«Les Noces de Cana» de Véronèse
Saviez-vous que vous étiez un chimioorganohétérotrophe? Moi aussi d’ailleurs. Tout comme la plupart des habitants de la planète.
Chimioorganohétérotrophe, fils de chimioorganohétérotrophes (pardon Papa!), petit-fils de chimioorganohétérotrophes, descendant de chimioorganohétérotrophes et fier de l’être.
C’est en triant de vieux papiers que je suis tombé sur mes cours d’écologie –et oui, avant que d’être une voie politique, l’écologie est une science, il conviendrait d’ailleurs de parler d’écologisme- que j’ai pris conscience de cette réalité transcendante.
En fait, il s’agit de préciser que notre organisme forme sa matière organique à partir d’organismes vivants, qui tirent eux mêmes leur matière organique de composés chimiques ou organiques (d’autres la tirent de la lumière par la photosynthèse). C’est la résultante de 3 axes:
SOURCE D’ENERGIE SOURCE DE LA REDUCTION SOURCE DE CARBONE
Pour préciser, nous sommes non seulement chimioorganohétérotrophe, mais de surcroît, omnivores, c’est à dire que notre alimentation naturelle est d’origine animale et végétale.
C’est d’ailleurs cette caractéristique qui a vraisemblablement permis aux hominini (hominiens) d’accéder au niveau très élaboré d’évolution où ils se trouvent.
En effet, l’apport protéinique des aliments carnés a permis non seulement le développement d’une activité cérébrale très consommatrice de calories, mais aussi la possibilité de la survie d’un être qui, a priori, n’avait guère d’atouts physiques de défense ou d’agression (il ne court pas vite, ne monte pas aux arbres, n’a pas de carapace, pas de griffes ni de crocs, etc.).
De charognard, l’homo est devenu chasseur, ce qui l’a obligé à développer des techniques, des outils, des comportements sociaux, indispensables à sa fonction prédatrice.
Un autre destin était-il possible, à partir du végétarisme? Nul ne sait, notre parent le plus proche, le chimpanzé, qui a conservé un régime alimentaire quasiment végétarien, n’a pas évolué, lui.
Mais le fait est, que c’est par la consommation d’aliments carnés que l’humanité a vu le jour.
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Depuis, l’alimentation humaine est devenue un phénomène avant tout culturel. Ce que l'on mange, ce qu'on ne mange pas est largement dicté par des considérations culturelles globales ou familiales, par l'environnement géographique et économique où l'on est né et où l'on vit, et par dessus tout par des interdits qui trouvent leurs sources dans les croyances ou les religions.Né musulman (ou de culture musulmane) on se passera de porc et d'alcool car c'est haram (illicite, non permis, non hallal).
Né aredim (juif orthodoxe) les contraintes de la cacherout vous mèneront dans un parcours du combattant kafkaien, où vous devrez même employer des ustensiles et des réfrigérateurs différents selon les aliments.
Jaïn, non content d'être végétarien strict, vous vous passerez en plus de toute racine ou tubercule, d'ail et d'oignon.
Témoin de Jehovah, les produits à base de sang (boudin, saucisson) vous seront proscrits.
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La visée universelle du christianisme, l'a conduit dés ses origines à proscrire tout interdit alimentaire. Il ne demeure que des recommandations ultérieures qui relèvent de ce que l’on appelle la «tradition». Ainsi en est-il de l’usage du poisson les vendredis ou de l’incitation au jeune et à l’abstinence et la proscription de la viande durant le carême, qui depuis Vatican II, ne sont plus d’actualité.Toutefois, la boustifaille joue un rôle fondamental dans les Ecritures.
On y passe son temps à évoquer le rôle central de la nourriture, voire à festoyer, comme c’est le cas pour les noces de Cana, le retour de l’enfant prodigue où l’on tue le veau gras ou le miracle de la multiplication des pains et des poissons.
L’ensemble de la «pédagogie» christique passe par la multiplicité des images, symboles ou paraboles qui se rapportent à la nutrition, jusqu’au paroxysme de la Cène où le Christ, l’Agneau de Dieu, s’offre en sacrifice.
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Que l’on soit croyant ou non (ce n’est pas le problème), la culture occidentale est imprégnée au plus profond de ces racines et de ces signifiants là qui ont modelé sa civilisation.Le christianisme peut être considéré comme une secte qui a réussi. La clef de cette réussite tient à l’universalité tant du message que du contenu.
Les apôtres et les premiers propagateurs de la foi chrétienne ont eu le génie, de comprendre que dans la fidélité au message du Christ («Le Sabbat (la Loi) a été fait pour l’Homme et non l’Homme pour le Sabbat.» Marc 2, 23-28), il convenait de faire table rase des entrelacs d’interdictions complexes qui avaient interdit au judaïsme de faire des émules. En effet, Dupondius, le citoyen romain lambda, n’aurait jamais pu adhérer à une religion qui lui aurait demandé en préalable de s’interdire ce qui constituait la base de son alimentation, pas plus que de se faire charcuter la zigounette.
