les effets du gâtisme. En outre, le fait d’avoir vécu longtemps multiplie les opportunités des conneries qu’on a pu commettre.
C’est le cas pour Dame Paulette, à qui, a priori, je n’aurais rien trouvé à redire ni à reprocher, si elle s’était contenté de subsister derrière le paravent de son insignifiance.
Mais comme Paulette s’agite, manifeste, écrit au président (
http://flac.over-blog.com/article-lettre-de-paulette-dubost-au-president-de-la-republique-51113878.html), qu’on la brandit comme un étendard, examinons en le tissu sous toutes les coutures.
*
Paulette DUBOST, née Paulette, Marie, Emma DEPLANQUE le 8 octobre 1910 à Paris a très tôt rejoint la cause animale puisqu’elle devient à 8 ans, petit rat de l’Opéra. Peu douée pour les études, elle parvient à obtenir son certificat d’études grâce à ses bonnes notes en…gymnastique: un phare de la pensée est né!
C’est sûrement pour la production de ses méninges que le célèbre escroc Alexandre STAVISKY (détournement de plus de 200 millions de francs au détriment du Crédit municipal de Bayonne avec la complicité du député-maire de la ville, Joseph GARAT) en tombe éperdument amoureux et la courtise assidûment durant 3 ans (elle avait 13 ans et lui 27 au début de l’idylle, ce qui témoigne de l’environnement moral de son éducation). Vous laisseriez votre gamine de 13 ans se faire gourmander par un barbon, vous?
Elle entame à partir de 1930 une carrière cinématographique en multipliant les seconds et troisièmes rôles, souvent de soubrette, dans des comédies aux scénarios «consternant d'aridité».
Elle travaille dés les années 30 pour l’U.F.A. (Universum Film AG), la compagnie de cinéma allemande qui allait devenir l’un des principaux rouages de la propagande nazie.
En 1932, lors d’un dîner de gala donné en l’honneur du cinéma français, elle voisine avec un certain Adolf HITLER, qui paraît-il se serait permis quelques privautés, en lui tâtouillant gentiment la cuisse (il avait bon goût le bougre) et en lui parlant d’amour *. Le hic, c’est que d’une part Hitler baragouinait quelques bribes d’un français exécrable, que d’autre part, tous les témoignages concordent pour témoigner d’une certaine aversion pour les dames, qu’il tenait à distance, et qu’enfin le Führer barbait régulièrement ses interlocuteurs par ses tirades politiques interminables.
Sans doute Adolf a t-il dû entretenir l’avenante Paulette de son amour immodéré pour les «zanimaux» qui devait le conduire à promulguer dés l’année suivante la législation la plus avancée en la matière.
Peut-être, dernière hypothèse, était-ce la queue de son clébard Blondie qui caressait les jolies gambettes de la starlette?
On peut donc se demander si Paulette prenait déjà ses désirs pour des réalités et fabulait ou si elle radote sévère depuis ses 90 piges.
Dans tous les cas, s’afficher ainsi en 1932 avec Hitler témoigne pour le moins d’une certaine légèreté et d’un furieux manque de lucidité et de clairvoyance. En 1932, on savait déjà de quoi il retournait à son sujet, même si on n'avait pas lu Mein Kampf dans le texte… A 22 ans, même complètement demeurée, on ne peut ignorer que le gentil moustachu avec qui on badine est le meneur des bandes de malfrats qui tabassent quotidiennement les juifs, les tsiganes, les démocrates ou les pédés.
*
Paulette mariée avec André OSTERTAG, un riche colon marocain (pas folle la guêpe!), eût pu se contenter de faire du tricot (http://ouestfrance.cd-script.fr/opdf/1935/12/18/85/1935-12-18_85_03.pdf), mais non, en 1940, «l’infatigable» trouve enfin un rôle à la mesure de ses capacités: Bécassine dans un film qui ridiculise et horrifie toute la Bretagne et provoque une levée de boucliers. Un navet où l’on voit Annaick La Bornez, alias Bécassine donner le sein à un porcelet pendant que les enfants mangent des épluchures de pommes de terre. Tout un programme animaliste, déjà!
