¡Atención!
Va falloir urger...
Votre serviteur se promenant sur la «toile» tombe sur une série de pétitions organisées par nos zamis «zantis».
C'est vachement bien les pétitions, tout le monde peut y signer, et même deux fois avec une adresse e-mail (ou à l'infini en sachant faire).
En plus, vous pouvez mettre les noms et les coordonnées que vous voulez, et de qui vous voulez, la concierge, la femme de ménage, le canari...
Vous me connaissez, je peux être un tantinet taquin, et j'ai inscrit, au hasard, celui d'un certain Julián López Escobar. Le nom vous dit quelque chose peut-être?
Mais rien ne vous empêche de vous saisir du bottin et de laisser libre cours à votre imagination ou d'y porter des noms de «zantis» célèbres: André VIARD, Simon CASAS, etc...
Très marrant vous dis-je.
Mais faut faire vite, avant que le canular ne s'évente.
Enfin, tout ça montre le sérieux et la validité de ce genre d'opération.
Si c'est comme ça qu'on a déclenché le processus catalan, bonjour la démocratie!
Le père KLEIN, il préside pas de «machin», il cause pas au Sénat espagnol, mais question guerrilla anti-anti-taurine, il sait faire.
Evidemment, c'est un peu plus efficace pour discréditer nos zamis «zantis», mais il ne tient pas LUI à la préservation de l'espèce.
Xavier KLEIN
PS: Si vous avez le temps, y'en a plein d'autres, super rigolo:
17 commentaires:
Vous avez réussi à me faire rire. Un point pour vous.
Ceci dit, au vu des enquêtes d'opinion, vous avez de la chance qu'en France il n'y ait pas possibilité d'initiative législative référendaire, fût-ce loco-régionale, comme en Helvétie, comme dans certains Länder allemands, ou comme dans certains États étazuniens.
A trois, le choeur des vierges sur la tolérance et la liberté : 1...2...
C'est vrai que l'Helvétie et certains Etats Etasuniens sont des modèles de progressisme!
Quand à la démocratie, c'est certes la loi du plus grand nombre, mais aussi le droit des minorités.
Au fait, cher Jean Paul, j'espère que vous vous mobilisez autant que moi en faveur de ces animaux qu'on appelle les Roms...
La façon dont les traite, les parque, les déporte me semble autrement plus grave que le sort de quelques toros et plus digne d'indignation.
M. Klein vous ignorez beaucoup de choses. Les milliers de signatures catalanes pour la Pétition Législative Populaire (ILP) ont été recueillies avec la carte d'identité au poing. C'est à dire en bonne et due forme. Par la suite elles ont été certifiées légalement. Vos soupçons sont injustifiés, il nous démontrent que vous êtes capable de dire n'importe quoi sans vérifier! Pour moi (et mes 180.000compatriotes signataires) vous n'êtes plus crédible. Tout être humain est capable de s'indigner, de se révolter, d'agir pour plusieurs causes à la fois. Epargnez-nous vos commentaires sur d'autres causes "plus dignes" de nos efforts, il n'y a pas de classement dans la compassion
Chère Isabel,
1°) Effectivement, j'ai conscience de ce que j'ignore, contrairement à vous qui, d'évidence, savez où est la VOIE.
2°) Vous ne maîtrisez sans doute pas notre langue et c'est pour cela que l'interrogation ironique du "Si c'est comme cela...?" vous aura échappée.
3°) Peu m'importent les magouilles politiques et les manipulations démagogiques de vos "180000 compatriotes". Le nombre n'a jamais été la caution de la vérité, que ce soient les 43,9% d'allemands qui ont voté pour Hitler en 1933 ou les 17,79% de français qui ont voté pour Le Pen en 2002.
4°) Oui madame, il y a un classement dans ce que vous nommez la COMPASSION, c'est même l'une des bases de tout choix éthique.
Cette COMPASSION qui procède de la terminologie religieuse, c'est à dire de la FOI et non de la RAISON.
