J'appartiens définitivement et irrémédiablement au sud.
Le soleil, la lumière, la chaleur, le contraste définissent mes normes.
Le soleil, la lumière, la chaleur, le contraste définissent mes normes.
J'aime les terres arides, ocres et desséchées, les flagrances de garrigues et de terres surchauffées.
J'aime le désert et son horizon sans limites, patrie des saints, des sages et des fous.
J'aime l'eau rare, et la volupté de sa rareté dans l'oasis ou le jardin de l'Alhambra ou du ksar.
Dans une vie antérieure, j'ai dû être bédouin ou touareg.
Dés que les jours s'amenuisent, que la lumière diminue, que la température baisse, en gros ours mal léché, je rentre en période d'hibernation.
Alors, le Père Noël, je m'en tamponne à un point...
Toute cette mythologie de supermarché, le gros con rouge, les caribous, le Tannenbaum (traduction: sapin), la neige et tutti quanti, tout cela ne m'inspire guère.
Dans une vie antérieure, j'ai dû être bédouin ou touareg.
Dés que les jours s'amenuisent, que la lumière diminue, que la température baisse, en gros ours mal léché, je rentre en période d'hibernation.
Alors, le Père Noël, je m'en tamponne à un point...
Toute cette mythologie de supermarché, le gros con rouge, les caribous, le Tannenbaum (traduction: sapin), la neige et tutti quanti, tout cela ne m'inspire guère.
En sus, c'est l'époque de mon anniversaire. Un an de plus, les os qui grincent, les chairs qui flasquissent, les muscles qui faiblissent, le bigorneau qui marquera bientôt plus souvent 6 heures que midi. Voilà une perspective encourageante et stimulante! Fin décembre pour moi, les plus grosses boules ne sont pas sur le résineux!
Ce qui m'agace le plus dans tout ce bazar, c'est l'importation de rites qui nous étaient étrangers, il y a cinquante ans. Le père Noël, c'est ricain et consorts. Prenez les teutons par exemple: ils ont santa Klaus (saint Nicolas). Les espagnols, peuple civilisé s'il en est, disposent de los reyes magos. Nous aussi, me direz-vous, nous en avons des magos...
Mais il y a mieux dans le genre. Dans la chronique «nous avons essayé pour vous», partons en orient extrême, dans l'empire du soleil levant.
Pour fêter le solstice d'hiver et éviter que les kamis (esprits) de la terre ne s'engourdissent définitivement dans les frimas, on va les taquiner dans leurs tanières.
A grands renforts de taïkos (ou plutôt de wadaïkos: tambours cérémoniels), on extirpe des temples des phallus géants, symboles de fertilité, que l'on promène en procession vers les rizières. Une semana santa shintoiste en quelque sorte, où les pasos sont décorés en l'honneur de sainte Nitouche ou plutôt de sainte Flamberge. Ces «matsuris» (festivals religieux) donnent lieu à une san Fermin débridée (sic), on distribue des zigounettes à tout le monde, les fillettes se gavent de sucettes popauliques. Le saké aidant, les porteurs travestis, complètement torchés, parviennent à la rizière pour un bon bain de boue (debout, impossible vue l'éthylisation des protagonistes).
Et oui, à Noël, le nippon pataponne, nos jaunes amis se déchaînent sur les tatamis et sous les couettes ils se la jouent salaces les asiates.
Ils ne sont pas les seuls, à travers tout l'hémisphère nord, les fêtes et processions phalliques rythment l'hiver de décembre à Carnaval. En Europe, les rites de fertilité ont perduré de Plouguernével dans les Côtes d'Armor où les femmes venaient en procession se frotter au menhir de Ker Alain, à Tyrnavos en Grèce où une grande procession phallique carnavalesque attire toujours des foules.
Le rituel affleure du fond des âges pour apaiser les peurs archaïques, toujours présentes sous le frêle vernis de la civilisation. En dépit de 2000 ans de christianisme, les traces fossilisées de nos origines païennes, et au delà des chamans préhistoriques n'ont jamais été effacées (http://www.psychanalyse-paris.com/1114-Du-Culte-du-Phallus-chez-les.html). Car l'Homme reste l'Homme (quant à la femme, elle est comme chacun le sait, un homme comme les autres!).