Ce film qui devait représenter l’apothéose dubostienne est mis en scène par un certain Pierre Caron, un garçon sympathique qui partira subitement en voyage d’affaires en Amérique du Sud en 1945, l’air français lui devenant préjudiciable.
Comme il le fut pour nombre d’ami(e)s ou d’intimes de Mme Paulette, notamment Danielle DARRIEUX (qu'on surnommait D.D.), qui travailla pour la Continental (société de production de droit français mais de capitaux allemands créée en septembre 1940 par Joseph GOEBBELS) et fit le honteux «voyage à Berlin» organisé par la Propagandastaffel avec Viviane Romance, Suzy Delair ou Albert Préjean.
Dis moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es.
On sait que les beaux officiers teutons avaient un goût prononcé pour les Paulettes, mais notre Bécassine qui se partage avec des séjours au Maroc, pouponne avec sa fille Christiane, née en 1942, ce qui lui évite des tentations, même si elle divorce en 1944 (pas commun à l'époque!).
Evidemment, nul ne peut reprocher aux acteurs et actrices de l’époque d’avoir voulu survivre et travailler. On connaît la répartie d’Arletty qui avait eu quelques bontés pour le bel aviateur Hans Jürgen Soehring, lors de son arrestation: «- Si mon cœur est français, mon cul, lui, est international!». On connaît moins celle qu’elle fit à Michèle Alfa et à la magnifique Mireille Balin (qui fut violée par les F.F.I. à la Libération), qui avaient elles aussi pratiqué la collaboration «horizontale»: «- On devrait former un syndicat!», ce qui avec l’accent d’«Atmosphère! Atmosphère!» ne devait pas manquer de piquant, et nous alerte sur les pratiques des people de l’époque, dont Madame Paulette était. Tout cela ne l’a pas empêché d’interpréter magistralement le rôle de Garance dans «Les enfants du Paradis», un chef d’œuvre absolu.
Tout le monde n’a pas le caractère d’un Jean Gabin qui, préférant s’exiler pour ne pas avoir à travailler pour les nazis, s’engage en 1943 dans les Forces françaises libres.
S’ensuit pour Paulette, à la Libération une interminable succession de nanards (de «Ploum, ploum tra-la-la» au désopilant «Retour des bidasses en folie») ou bien de deuxième ou troisième rôles. Une grande carrière de plus de 150 films!
*
En 1992, il y a 18 ans, faisant toujours preuve d'une grande clairvoyance, elle commet un livre de mémoires au titre prometteur: «C’est court, la vie». Elle fêtera ses 100 ans en octobre…
Ce qui ne l’empêche nullement de poursuivre sa longe marche de militante engagée et de renoncer à son adhésion à l’U.M.P., mouvement éminemment révolutionnaire (lire le commentaire de fin:
http://flac.over-blog.com/article-ceret-ceret-entretien-avec-joan-pere-dunyach-51470275-comments.html).
L’instrumentalisation va bon train, et l’on prépare activement et scientifiquement l’anniversaire de la chère vieille chose, avec le soutien de la F.L.AC. de la Fondation Brigitte BARDOT et de l’incontournable Thierry HELY, toujours en quête d’existence et de reconnaissance (
http://les-amis-de-paulette-dubost.over-blog.com/ext/http://sites.google.com/site/dubostpaulette/). Un Thierry HELY qui n'hésite pas à se risquer témérairement à manifester à Dax, le 16 août 2008, courageusement planqué derrière la nonagénaire (on ne sait jamais avec les tortionnaires aficionados!) même si ce jour là (j'y étais), pas plus que d'autres, il n'y a eu aucune violence de ces derniers!