Excusez-moi, mais vivant dans un pays qui sépare le champ du religieux de celui du politique, et vous dans un autre qui s'est constitué sur la base d'une croisade religieuse de Reconquista, je comprends que la subtilité vous échappe.
5°) Comme d'habitude, vous ne vous prononcez pas sur l'objet de l'article: la validité très contestable d'une pétition, que je démontre et QUI EST UN FAIT et non une OPINION. Je vous comprends, c'est bien gênant...
madame marcoux,
por favor, arretez de parler si sottement du catalanisme.
cette magouille politico financière, pour le coup très barcelonaise, d'aujourd'hui, vous met en otage de sordides intérêts immobiliers.
madame castrez votre chatte ou votre matou, offrez les saints sacrements à la bebis qu'on égorge, et faites une bise sur le front au boeuf qu'on va occire, tout en bénissant les roms renvoyés chez eux.
pensez ce que vous voulez, c'est votre droit le plus strict, mais arrêtez de nous emmerder avec le catalanisme qui pourrait bien vous revenir dans le nez.
la manipulation du PP est évidente. Pour le reste qui, dans vos supports barcelonais, sont intéressés à la "réhabilitation" de la Monumental, plus d'un hectare en plein coeur de barcelone, ce qui vaut bien "l'investiisement" de quelques signatures spontanées.
apprenez donc un minimum de l'Espagne.
Xavier, je sais que tu n'as besoin de personne pour "relever le gant".
Mais je commence à en avoir ras-le-bol de m'entendre traiter auprès des arènes de noms d'oiseaux que ni toi ni moi ni mes amis aficionados a los toros ne méritons
Les enquêtes d'opinion peuvent être un excellent baromètre sur les choix, les goûts, culinaires, ou artistiques, les habitudes, les préférences, les intentions de vote ou d'abstention, plein de sujets qui peuvent constituer des panels photographiques de ce que nous sommes, que nous aimons, ou que nous détestons: il est tant et tant de choses que l'on puisse tolérer, aimer, sublimer, ou détester!
Mais est-il tolérable que des gens se servent d'enquêtes d'opinions pour faire interdire ce qu'ils détestent et que d'autres aiment passionnément, parce que les seconds ne portent pas sur le sujet le même regard apitoyé que les premiers?
Exemple :Il y a un pays, la Palestine, et dans ce pays, la bande de GAZA, où aujourd'hui et depuis des lustres, depuis 1947, date de la création de l'état d'Israël, des êtres humains sont parqués, maltraités, colonisés, brimés, humiliés, emprisonnés, certains tués, dans l'indifférence coupable du monde, avec notamment la complicité du modèle de démocratie planétaire cité plus haut: les USA, et de tous les valets de l'impérialisme.
Ceux de chez nous compris.
Entre le sort des toros de combat nés, soignés, élevés, pour mourir dans l'arène, et celui des enfants
des malades, des femmes, et des vieillards Palestiniens, lequel est le moins enviable?
Lequel est le plus urgent humanitairement à régler?
Je n'essaye de convaincre personne:
simplement à vous inviter à un peu plus de réalisme, vous, les antis pas gentils, dont vos amis avaient plastiqué la maison d'un toulousain aficionado, il y a qqs années,au risque de tuer ses gosses
Saludo de Pedrito
Y respecto
XK : « C'est vrai que l'Helvétie et certains Etats Etasuniens sont des modèles de progressisme! »
Justement, des États comme le Texas n'en disposent pas, alors que des États comme la Californie en disposent (de vrais sauvages, même qu'Arnold y a interdit le foie-gras, vous vous rendez compte !?)
XK : « Quand à la démocratie, c'est certes la loi du plus grand nombre, mais aussi le droit des minorités. »
Le rapport entre les minorités et la majorité est une grande affaire (peut-être "la" grande affaire) en philosophie politique, dès lors qu'on admet le principe de la démocratie, où, en théorie, la majorité impose sa loi à la minorité. Par parenthèse, quand on constate la différence entre la théorie et la réalité, il y a de quoi en rire (ou en pleurer), mais ceci est une autre histoire.