La mise en acte de cette nouvelle philosophie ne s’est pas faite sans réticences. La quasi totalité de l’entourage du Christ était composée de juifs religieux et pratiquants pour lesquels la chose n’allait aucunement de soi. D’ailleurs, cette communauté originelle de judéo-chrétiens, c’est à dire de chrétiens qui pratiquaient l’intégralité de la loi mosaïque a survécu pendant deux siècles, avant de s’éteindre définitivement avec la conquête musulmane.
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Pierre, le premier pape, un ex-pécheur du lac de Tibériade, celui que le Christ avait chargé de la communauté, a beaucoup atermoyé avant de se décider après une vision extatique où il voit descendre des cieux une grande nappe dans laquelle se trouve toutes les bestioles de la terre, et qu’une voix lui enjoint: «Debout, Pierre! tue et mange.» (Actes des Apôtres 10-13).Pierre en bon juif pratiquant répond : «Oh ! non, Seigneur, car jamais je n'ai rien mangé de souillé ni d'impur.». Et la voix de nouveau, l’interpelle : «Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne l'appelle pas souillé.»
De même que dans la messe, le sacrifice symbolique de l’Agneau de Dieu, par le pain et le vin, se substitue aux sacrifices d’animaux que le peuple d’Israël pratiquait au Temple, cet épisode signifie la rupture avec le judaïsme qui suppose la soumission à une Loi de Moïse considérée comme restrictive et marque l’accès à l’universalisme. C’est une étape essentielle dans l’histoire des religions et donc indirectement dans celle de l’humanité par la libération de contraintes d’observances rituelles.
Les Ecritures ont bien souvent le sens de la formule et cette injonction puissante et hors du commun: «Debout, Pierre! tue et mange.» retentit dans la Chrétienté, comme un acte à la fois fondateur et fondamental.
Contrairement aux cultures issues de religions «végétariennes», la culture occidentale, issue du christianisme, place l’Homme dans la situation de CE QU’IL EST: un prédateur, LE PREDATEUR ULTIME, auquel s’inféode le règne animal, un point de vue qui peut être certes critiqué, mais qui constitue une réalité de fait..
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Exposant ces attendus, je ne justifie en rien le bien fondé de ce paradigme occidental. Je rappelle seulement ses fondements culturels et ce à quoi ils ont abouti. Pouvait-il d'ailleurs en être autrement dans la logique évolutionniste et le struggle for life qui place les espèces dans la compétition? Pour ceux qui voudraient nous faire accroire, dans ce grand mouvement d’auto-contestation et de repentance systématiques de nos valeurs, qu’ailleurs c’est mieux et que l’herbe y est plus verte, je constate seulement que les civilisations ou cultures végétariennes ne se sont pas particulièrement distinguées par des pratiques moins barbares que cet occident si systématiquement vilipendé.
L’exemple de la partition de l’Inde ou les massacres d’extrême-orient (invasion japonaise, khmers rouges, etc.), zones pourtant bouddhistes-végétariennes-non-violentes, comptabilisent quelques légers millions de victimes humaines dans le lamentable livre noir de l’horreur. Comme quoi la «compassion» à l’endroit des zanimaux n’induit en rien une plus grande sagesse.
La vraie sagesse ne consiste t-elle pas à reconnaître ce que nous sommes: des SUPERPREDATEURS ULTIMES, et d’apprendre à gérer cette réalité, sans pudibonderie ni faux-semblants.
En cela, la corrida est nécessaire, car elle nous montre comme nous sommes et non tels que nous aimerions nous voir.
«¡De pie, Pedro! mata y come.»
Injonction sublime!
Xavier KLEIN
8 commentaires:
Ainsi soit-il !
Bonjour,
Le plaidoyer d'un savant en faveur de la corrida est parfois un moment (terme de Science Physique) de lecture. Arc-bouter les neurones sous la clef de voute de votre article n'est pas chose aisée. Des questions fleurissent dans ses épaufrures...... Si vous me le permettez.
La viande: étant leur principale alimentation depuis des centaines de millénaires, on se demande pourquoi les quadrupèdes carnassiers ne sont pas devenus les maitres du monde. Pourtant les protéines... Pour le développement de l'activité cérébrale.
Un herbivore qui broute sans cesse de l'herbe, végétarien donc, possède une puissance de force égale à 10 fois son poids (kg force). Un pur carnivore atteint péniblement le ratio de deux. Quatre quand son régime est accompagné largement de fibres végétales...
Parabole: Ce qui pourrait dérouter dans l'analyse d'une parabole, c'est le chemin parcouru pour arriver au but à atteindre, ici, justifier la corrida.
Mais si Dieu, grand infanticide éternel, a demandé à Abraham de tuer son fils et dit à Pierre, « vas-y coco tue et mange ! », alors la corrida est bonne pour le grand singe évolué. Fin du débat. Dommage pour le premier Commandement... Et dommage que depuis la Bonne Parole de Dieu, tous les enfants chrétiens soient jugés coupables dès leur naissance... On se demande bien de quoi... De ne pas aimer la corrida ?
Est surprenante votre conclusion, interrogative certes, de grande sagesse. J'apprends des trucs.