Sommes-nous très éloignés du propos taurin dans tout cela?
Si l'on cause marché, comme d'aucuns, à des années lumières sans doute.
Si l'on reste dans l'humain et que l'on considère la corrida comme un rituel qui s'intéresse au rapport entre l'homme et la nature, ou plus précisément sur le débat entre nature et culture, sur la mise en lumière de questions éternelles de la destinée humaine (tuer, manger, souffrir), alors on peut reconnaître dans la diversité des pratiques humaines, ces points communs qui, des zizis géants japonais aux menhirs celtes, interrogent obstinément notre intelligence.
Les pratiques rituelles sont omniprésentes et, en dépit de tout subsistent désespérément au grand dam des rationalistes ou des adeptes du progrès à tout crin.
Pourquoi? Parce qu'elles sont fonctionnelles et répondent toutes à la nécessité de donner du sens en s'opposant aux peurs individuelles et collectives de l'humanité. Elles acquièrent acuité et puissance proportionnées à celles de la question posée.
C'est pourquoi il ne faut pas croire en la disparition de la tauromachie sous les coups de boutoirs des anti-corridas.
La corrida ne serait qu'un spectacle, qu'une affaire commerciale, qu'une mode, sa fin serait programmée, comme celle de n'importe quel produit.
Mais la corrida n'est pas cela, ou du moins pas que cela, n'en déplaise à ceux qui n'ont que les mots de marché ou de modernité à la bouche.
Si la corrida, comme toute chose humaine, comme les grands empires, doit périr un jour, ce sera par l'intérieur, par la dénaturation qu'on veut lui imposer inconsidérément, sûrement pas par une cause extérieure, véritable miroir aux alouettes.
Elle s'effondrera sur elle même, car vidée de son sens, de sa signification profonde, archaïque, sauvage, brutale et dérangeante.
Noël, fête païenne du solstice et de l'annonce de la renaissance devenue fête chrétienne de la naissance du Messie devrait nous y faire songer. L'Eglise, selon le mot des Pères Apostoliques, «s'est fortifiée du sang de ses martyrs», a grandi et prospéré sous l'outrage. Elle se meurt chez nous, non pas sous les persécutions ou les assauts, mais désertée de l'intérieur, parce que ses paroles ne sont plus comprises ou entendues, ses discours ne font plus sens à nos contemporains.
C'est cette implosion interne qui menace et qu'il faut parer dans nos arènes.
Cela ne dépend pas des «autres». Cela dépend uniquement de nous.
Joyeuses fêtes de Noël et que l'année 2009 vous apporte la joie.
Ce qui m'agace le plus dans tout ce bazar, c'est l'importation de rites qui nous étaient étrangers, il y a cinquante ans. Le père Noël, c'est ricain et consorts. Prenez les teutons par exemple: ils ont santa Klaus (saint Nicolas). Les espagnols, peuple civilisé s'il en est, disposent de los reyes magos. Nous aussi, me direz-vous, nous en avons des magos...
Mais il y a mieux dans le genre. Dans la chronique «nous avons essayé pour vous», partons en orient extrême, dans l'empire du soleil levant.
Pour fêter le solstice d'hiver et éviter que les kamis (esprits) de la terre ne s'engourdissent définitivement dans les frimas, on va les taquiner dans leurs tanières.
A grands renforts de taïkos (ou plutôt de wadaïkos: tambours cérémoniels), on extirpe des temples des phallus géants, symboles de fertilité, que l'on promène en procession vers les rizières. Une semana santa shintoiste en quelque sorte, où les pasos sont décorés en l'honneur de sainte Nitouche ou plutôt de sainte Flamberge. Ces «matsuris» (festivals religieux) donnent lieu à une san Fermin débridée (sic), on distribue des zigounettes à tout le monde, les fillettes se gavent de sucettes popauliques. Le saké aidant, les porteurs travestis, complètement torchés, parviennent à la rizière pour un bon bain de boue (debout, impossible vue l'éthylisation des protagonistes).