Il faut bien faire feu de tout bois!

*

Mais où est le cinéma dans tout cela?

La Cinémathèque Française paraît d'ailleurs renâcler pour apporter son concours à la grande oeuvre, ne jugeant pas pertinent de festoyer ainsi (http://groups.google.com/group/100-ans-de-paulette-dubost/browse_thread/thread/f2e8bf5540776b7d) .
A consulter les échanges à propos de l'évènement, on comprend pourquoi: le site consacré aux festivités de la centenaire est complètement phagocyté par les bestialistes de tous poils (
http://groups.google.com/group/100-ans-de-paulette-dubost). Le moindre événement, la moindre interview, sont prétextes à propagande.
Avec les publicités et le tourisme manifestatif on a désormais une petite idée des actions où passe le pognon que les gogos versent aux associations zoophiles.
Car pourquoi aller chercher un tel exemple d'une vie de lutte et d'engagement admirable sinon pour complaire au public-cible de mémères-à-leur-chien-chien, et d'accros à Michel Drucker?
On sait nos «zantis» assez sommaires, mais miser ainsi sur une coquette sur le retour, fallait quand même le faire. Enfin, ça permettra peut-être à HELY de s'introduire dans le showbizz, depuis le temps qu'il en rêve, et de devenir enfin quelqu'un!

*

Je sais, dans la grande tradition de la galanterie française, il n'est guère élégant de s'en prendre à une dame, à une vieille dame de surcroit. En l'occurrence, c'est sans aucun doute ce qu'ont escompté les têtes pensantes bestialistes. Se cacher derrière les chaises roulantes est-il plus honorable? La chère Paulette, ou/et ceux qui trouvent intérêt à la manipuler ou à l'instrumentaliser (on a vu ces derniers temps avec l'Oréalcombien il est aisé de profiter du troisième âge!) ont pris le risque de la pousser en avant: qu'ils l'assument...
On voit peu les aficionados se planquer derrière des «people», et encore moins derrière les nonagénaires. En tout cas, pas dans ce blog.

Chacun ses valeurs.

Xavier KLEIN

A lire les notices biographiques (avec recul, sans commentaires critiques)
* Frédéric TADDEÏ: «- Il paraît que vous vous êtes retrouvée à table, que vous avez dîné avec Adolf Hitler, avant qu'il soit chancelier.»
Paulette DUBOST: «- Oui.»
Frédéric TADDEÏ: «- Il était assis à côté de vous?»
Paulette DUBOST: «- Oui. Pendant le déjeuner, il me prenait la cuisse, comme ça...»
Frédéric TADDEÏ: «- C'est pas vrai!»
Paulette DUBOST: «- Ah oui.»
Frédéric TADDEÏ: «- Adolf Hitler!»
Julie DEPARDIEU: «- Mais c'était où?»
Paulette DUBOST: «- À Berlin. J'ai beaucoup tourné de films à Berlin. Pendant des années j'ai tourné des films à Berlin. Et c'était très bien payé. Mieux qu'en France...»
Frédéric TADDEÏ: «- C'était en 1932. Il n’était donc pas encore chancelier. Ça n'était pas la guerre. Hitler est assis à côté de vous et il vous caresse la cuisse... Mais il vous parlait dans quelle langue?»
Paulette DUBOST: «- En français.»
Frédéric TADDEÏ: «- Il parlait français?
Paulette DUBOST: «- Très bien!»
Alexandre MOIX: «- C'est un scoop!»
Frédéric TADDEÏ: «- Et il vous parlait de quoi?»
Paulette DUBOST: «- Bah, il m'a parlé d'amour. Il ne parlait pas du tout de cinéma. Il me demandait si j'avais eu beaucoup d'amoureux dans ma vie, et si ça me plaisait, si j'aimais l'amour.»
Julie DEPARDIEU: «- Vous étiez très, très, très jeune. Peut-être que vous lui plaisiez à fond. Vous n'avez rien fait, j'espère...»
Alexandre MOIX: «- Ce qui me fascine, chez Paulette DUBOST, c'est de se dire qu'elle avait neuf ans quand Marcel Proust a eu le Prix Goncourt pour À l'Ombre des jeunes filles en fleur. Ça, c'est fascinant...»
Frédéric TADDEÏ: «- Je reste fixé sur ce déjeuner avec Adolf Hitler. Il mangeait quoi?»
Paulette DUBOST: «- Il n'a rien mangé. Il n'a rien bu. Il se méfiait sûrement déjà.»
Frédéric TADDEÏ: «- Après, il est devenu chancelier, il y a eu la Seconde Guerre Mondiale, toutes les atrocités, des millions de morts. Rétrospectivement, vous ne vous dites pas: je l'avais là, devant moi?»
Paulette DUBOST: «- Bah, un peu, si. Bah, ah oui, ah oui, ah oui, oui, oui. Ça fait quelque chose, quand même. Ça remue, hein. M'enfin, qu'est-ce que vous voulez, c'était comme ça.»
Frédéric TADDEÏ: «- Vous pouviez pas savoir.»
Paulette DUBOST: «- Bah, oui, bien sûr. M'enfin, si j'avais su, à l'époque, j'aurais pu le tuer. Avec une petite...»
Julie DEPARDIEU: «- Une fourchette...»
Paulette DUBOST: «- Peut-être pas une fourchette, mais un petit poison. Lui mettre dans son verre, sans qu'il s'en aperçoive. Mais ça n'aurait changé rien! Ça n'aurait changé absolument rien, parce que tous les gens qui étaient autour de lui auraient continué à faire ce qu'il avait commencé. Même lui disparu, ça ne changeait absolument rien. Ça aurait été exactement la même chose.»