Cela dit, si le droit des minorités consiste à bénéficier, au motif d'une tradition locale, d'une dérogation aux dispositions du code pénal (en l'occurrence, je ne me lasse pas de le rappeler, "actes de cruauté et sévices graves sur animaux"), ne nous arrêtons pas en si bon chemin : exemptons le proxénétisme, le trafic de stupéfiants ou le racket, dès lors que ces activités sont pratiquées de longue date dans une zone géographique.
XK : « Au fait, cher Jean Paul, j'espère que vous vous mobilisez autant que moi en faveur de ces animaux qu'on appelle les Roms...
La façon dont les traite, les parque, les déporte me semble autrement plus grave que le sort de quelques toros et plus digne d'indignation. »
Je n'avais pas remarqué que votre blog était consacré au sort des Roms.
Vous voulez parler des Roms en général, des "gens du voyage" en général, ou des Roms nomades ? A votre décharge, tout le monde s'y perd.
Si le sujet vous intéresse, j'ai particulièrement apprécié, pour y voir un peu plus clair, un article de Martin Olivera dans le Monde, un entretien avec lui dans Lyon Capitale, et une étude documentée de la CNCDH .
Ça semble décidément dépasser votre entendement, qu'on puisse se préoccuper à la fois des hommes et des animaux ?
Jean Paul,
Il ne vous a pas échappé -mais il est vrai que la chose est écrite en petit- que la Brega est un blog "d'humeurs taurines ET ECLECTIQUES", ce qui me laisse la possibilité de parler d'autres choses.
Merci de vos références que je consulterai avec intérêt. Mais ne jouez pas les innocents, vous m'aviez de suite compris.
Je ne vous ferai pas l'offense et l'injustice d'écrire que vous ne vous intéressez pas aux hommes: vous ne feriez pas le métier que vous faites, et ce, avec sûrement beaucoup de compassion (et là pour le coup, le terme me paraît justifié).
Toutefois, je constate que vous n'avez pas cru nécessaire de lancer une pétition de psychiatres, comme vous le fîtes en d'autres occasions avec célérité.
Vous militez donc avec plus d'enthousiasme et de vigueur et surtout d'affichage public en faveur des bestioles que des bohémiens (pour employer un terme historiquement générique). Ce n'est nullement un jugement, c'est le constat d'un fait objectif qu'un ex psychanalysé comme vous ne devez et ne pouvez ignorer.
Chacun sa névrose!!!
Je ne vous le reproche nullement (je suis même convaincu que la chose doit vous indigner autant que moi), mais j'en prends acte.
Enfin, mais combien de fois faudra t-il vous le rétorquer, proxénétisme, racket, etc concernent des ÊTRES HUMAINS.
Ne pouvez-vous admettre que, m'inscrivant dans un paradigme occidental qui court de la Grêce antique aux lumières, en passant par la Renaissance, je puisse juger que l'Homme est la mesure de toute chose, et que cette humanité là, cet humanisme là, se soient constitué en opposition avec l'animalité?
Pouvez-vous admettre qu'on ne puisse penser comme vous sans être taxé de débile, d'arriéré, ou de grand pervers (ce dont vous savez parfaitement qu'en ce qui me concerne la chose est tout à fait infondée)?
Allez, les zantis, patientez un peu, dans une ou deux décennies les corridas n'existeront plus (quoique... cela fait bien un siècle que le sujet est évoqué) il n'y aura donc plus de motivations, ni économique ni passionnelle pour que les toros bravos perdurent : ils s'éteindront donc tous de leur "belle mort", c'est à dire d'une balle de "matador" entre les deux yeux au bout d'un couloir lugubre, ou alors de vieillesse, d'une lente agonie, comme les éléphants, dans les affres de maladies non soignées et sans personne pour applaudir ça, ce qui vous sera extrêmement rassurant. Voilà les toros ne souffriront plus, il n'y en aura plus. Chouette... Je suis certain qu'il n'y aura alors que les aficionados pour les pleurer sincèrement.