Et oui, à Noël, le nippon pataponne, nos jaunes amis se déchaînent sur les tatamis et sous les couettes ils se la jouent salaces les asiates.
Ils ne sont pas les seuls, à travers tout l'hémisphère nord, les fêtes et processions phalliques rythment l'hiver de décembre à Carnaval. En Europe, les rites de fertilité ont perduré de Plouguernével dans les Côtes d'Armor où les femmes venaient en procession se frotter au menhir de Ker Alain, à Tyrnavos en Grèce où une grande procession phallique carnavalesque attire toujours des foules.
Le rituel affleure du fond des âges pour apaiser les peurs archaïques, toujours présentes sous le frêle vernis de la civilisation. En dépit de 2000 ans de christianisme, les traces fossilisées de nos origines païennes, et au delà des chamans préhistoriques n'ont jamais été effacées (http://www.psychanalyse-paris.com/1114-Du-Culte-du-Phallus-chez-les.html). Car l'Homme reste l'Homme (quant à la femme, elle est comme chacun le sait, un homme comme les autres!).
Sommes-nous très éloignés du propos taurin dans tout cela?
Si l'on cause marché, comme d'aucuns, à des années lumières sans doute.
Si l'on reste dans l'humain et que l'on considère la corrida comme un rituel qui s'intéresse au rapport entre l'homme et la nature, ou plus précisément sur le débat entre nature et culture, sur la mise en lumière de questions éternelles de la destinée humaine (tuer, manger, souffrir), alors on peut reconnaître dans la diversité des pratiques humaines, ces points communs qui, des zizis géants japonais aux menhirs celtes, interrogent obstinément notre intelligence.
Les pratiques rituelles sont omniprésentes et, en dépit de tout subsistent désespérément au grand dam des rationalistes ou des adeptes du progrès à tout crin.
Pourquoi? Parce qu'elles sont fonctionnelles et répondent toutes à la nécessité de donner du sens en s'opposant aux peurs individuelles et collectives de l'humanité. Elles acquièrent acuité et puissance proportionnées à celles de la question posée.
C'est pourquoi il ne faut pas croire en la disparition de la tauromachie sous les coups de boutoirs des anti-corridas.
La corrida ne serait qu'un spectacle, qu'une affaire commerciale, qu'une mode, sa fin serait programmée, comme celle de n'importe quel produit.
Mais la corrida n'est pas cela, ou du moins pas que cela, n'en déplaise à ceux qui n'ont que les mots de marché ou de modernité à la bouche.
Si la corrida, comme toute chose humaine, comme les grands empires, doit périr un jour, ce sera par l'intérieur, par la dénaturation qu'on veut lui imposer inconsidérément, sûrement pas par une cause extérieure, véritable miroir aux alouettes.
Elle s'effondrera sur elle même, car vidée de son sens, de sa signification profonde, archaïque, sauvage, brutale et dérangeante.
Noël, fête païenne du solstice et de l'annonce de la renaissance devenue fête chrétienne de la naissance du Messie devrait nous y faire songer. L'Eglise, selon le mot des Pères Apostoliques, «s'est fortifiée du sang de ses martyrs», a grandi et prospéré sous l'outrage. Elle se meurt chez nous, non pas sous les persécutions ou les assauts, mais désertée de l'intérieur, parce que ses paroles ne sont plus comprises ou entendues, ses discours ne font plus sens à nos contemporains.
C'est cette implosion interne qui menace et qu'il faut parer dans nos arènes.
Cela ne dépend pas des «autres». Cela dépend uniquement de nous.
Joyeuses fêtes de Noël et que l'année 2009 vous apporte la joie.
Xavier KLEIN
Pour les masochistes quelques paroles bien senties:
«Car le phallus, comme nous l’avons montré ailleurs, est le signifiant de la perte même que le sujet subit par le morcellement du signifiant, et nulle part la fonction de contrepartie où un objet est entraîné dans la subordination du désir à la dialectique symbolique, n’apparaît de façon plus décisive»
«Car le phallus, comme nous l’avons montré ailleurs, est le signifiant de la perte même que le sujet subit par le morcellement du signifiant, et nulle part la fonction de contrepartie où un objet est entraîné dans la subordination du désir à la dialectique symbolique, n’apparaît de façon plus décisive»
Jacques LACAN «À la mémoire d’Ernst Jones: sur sa théorie du symbolisme», 1959.