Emission «Ce soir ou jamais» du 21 novembre 2006

22 commentaires:

Barnabé Croussatémasse a dit…

Attention...prêts pour les commentaires des amis des crapauds ?
Z'avez-mis un bon vêtement pour vous protéger du crachin qu'ils croient venimeux ?
Allez ,un deux, trois , c'est parti. A vous m'sieur-dames...

Barnabé Croussatémasse.

ps : sinon, très bien foutu ton post sur la reine des paupiettes mon cher Xav'.

Anonyme a dit…

J'ai envie de dire que l'envi ne prend pas de e dans l'expression utilisée ici "à l'envi".
Cela n'enlève rien au lyrisme de ce qui est écrit, et que l'on déguste avec ....envie !

el chulo a dit…

elle a toujours été très distinguée, la paulette, avec ses paupiettes.

Xavier KLEIN a dit…

C'est pas faux pour l'envi.
Je me fais avoir à chaque fois.
I'm sorry.

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « Dédié aux grands démocrates bestialistes qui ont très courageusement jugé bon de balancer des virus dans leurs messages haineux, et à mon antivirus qui a réussi à les éliminer. »

Faudra que vous m'expliquiez par quel mécanisme des virus peuvent se propager tous seuls sur votre ordi à partir de simples messages.
A propos, méfiez-vous, mon message contient des lames de rasoir.

XK : « S’il y a bien un truc qui m’insupporte plus que tout en matière d’argumentation et de combat des idées, c’est le procédé qui consiste à se référer sans cesse à l’autorité morale ou scientifique de tel ou tel plutôt que de s’appuyer sur les ressources de sa propre pensée. »

Vous oubliez l'autorité artistique : Picasso, Hemingway, Garcia Lorca etc...
A propos d'autorité scientifique, même des vétérinaires se croient autorisés à donner leur avis sur la corrida, vous vous rendez compte, non mais qu'est ce qu'ils y connaissent aux bestioles, hein ?

XK : « «-Nananère, moi, j'ai Théodore Monod, Alain Delon ou Milène Demongeot qu'ont signé ma pétition … pouetpouet cacaboudin!» »

Vi vi, on connaît la chanson : nananère, moi j'ai Mérimée, Gautier, Dumas, Montherlant, Cocteau qui aimaient la corrida, prout prout tralala...

XK : « C’est une vieille pratique stalinienne, »

C'est tout à fait le qualificatif qui convient à l'approche biographique que vous déclinez ici.
Enfin, vous nous avez déjà montré dans des articles antérieurs que vous ne dédaignez pas la reductio ad hitlerum.

XK : « Dans tous les cas, s’afficher ainsi en 1932 avec Hitler témoigne pour le moins d’une certaine légèreté et d’un furieux manque de lucidité et de clairvoyance. »

En 1932, le parti National Socialiste a quand même remporté les élections législatives allemandes.
Si rétrospectivement il nous est facile de juger que Mme Dubost était à côté de la plaque (ou que Daladier était un mou-de-la-bite), on va dire qu'elle n'était pas la seule...