Ce qui me dérange chez les "zantis" pathétiques, et ici, de façon récurrente chez Richier, c'est l'argumentation totalement malhonnête et superficielle, dont la paire Richier/Marcoux nous en a fait la formidable illustration, avec notamment, la demande d'exemption d'activités plus que contestables sur le plan humaniste.
Car évidemment, ces médiocres-ci, ne souhaitent aucunement voir fleurir les putains sur les trottoirs, pas plus qu'ils ne se soucient des toros.
La chose dont ils se soucient, plutôt qui les frustrent, c'est que l'autre puisse penser et concevoir autrement. Leur impérialisme, doublé d'intolérance, constitue un moyen de pallier à ce problème.
J'aurais bien d'autres arguments à développer, mais face à autant de malhonnêteté, je sais que le discours ne vaut plus.
J'aime la tauromachie, j'aime le Toro, mais je ne souhaite pas l'exporter hors de sa zone culturelle, par bon sens et respect. Mais en contre partie, je ne veux pas que l'on vienne me civiliser par la bonne pensée, et je défendrais férocement ce qui m'est cher contre le colonialiste venu d'en haut.
Anonyme « : Entre le sort des toros de combat nés, soignés, élevés, pour mourir dans l'arène, et celui des enfants des malades, des femmes, et des vieillards Palestiniens, lequel est le moins enviable?
Lequel est le plus urgent humanitairement à régler? »
Après les Tsiganes, les Palestiniens !
Le sempiternel argument de "y a plus grave, y a plus urgent", l'inusable bottage en touche, le II-4 et le III-1 de la FAQ à l'usage des aficionados...
Soit-dit en passant, si vous avez des lumières pour contribuer, à l'échelon individuel, à régler l'un des conflits géopolitiques les plus difficiles de la planète, je vous écoute.
Au fait, quel est le problème prioritaire, les Roms ou les Palestiniens ? Parce que, hein, on peut pas s'occuper des deux à la fois !
Anonyme : « Je n'essaye de convaincre personne:
simplement à vous inviter à un peu plus de réalisme, vous, les antis pas gentils, dont vos amis avaient plastiqué la maison d'un toulousain aficionado, il y a qqs années,au risque de tuer ses gosses »
Ah, je vois que le II-5-c de la FAQ ne vous a pas nous plus échappé.
Zut, vous m'avez reconnu, pourtant j'avais mis une cagoule !?
XK : « Toutefois, je constate que vous n'avez pas cru nécessaire de lancer une pétition de psychiatres, comme vous le fîtes en d'autres occasions avec célérité. »
Allons, et vous dont l'activité taurine occupe tant d'énergie, avez-vous lancé une pétition de proviseurs pour protéger les enfants roms ?
XK : « Ne pouvez-vous admettre que, m'inscrivant dans un paradigme occidental qui court de la Grêce antique aux lumières, en passant par la Renaissance, je puisse juger que l'Homme est la mesure de toute chose, et que cette humanité là, cet humanisme là, se soient constitué en opposition avec l'animalité? »
Ouf ! Vous en aurez mis du temps à en venir à la racine de ce qui nous sépare. Je ne peux évidemment répondre à une question aussi fondamentale en trois phrases, ni vous balancer une palanquée d'ouvrages ou d'articles philosophiques ou anthropologiques que vous n'aurez pas le temps ni la motivation de consulter.
Qu'historiquement l'humanité se soit constituée en opposition avec l'animalité, d'accord. Que les rapports que nous entretenons avec les animaux ne soient pas seulement de l'ordre du matériel, mais aussi de l'ordre du symbolique, d'accord.
Mais ne pouvez-vous pour autant admettre que ces rapports sont susceptibles d'évoluer, d'être redéfinis, de la même manière que les rapports entre groupes d'hommes ou entre sexes l'on été ? Ne pouvez-vous vous extraire, ne serait-ce que par une expérience de pensée éphémère, de votre granitique pétition de principe "Ah, attention, ça reste des bêtes, nous on est des Homo sapiens® !"