9 commentaires:
Xavier,
Désolé je ne cautionne pas cet article,parler des antitaurins c'est reconnaitre leur existence,c'est donner du grain à moudre et un joker pour le Président de l'OCT.....
Seul je suis ,seul je reste
bruno
Vive l'érection d'évidences salutaires : la tauromachie est cruelle mais sa disparition le serait plus encore !
Des banderilles à une femme ? Et pourquoi pas une guêpière à un toro bravo ?
En effet, les diverses démonstrations rituéliques interrogent notre intelligence. Mais en majorité dans notre société, sommes nous prêts, voulons nous vraiment nous interroger, ou désirons nous vivre tranquillement en chassant toute réflexion personnelle ? Même si les églises sont désertées, l’on trouve encore pas mal de gens attirés par les dogmes. Combien boivent les paroles des évêques de la bonne morale politique (du « travailler plus » à celle de « changer le monde »), mais aussi de la cause écolo-naturolatre, sans chercher à penser par eux-mêmes. « On m’a dit que, alors c’est forcément vrai », tel est leur credo.
Quant aux rationalistes, ils ne sont pas forcément dénués d’intérêts vis à vis des rites. Il y a les rites religieux, mais aussi les rites païens, et bon nombre de rationalistes savent que les rites (païens en particulier) sont nécessaires pour réfléchir, donc pour exister. Dès l’instant ou ils ne sont pas interprétés comme des dogmes.
La disparition de la tauromachie par son propre camp ? Oui, d’autant plus que l’on nous dit que c’est le public qui veut tel type de corrida, et qu’à ce public l’on ne propose de toute façon qu’un seul type de corrida. Bien entendu, pour se donner bonne conscience, il y a de temps à autres des courses plus dites sérieuses glissées dans un recoin de feria, mais dans l’ensemble… Pour l’éviter cela dépend de nous en effet, mais pas seulement. Il faut que les gens soient prêts à accepter que la corrida n’est pas qu’un spectacle, qu’elle est un combat entre l’homme et l’animal avec tout ce que cela comporte, mais aussi qu’elle est un rite qui amène à s’interroger et donc à vivre en étant le plus possible soi-même.
Lionel
Bruno,
Ce que tu dis m'étonne beaucoup. Sans doute es-tu mal réveillé.
Si l'on considère que l'origine de la plupart des conflits et notamment des guerres provient de la méconnaissance, de l'ignorance voire de la négation de l'Autre, je ne te comprends pas.
Les anti-taurins, comme les fondamentalistes de tous poils, comme les islamistes, comme les skinheads ou les neo-nazis, comme les spéculateurs de haut-vol, comme les serial killers, commme ..., comme... EXISTENT, pensent, sont des êtres humains.
En tant que tels, ils justifient qu'on entende ce qu'ils disent, pourquoi ils le disent et comment ils le disent. ENTENDRE N'ETANT PAS APPROUVER
En outre, ils sont sans doute beaucoup plus nombreux que les taurins de par le vaste monde.
Si l'on appliquait la loi majoritaire, il ne fait aucun doute que la corrida n'existerait plus en France, en Espagne et surtout en Europe. Mais la démocratie n'est pas que l'expression de la majorité. La démocratie c'est la loi majoritaire + le DROIT.
Jouer les autruches ne sert à rien.
Pour prendre exemple de l'islamisme. Ignorer leur discours, ne pas entendre le profond malaise de l'ensemble musulman, son humiliation, le contexte israelo-palestinien, tous ces pays qui stagnent sous l'emprise de dictateurs que NOUS soutenons, c'est justifier totalement le discours de Bush sur l'axe du bien.
Ignorer le discours des jeunes des banlieues, ne pas essayer de comprendre, c'est ne voir en eux que des émeutiers et justifier une politique de la répression.