XK : « ...au public-cible de mémères-à-leur-chien-chien, et d'accros à Michel Drucker?
On sait nos «zantis» assez sommaires...
»

Ben faut savoir, c'est des dangereux terroristes ou de mémères à chien-chien ? J'ai du mal à suivre.

Xavier KLEIN a dit…

JPP: Faudra que vous m'expliquiez par quel mécanisme des virus peuvent se propager tous seuls sur votre ordi à partir de simples messages. A propos, méfiez-vous, mon message contient des lames de rasoir.
XK: Très simplement par ma messagerie. D'évidence, mon mail est identifié. Votre ami Hély le connait d'ailleurs (je ne l'accuse nullement).
Je m'en fous, j'suis barbu.


JPP: Vous oubliez l'autorité artistique : Picasso, Hemingway, Garcia Lorca etc...
A propos d'autorité scientifique, même des vétérinaires se croient autorisés à donner leur avis sur la corrida, vous vous rendez compte, non mais qu'est ce qu'ils y connaissent aux bestioles, hein?
XK: Je vous ferai remarquer que je n'en appelle JAMAIS à leur autorité.
La grande différence, qui ne vous échappera pas j'espère, c'est que les susnommés ont pris la corrida comme source d'inspiration majeure dans leur oeuvre. Il s'agît donc de se référer à leur PRODUCTION ARTISTIQUE, pas à leur OPINION.
Quand aux vétérinaires, j'en connais au moins autant dans l'autre sens, qui eux savent de quoi ils parlent, dans la mesure où ils assistent comme protagonistes aux corridas (l'an dernier 6 à Orthez pour une étude), et non se prononcent par ouï dire (j'ai eu l'occasion de rencontrer l'un de vos signataires QUI N'AVAIT JAMAIS VU UNE CORRIDA DE SA VIE), ce qui me paraît -mais je suis peu féru en la matière- bien peu «scientifique».
Sans doute, tous vos psychiatres signataires, qui se sont sans doute spontanément prononcés, ont-ils eu à traiter des enfants traumatisés par une corrida. Auriez-vous d'ailleurs l'obligeance de m'indiquer leurs constats et leurs communications «scientifiques» sur ces cas?
A ce propos, avez-vous lu récemment «La dent d'or» de Fontenelle?

JPP: Vi vi, on connaît la chanson : nananère, moi j'ai Mérimée, Gautier, Dumas, Montherlant, Cocteau qui aimaient la corrida, prout prout tralala...
XK: Même réponse qu'à l'intervention précédente.

JPP: C'est tout à fait le qualificatif qui convient à l'approche biographique que vous déclinez ici.
Enfin, vous nous avez déjà montré dans des articles antérieurs que vous ne dédaignez pas la reductio ad hitlerum.
XK: Elle s'imposait dans ce cas précis, l'intéressée s'est chargée très aimablement de l'introduire. Mais si le stalinisme consiste à révéler ce qui doit être caché... Enfin, moi j'appelle ça une notice biographique explicative, mais si cela vous amuse, rions.

JPP: En 1932, le parti National Socialiste a quand même remporté les élections législatives allemandes.
XK: Je constate avec plaisir que vous en étiez informé.

JPP: Si rétrospectivement il nous est facile de juger que Mme Dubost était à côté de la plaque (ou que Daladier était un mou-de-la-bite), on va dire qu'elle n'était pas la seule...
XK: Que disait déjà Daladier en débarquant en 38 au Bourget? D'après Alexis LEGER «Ah les cons! S'ils savaient!». D'après ses mémoires: «Je m'attendais à recevoir des tomates et j'ai reçu des fleurs». Daladier savait, mais ne pas confondre lucidité avec lâcheté. C'est fou ce qu'on a pas su. Ou qu'on a pas voulu savoir... Quand à l'érection daladierienne je suis incompétent, c'est votre rayon, coté divan.

JPP: Ben faut savoir, c'est des dangereux terroristes ou de mémères à chien-chien ? J'ai du mal à suivre.
XK: On parle de ceux qui mènent ou de celles qui raquent? Question terroristes voyez Dédé ou Maître COLEMONT, c'est leur rayon.