Par parenthèse, si je puis me permettre, je ne sais pas si vous attribuez à la formule de Protagoras la signification qu'il est habituellement convenu de lui accorder, à savoir "chacun voit le monde à sa manière". Pour le dire autrement, elle signifie "chaque homme est la mesure de toute chose", et non "l'Homme avec un grand H est la mesure de toute chose".
Mais bon, je vous ai compris, vous vous référez à l'Homo sapiens® (le "®" étant ici le signifiant du permis de port d'âme ou du cogito ergo sum).
Ceci dit, je ne récuse pas la formule majuscule "L'Homme est la mesure de toute chose", en ce sens que nous n'avons accès au monde qu'à travers ce que nous sommes en tant qu'hommes. Ainsi, la connaissance que nous avons des animaux est nécessairement, en dernière analyse, un point de vue humain, quelque objectif qu'il se veuille, et l'éthique dans laquelle nous pouvons inclure les animaux est nécessairement, en dernière analyse, une fabrication humaine, y compris les "droits" que nous pouvons décider de leur accorder.
Ce que je voudrais vous faire comprendre, c'est qu'inclure les animaux (certains animaux) dans la sphère de l'éthique ou du droit, en fonction de ce que les disciplines scientifiques nous font comprendre d'eux, est une démarche typiquement humaniste.
XK : « Pouvez-vous admettre qu'on ne puisse penser comme vous sans être taxé de débile, d'arriéré, ou de grand pervers (ce dont vous savez parfaitement qu'en ce qui me concerne la chose est tout à fait infondée)? »
Arriéré mental, sûrement pas. Arriéré moral, peut-être... C'est l'Histoire - processus typiquement humain - qui dira auquel de nous elle donne tort.
En attendant, à défaut de détenir des Vérités, je continuerai à me battre fermement pour mes convictions.
Bon, j'ai vérifié qu'André Viard était inscrit, ce qui est savoureux.
Pour continuer dans la franche rigolade, il faut savoir utiliser l'anagramme tordue (oui oui, c'est féminin !). Sont donc (ré)inscrits sous les appellations que vous reconnaitrez
Dard Aviné, illusionniste, du cirque ambulant OHENNE-Cété, à 64340 Boucau.
Puis encore lui
David RENAR, comédien, habitant la casa Simon, à St Cyr le Chatoux 69870
Bon, là on laisse l'Inénarrable et on passe au coup du père Simon qui s'appelle dorénavant
Mona CASSIS, fabricant de loukoums, chemin du désespoir, 11670 Treffigeat.
D'ailleurs, c'est comme cela qu'ils sont appelés un peu partout sur les blogs, maintenant Dard Aviné ou David Renar, et Mona Cassis...bien sur, signataires de la pétition aux côtés des évêques, vétérinaires et bardotiens de tous poils. Ce qui montre comme le dit XK, le sérieux de l'affaire.
Charlotte, vous êtes à croquer...
XK : « Toutefois, je constate que vous n'avez pas cru nécessaire de lancer une pétition de psychiatres, comme vous le fîtes en d'autres occasions avec célérité. »
A propos, avez-vous lu la belle lettre de Jacques Hochman à Nicolas Sarkozy ?
Mais c'est tant que fils d'immigrés et citoyen plus qu'en tant que professeur de psychiatrie qu'il a écrit cette lettre.
PS : nous avons au moins un point commun : nous avons signé tous deux l'Appel des appels.
Une fort belle lettre en effet, où l'essentiel me semble être dit, et qui résume également parfaitement mon état d'esprit.
Mais d'où diantre vous vient cette idée qu'un seul point nous rassemblerait?
Faut-il absolument qu'une divergence d'opinion, que ce qui nous divise annule implacablement la multiplicité de ce qui nous rassemble?
Vraiment étrange cette vision d'un affrontement mortifère qui verrait, sur une conception somme toute marginale tout se consommer.
Je ne la partage nullement.
Etant par essence profondément attiré par l'"Autre" et la différence, je goûte le plaisir sans cesse renouvelé d'identifier chez cet autre, matière à rencontre.
Autant chez mon ami Mitsu, le nippon, que chez Shavkat, l'ouzbek ou Mario, l'argentin (que je salue ici, puisqu'ils viennent souvent y flâner).