Ce que j'avance est simple et limpide: la corrida ne se justifie que parce qu'elle est UN COMBAT RITUALISE qui a comme fonction de rappeler, à une époque qui se sépare de la nature, que la vie est un combat, que la souffrance et la mort qu'on veut cacher font partie du destin éternel de l'homme. Toi même (et les idées que tu professes) ne me démentiras pas.
On veut écarter cette idée de rituel du combat au profit d'une conception purement économique posée en terme de concurrence, de marché, etc..(http://www.terrestaurines.com/forum/actus/01-12-08/24-12-082.php)
Pour ce faire, on accepte et on préconise allègrement d'amputer la corrida de toute «sauvagerie» pour la rendre politiquement et culturellement correcte. Pour valoriser outrancièrement l'esthétique au détriment de la réalité rituelle et sauvage de l'affrontement.
Je prétends que c'est cela qui menace réellement la corrida, DE L'INTERIEUR.
Car, une fois sacrifiée cette vérité essentielle du combat, rien ne pourra plus justifier un simili affrontement avec un adversaire de complaisance «domestiqué par la noblesse». Le toro doit demeurer un adversaire irréductible et non devenir un faire valoir: c'est une position suicidaire.
Si au lieu de diaboliser les anti-taurins, on s'attachait à écouter attentivement leur discours, à le démonter, à comprendre de quoi il est construit, de quelles peurs, de quels présupposés, on ferait un très grand pas. Car chez les anti-taurins il y a AUSSI des vérités que nous ne voulons sans doute pas écouter. Est-ce un hasard si ce discours se développe parallèlement à une décadence du toro de respect?
A cet égard, la photo en exergue du présent article est excessivement parlante sur les fantasmes des anti-taurins et sur les ressorts qu'ils veulent mobiliser chez le public: utilisation de la nudité (pourquoi?), d'une femme (pourquoi?), identification à l'animal (pourquoi?), traitement esthétique de l'image (pourquoi?).
A mon avis, cela est infiniment plus intéressant que de se contenter de les nier.
Cordialement
PS: A ce sujet, il faut absolument lire un écrit de José Carlos Arevalo, «Le rite vu de l'intérieur» dans le numéro d'août-septembre 2007 de la revue «Critique, éthique et esthétique de la corrida» (supervisé par Francis Wolff). Extrait:
«[...] Le taureau incarne la mort dans sa manifestation la plus visible, la violence à l'état pur. Et l'homme est l'intelligence en action, il exprime une vie lumineuse et prodigue, s'offrant au danger pour vaincre la mort en se jouant du taureau. Pour l'homme toréer est un acte de domination. Son pouvoir est si absolu qu'il a l'audace de permuter son rôle avec celui du taureau en devenant le récepteur de toute sa violence. En effet la singularité du sacrifice taurin réside dans le fait que le torero assume la fonction de victime sacrificielle et donne au taureau, qui est la victime réelle, le rôle de sacrificateur. Cette permutation des rôles fonde la légitimité éthique de la corrida outre qu'elle construit un échafaudage psychologique inattaquable: la situation «homme en danger» provoque une solidarité instantanée de l'espèce. [...] C'est pourquoi les règles qui codifient la lidia garantissent un équilibre rigoureux entre les adversaires de sorte que le taureau a toujours l'avantage dans toutes les suertes que l'on «fait» avec lui et ne cesse jamais d'être un agent émetteur de violence, de danger pour l'homme, de mort potentielle. Une telle structure n'est pas anodine: elle élimine toute sensation d'atrocité dans la perception du toreo puisque personne n'est capable d'éprouver en même temps la peur et un sentiment de cruauté. On ne peut accuser de cruauté un acte, la lidia, dans lequel la victime est un vecteur actif de violence.»
Xavier,
je sors fatigué car je suis fatigué moralement,saches que j'en ai pris plein la gueule sur un plan santé ,sur le plan boulot et famille et qu'à ce jour je ne laisserai pas d'ouverture à la critique.