Anonyme a dit…

Paulette a t'elle tissé des liens avec Popaul,le pou-poulpe,cela à 99 ans et 9 mois ?
A cet age là c'est tant ans.
Cul par dessus tete.
Pronostic grave.
Ernesto.

nadege vidal a dit…

envoie ce texte à la députée Geneviève Gaillard....

pedrito a dit…

Cette créature, qui s'est fait peloter par Hitler, nous donne des leçons?
POUAH!!!
Pedrito
http://puraficion/blogspot.com/

Serge Duriot a dit…

Bonjour,

Je ne comprends pas bien le lien qui existerait, selon vous X. Klein, entre le mouvement anti corrida et A. Hitler...

Sans vous commander, auriez vous l'amabilité de préciser.

Merci par avance.

Xavier KLEIN a dit…

Ma foi, un lien extrêmement simple (http://bregaorthez.blogspot.com/search/label/NAZISME).
Simplement aux noms des grands idéaux nazis dont on sait ce qu’ils ont produit, l’élaboration de la législation dés 1933 (qui demeure encore aujourd’hui) la plus avancée en matière d’animalisme.
Le nazisme a usé et abusé du thème animaliste jusqu’à plus soif et l’image des principaux dignitaires nazis comme «amis des zanimaux» a été utilisé jusqu’à la corde.
Après deux ou trois expériences négatives (dont les célèbres photos des arènes de Bayonne remplies de soldats allemands), les corridas ont été interdites sur ordre express du Führer qui considérait ce spectacle comme dégradant et susceptible de heurter la grande sensibilité de ses surhommes.
On retrouve très exactement les mêmes discours et les mêmes arguments 50 ans après.
L’animalisme est par essence un anti-humanisme (humanisme qui place l’Homme au centre et en fait la mesure de toute chose).
On a traité des hommes comme des animaux, parce qu’on a considéré les animaux à l’égal de l’Homme.
Lisez les écrits de Brigitte BARDOT et vous comprendrez l’aboutissement logique et naturel du paradigme animaliste.
Lisez les déclarations d’Ingrid NEWKIRK, la patronne de la maison mère PETA US (l’une des principales organisations animalistes au USA) et vous y trouverez des comparaisons entre la Shoah et l’abattage industriel des poulets, de même qu’une justification de la zoophilie en tant que sexualité.
Au sujet du PETA : http://petatueanimaux.fr/7things.cfm

Serge Duriot a dit…

Bonjour,

XK On a traité des hommes comme des animaux, parce qu’on a considéré les animaux à l’égal de l’Homme.

Point de sémantique tatillonne, mais dans les faits, ceux du réel, "On a traité des hommes comme des animaux, parce qu’ON a considéré ces hommes à l’égal de l’animal "torturable"... Voire en deçà...

Dixit mon grand père, déporté, amputé, très très respectueux des animaux. Il ne supportait pas qu'on fasse du mal à un animal. N'en mangeait plus après trois camps. De là à le considérer idéologiquement comme un nazi...
Je pense qu'il va falloir vous confronter à des exceptions, dont certaines ne feront jamais votre règle fourre-tout... Ceci dit sans animosité. Il y a prescription maintenant car mon grand père m'a montré ses larmes. Je sais certaines choses aujourd'hui qui valent plus que ces amalgames.

Xavier KLEIN a dit…

Je connaissais (ils sont décédés) plusieurs ex-déportés qui "allaient aux toros".
De même, une dacquoise très connue, qui avait été torturée plusieurs jours par la Gestapo, au point qu'elle en était restée dérangée: elle ne qualifiait pas ce qu'elle voyait dans les arènes de torture. Et pourtant elle en avait fait l'expérience.
Qu'est-ce que ça prouve?
Votre sémantique est fausse dans la mesure où pour les nazis, l'animal N'EST PAS TORTURABLE.
Et qu'ils ont préféré faire des expérimentations sur des humains que sur des zanimaux... CE QUI EST UN FAIT