Pourtant nos idées, nos cultures, nos conceptions diffèrent. Mais qu'importe!
JPP: Faudra que vous m'expliquiez par quel mécanisme des virus peuvent se propager tous seuls sur votre ordi à partir de simples messages. A propos, méfiez-vous, mon message contient des lames de rasoir.
XK: Très simplement par ma messagerie. D'évidence, mon mail est identifié. Votre ami Hély le connait d'ailleurs (je ne l'accuse nullement).
Je m'en fous, j'suis barbu.
JPP: Vous oubliez l'autorité artistique : Picasso, Hemingway, Garcia Lorca etc...
A propos d'autorité scientifique, même des vétérinaires se croient autorisés à donner leur avis sur la corrida, vous vous rendez compte, non mais qu'est ce qu'ils y connaissent aux bestioles, hein?
XK: Je vous ferai remarquer que je n'en appelle JAMAIS à leur autorité.
La grande différence, qui ne vous échappera pas j'espère, c'est que les susnommés ont pris la corrida comme source d'inspiration majeure dans leur oeuvre. Il s'agît donc de se référer à leur PRODUCTION ARTISTIQUE, pas à leur OPINION.
Quand aux vétérinaires, j'en connais au moins autant dans l'autre sens, qui eux savent de quoi ils parlent, dans la mesure où ils assistent comme protagonistes aux corridas (l'an dernier 6 à Orthez pour une étude), et non se prononcent par ouï dire (j'ai eu l'occasion de rencontrer l'un de vos signataires QUI N'AVAIT JAMAIS VU UNE CORRIDA DE SA VIE), ce qui me paraît -mais je suis peu féru en la matière- bien peu «scientifique».
Sans doute, tous vos psychiatres signataires, qui se sont sans doute spontanément prononcés, ont-ils eu à traiter des enfants traumatisés par une corrida. Auriez-vous d'ailleurs l'obligeance de m'indiquer leurs constats et leurs communications «scientifiques» sur ces cas?
A ce propos, avez-vous lu récemment «La dent d'or» de Fontenelle?
JPP: Vi vi, on connaît la chanson : nananère, moi j'ai Mérimée, Gautier, Dumas, Montherlant, Cocteau qui aimaient la corrida, prout prout tralala...
XK: Même réponse qu'à l'intervention précédente.
XK : « C’est une vieille pratique stalinienne, »
JPP: C'est tout à fait le qualificatif qui convient à l'approche biographique que vous déclinez ici.
Enfin, vous nous avez déjà montré dans des articles antérieurs que vous ne dédaignez pas la reductio ad hitlerum.
XK: Elle s'imposait dans ce cas précis, l'intéressée s'est chargée très aimablement de l'introduire. Mais si le stalinisme consiste à révéler ce qui doit être caché... Enfin, moi j'appelle ça une notice biographique explicative, mais si cela vous amuse, rions.
JPP: En 1932, le parti National Socialiste a quand même remporté les élections législatives allemandes.
XK: Je constate avec plaisir que vous en étiez informé.
JPP: Si rétrospectivement il nous est facile de juger que Mme Dubost était à côté de la plaque (ou que Daladier était un mou-de-la-bite), on va dire qu'elle n'était pas la seule...
XK: Que disait déjà Daladier en débarquant en 38 au Bourget? D'après Alexis LEGER «Ah les cons! S'ils savaient!». D'après ses mémoires: «Je m'attendais à recevoir des tomates et j'ai reçu des fleurs». Daladier savait, mais ne pas confondre lucidité avec lâcheté. C'est fou ce qu'on a pas su. Ou qu'on a pas voulu savoir... Quand à l'érection daladierienne je suis incompétent, c'est votre rayon, coté divan.
JPP: Ben faut savoir, c'est des dangereux terroristes ou de mémères à chien-chien ? J'ai du mal à suivre.
XK: On parle de ceux qui mènent ou de celles qui raquent? Question terroristes voyez Dédé ou Maître COLEMONT, c'est leur rayon.
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