Oui effectivement les antis nous gonfflent et je l'ai souvent dit à Luce Lapin de Charlie Hebdo et me suis faché car balancer sur le gavage des canards et de "pauvres" chats errants ca me degoute car dans ce monde de merde avec une "crisis" méga et cela en tant qu'ancien économiste politique je le sais ,avec des ong qui ne font qu'assister et nourrir la pauvreté ,j'ai la colère comme les africains qui eux, délaissés par un monde à la dérive "bouffent des galettes" de boue alors que 60 millions de "franchouillards" ont bouffé la buche,cela me met hors de moi et ce matin je lis sur un blog que la Réal Maestranza de Séville va "servir" comme patinoire à glace ,j'ai les boules et je crois que ras le bol de se regarder dans le miroir ouvrons les yeux sur ce qui ne va pas et ne nous nourrisons de la médiocrité ambiante,car les antis jamais personne n'est alle au dialogue et perso je peux le faire mais l'incompréhension a ses limites et au dela il faut agir,oui nous n'allons pas laisser pourrir la corrida les aficionados se "foutent" sur la gueule pour revendiquer l'identité et la connaissance,puis les requins igual"ricains"
comme Casas son ex égèrie ,Lartigue et la Gauche caviar à Dax n'ont que des visions mercantiles y nada mas ,alors la non plus je souscris pas,perso je veux avoir le choix de mes plaisirs s'il m'en reste et non etre subordonné à la mane du fric.
Alors oui je serai de toutes les luttes et "hasta la muerte",car personne à ce jour ne m'a fait reculer ,et c'est pas demain la veille que les antis vont m'empecher d'aller voir le tercio de piques,mais comme dhab qui vas me suivre dans le discours et plus s'il le faut..personne on leur a trop ouvert la porte maintenant il faut leur fermer leur "gueule" et moi le libertaire tranquille et oui! je prends la décision de luchar à tes cotes et de ceux qui veulent que notre patrimoine perdure.
Salut Xavier.
PS/J'ai aussi été viré de libé pour avoir mis les points sur les i ,moi qui fait des fautes d'ortho....un comble.
Xavier,
Je comprends ta position - étant moi-même plutôt de nature conciliante et "compréhensive", mais là je suis d'accord avec bruno: il n'y a pas à discuter avec les anti! Car, quel que soit le sujet, on ne peut dialoguer qu'avec quelqu'un qui t'accepte comme partenaire à ce dialogue - c'est à dire à égalité de légitimité (et non suivant cet adage prêté à Krouchtchev discutant avec Kennedy "Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable"!...) Il n'est pas possible de dialoguer avec quelqu'un dont le présupposé - conscient ou non - serait que la corrida doit disparaître! Car dans ce cas, quel que soit la qualité de discours que "nous" produisions (et le numéro d'août-septembre 2007 de la revue "Critique" auquel tu fais référence est un modèle du genre), ce discours est nié dans son principe même et donc ne sert à rien! A la limite, nous avons beaucoup "mieux" à faire en oeuvrant de l'intérieur afin de sauver ce qui peut l'être encore - ainsi aller à Orthez le 26 juillet...
Bien à toi et salut à bruno - Bernard
Bernard et Bruno,
Vous aurez évidemment compris que mon raisonnement tend surtout à dire: "Pour mieux lutter soyons forts". C'est à dire préservons et entretenons l'authenticité et la vérité de la corrida, qui me paraît plus dangereusement menacée de l'intérieur que de l'extérieur.
Car la dénaturation proposée par ceux qui veulent la commercialiser à l'excès donne des arguments aux détracteurs.
C'est la voie qui me paraît le mieux à même de résister aux anti-taurins, avec qui, il est effectivement difficile voire impossible de discuter.
Bonne et heureuse année 2009
Violation Droits d'auteur!
Vous avez pris une de mes photos de Tyrnavos qui était mise en ligne sur le site trekearth.com. Vous ne mentionnez même pas l'auteur ni le site où vous l'aviez volée. Cette photo signée par moi (CD) n'est pas libre de droit.
Merci de la retirer de votre blog et de respecter davantage le travail des photographes.
De quelle photo s'agit-il?
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