Anonyme a dit…

Alors, on s'énerve M.Klein ? Ah ! le collectif des vétérinaires, les députés qui rejoignent Mesdames Marland Militello et Geneviève Gaillard, les arènes pas remplies (heureusement qu'il y a la féria !), les jeunes espagnols qui ne veulent plus entendre parler de corridas (30 000 manifestants à Madrid !), la Catalogne Espagnole, région phare de l'Espagne, qui interdit les corridas.... Ah ! tout fout l'camp mon pauv monsieur ! Tout çà ne vaut pas le dictateur Franco qui, dès son arrivée au pouvoir, a fait de la corrida UNE FETE NATIONALE ! çà, c'était l'bon temps !!!
Allez, M.Klein, on n'est pas sur terre uniquement pour s'ennuyer, pour penser à la mort, à son spectacle, voir un être sensible en train de mourir ! Allez, M.Klein, on voudrait rire, alors je vous propose, vous qui êtes vraisemblablement très courageux (nous n'en doutons pas une minute!), que vous alliez dans les arènes, mais DANS les arènes, à poil, seul, face à un taureau... "Combat" loyal : là, au moins, on pourrait peut-être se marrer ? çà changerait un peu.... C'est lassant ces corridas, toujours la même histoire : art, culture, tradition... Il faut changer de temps en temps de "spectacle". De plus, il y aurait du monde pour voir tout çà... Grosse rigolade assurée ! Vous feriez même un tabac, j'en suis certain !

Anonyme a dit…

Au fait, M.Klein, vous qui êtes si zintelligent, que pensez-vous des déclarations des non zantis ? Simon Casas qui a déclaré dans la "gazette de Nîmes" : "j'ai une paire de couilles, j'emmerde ce pays de cons"... Pas sympas pour toutes les Françaises et les Français... et El Colemonte dans "l'écho du callejon" qui reconnaît que la mafia fait partie de l'aficion : "En tout cas, tant que l'aficion française n'aura pas compris qu'il faut regrouper ses forces au lieu de laisser une mafia diviser pour mieux
régner, la tauromachie sera de plus en plus menacée jusqu'au jour ou ceux qui se battent réellement se lasseront faute de soutient ... Les mafiosos auront beau s'agiter, personne ne leur viendra en aide, nous les premiers qui sommes en permanence victimes de leurs coups tordus".
En voilà des zintelligents ... "pays de cons", "mafia" ... Plutôt inquiétant ! Et puis, faudrait peut-être aussi changer de discours : tradition, tradition, çà rime avec ?... tous ces non zantis zintelligents, quelle chance pour les générations futures ! ! ! !

Xavier KLEIN a dit…

Ben moi, je dois être comme les autres: inintelligent, donc je ne pense pas...
C'est votre présupposé non?
Que vous importe mon avis? D'autant que vous n'êtes pas sans penser (vous pensez, vous) que tous les amateurs de tauromachie sont bâtis sur le même moule et fonctionnent sur la même longueur d'onde.
Désolé de vous décevoir et de ne pas fonctionner comme vous!

Xavier KLEIN a dit…

La connerie n'ayant pas de réponse, surtout quand elle s'exprime TRES COURAGEUSEMENT dans l'ANONYMAT, vous me permettrez de surseoir...
Mais au fait pourquoi tant de hargne si la bête taurine est déjà morte?

Anonyme a dit…

"El chulo" et compagnie ne donnent pas leurs noms ! De plus, vous faites partie d'un milieu peu recommandable, on parle de "mafia", je n'invente rien du tout... Le Conseil Economique et Social du Languedoc-Roussillon a déjà déclaré que la "transparence n'était pas une vertu cardinale dans le monde taurin"... Tout ceci est malsain, et peu recommandable pour la jeunesse... Quant à l'intelligence, M.Klein, elle n'est rien SANS DES VALEURS SAINES POUR LA GUIDER... Oh ! il y en a des zintelligents partout ! ceux qui nous gouvernent sont zintelligents, aucun doute ! et regardez où ces zintelligents nous mènent ! demandez aux Français ce qu'ils pensent des zintelligents qui gouvernent ce monde ! il nous faudrait plutôt des personnes avec des valeurs saines, cela nous éviterait d'aller droit dans le mur... A bon entendeur...

josette benchetrit a dit…

pedrito a dit…

"Cette créature, qui s'est fait peloter par Hitler, nous donne des leçons?
POUAH!!!
Pedrito
http://puraficion/blogspot.com/
hahaha!
Et moi qui vous cause, à vous qui qui vous repaissez du spectacle choquant et peu ragoutant que l'on sait, je vais pas donner des leçons de morale?
ben si. on peut parler avec le diable, vous savez...surtout quand il se déguise . mais là, je sais et je vous parle. pourquoi? Oui, je vous le donne en Emile zola. Au fond, je crois que c'est juste par fascination pour le maldeguisé en gens apparemment normaux. j'aurais pas tendu ma cuisse à HItler, car il l'aurait bouffée: c'est une possibilité de reduction ad Hitlero.
au fait, dire de Paulette qu'elle est une "créature", à son âge est un sacré compliment. et faut dire qu'elle a encore pas mal de grâce, la veinarde. J'étais à son anniv, c'était pas une surboume, mais c' éteait plus joli,sain et joyeux que vos curées. Il y avait au fait Mgr Gaillot de l'alliance de Claire: un vrai bonbon ce mec.
elle est plus mimi que certains barbus...euh...et bien moins ridicule et pas du tout saignante...le buffet était végétarien.Des fruits delicious.
AU fait pour le senat espagnol: "la barbarie commise sur des animaux est tout sauf un « bien d'intérêt culturel à caractère ethnographique » comme tentait de le proclamer cette motion insultante pour la culture qui donc a été fort logiquement repoussée."

josette benchetrit a dit…

Blogger Xavier KLEIN a dit...

" Je connaissais (ils sont décédés) plusieurs ex-déportés qui "allaient aux torts".
De même, une dacquoise très connue, qui avait été torturée plusieurs jours par la Gestapo, au point qu'elle en était restée dérangée: elle ne qualifiait pas ce qu'elle voyait dans les arènes de torture. Et pourtant elle en avait fait l'expérience.
Qu'est-ce que ça prouve?"
ça prouve qu' en effet, elle était bien dérangée car bien incapable de tirer de ses expériences un enseignement.
ça s'appelle de l'obstination dans l'erreur. A ce stade, dans la faute.
le fait d'avoir été une victime devrait, de facto, donner une compassion et une impossibilité d'être soi même un bourreau.
Ben voilà, l'humain est ce qu'il est: un être peu convenable et incurable. Voilà ce que ça prouve. rien de bien optimiste.

josette benchetrit a dit…

Je ne sais pas si vous garderez mes commentaires, car je ne crois pas trop que ma lucidité vous plaise.
Mais j'ajoute que votre façon de critiquer notre centenaire...est irrespectueuse. mais c'est vraiment du Xavier K.
Aucun doute...

Anonyme a dit…

TOT OU TARD, ON S’INDIGNERA MASSIVEMENT QUE DES HOMMES AIENT PU TORTURER DES ANIMAUX, MEME POUR DES RAISONS ECONOMIQUES (D’AUTANT PLUS POUR LE PLAISIR…), COMME ON S’INDIGNE AUJOURD’HUI DES MASSACRES ROMAINS, DES BUCHERS, DU CHEVALET ET DE LA ROUE. N’EST-IL PAS PREFERABLE QUE LE PLUS TOT SOIT LE MIEUX?
L’HOMME NE DOIT PAS SE CONFORMER AUX LOIS DE LA NATURE QUI S’IMPOSENT AUX ANIMAUX, IL EST BIEN PLUS QUE CELA, IL A LA CONSCIENCE DE CE QU’IL FAIT. IL ARRIVE A SE PROJETER DANS L’AVENIR ET A CE TITRE IL A LES MOYENS OU LA POSSIBILITE DE S’EXTRAIRE POUR PARTIE DES LOIS DE LA NATURE QUI SONT SOUVENT IMPITOYABLES. (pas toujours, non plus…).
L’HOMME EN SORT GRANDI, L’HOMME N’EST PAS QU’UN SIMPLE ANIMAL, IL A LA POSSIBILITE DE FAIRE PLUS, IL EN A DONC LE DEVOIR.