Les surprédateurs ultimes... Ceux qui convoitent, qui annihilent, s'approprient les vies, les cultures, les terres et les biens d'autrui gèrent très bien eux aussi leur réalité, sans pudibonderie ni faux-semblants. La guerre, les génocides sont nécessaires, car ils montrent comme nous sommes et non tels que nous aimerions nous voir...
La viande de corrida est un bienfait pour l'activité cérébrale. On ne le redira jamais assez.
Tuer pour vivre, ou vivre pour tuer ?
Bon, Javierito, la vérité est que j'ai dû m'y reprende à 3 fois, mais la démonstration est convaincante.
Monsieur DURIOT,
Il ne vous aura pas échappé que mon article n’est nullement un argumentaire justificatif.
Il se propose seulement d’exposer:
1°) Le substrat culturel (en l’occurrence cultuel) qui a encouragé le régime carné en occident. Un fondement indéniable dont vous pouvez librement et légitimement critiquer la justification, mais nullement nier la réalité. Le débat n’étant pas posé en terme moraux (bien? mal?), mais en terme de faits. Il va de soi que je n’aurai pas l’hypocrisie de nier l’arrière-pensée qui pointe son nez en conclusion et qui consiste à souligner
a- que ce mode de pensée est légitimé par son enracinement culturel, argument que vous réfuterez certes aisément (combien de traditions ont été abolies!), mais qui demeure toutefois prégnant dans la mesure où l’antiquité de l’usage reste quand même, quoique on puisse en penser, une donnée incontournable. Je précise, s’il en est besoin, que nous parlons du rapport homme/animal. Epargnez moi donc les ritournelles sur l’esclavage ou l’excision !
b- que ce mode de pensée est comme le vôtre de nature culturelle et procède donc de la croyance, et non de la rationalité.
2°) Une autre réalité incontournable et cette fois scientifique, qui veut rappeler l’histoire de l’humain à travers les recherches en paléo-anthropologie. Le passage à l’alimentation carnée s’avère décisif. C’est un fait, non une opinion.
Pourquoi? Telle n’est pas la question qui introduit une notion de sens, là où ne doit exister que le constat. Ceci dit, sans faire un cours sur la question, ce qui n’est pas non plus l’objet, les quadrupèdes carnassiers, n’ont pas eu l’opportunité d’être… bipèdes, s’évitant l’option sélective d’un développement de la boite crânienne, et d’un dégagement des membres supérieurs.
Pour terminer, morale et science font assez mauvais ménage, mais si vous aimez les relations tumultueuses! Je reconnais volontiers que vos propos s’accordent assez bien avec les objectifs et les attendus de la sociobiologie (cf. http://www.sociobiologie.com/), mais nullement avec ceux de la coévolution adaptative («course aux armements» cf . ouvrages de Richard DAWKINS et http://faculty.virginia.edu/brodie/edb3pdfs/Arms%20races%20Bioscience%201999.pdf).
Constater un fait (l’Homme est un superprédateur ultime, le terme n’est pas de moi) me paraît plus porteur et fécond que de rêver qu’il ne l’est pas.
Et pour répondre à votre argument ad odium (ou votre reductio ad hitlerum), on se prémunit mieux de l’horreur lorsqu’on sait qu’on peut la commettre, ce qui ne risque évidemment pas de vous arriver puisque vous êtes persuadé d’être bon.
Une petite fable de Dawkins en conclusion: deux agneaux paissent paisiblement, un loup s’approche. Ils s’enfuient à toutes pattes. Durant la course l’un demande à l’autre: «Pourquoi courir ? Nous n'avons aucune chance de distancer le loup!». Et l’autre de répondre:
«Je ne cherche pas à courir plus vite que le loup. Je cherche juste à courir plus vite que toi!».
Cher Serge, vous faites sans doute partie des gens qui pensent que les agneaux, comme les hommes, appliquent des grands principes de compassion, je trouve plus utile et… vital de savoir qu’il n’en est rien…
ce qui me surprend toujours, c'est qu'il soit impossible pour certains de parler des choses sans apporter d'emblée un jugement moral qui pourtant est une colonne vertébrale bien fragile pour tout développement ultérieur. exemple: vous êtes un salaud et c'est bien pour celà que vous êtes un salaud. cqfd! Ca m'agace!!!!!!!!!!!
Monsieur X Klein
Merci en tout cas d'avoir pris le temps de répondre. Merci pour les sources à lire.
En effet, il m'a échappé que votre article n’est nullement un argumentaire justificatif.
La dernière phrase de l'article suggérait de le croire : « En cela, la corrida est nécessaire »
Vous jouez habilement de l'argumentaire, pourtant mon commentaire ne comportait pas de jugement moral.
Dans son exemple, El Chulo lui même est très loin de ce que je tentais de dire. Sa formule exemplaire est à la réduction. Depuis les gradins des arènes, il n'est pas facile de changer les envolées qui marchent.
De vos assertions j'ai montré qu'elles étaient composées pour la circonstance-corrida.
L'activité cérébrale des carnivores, l'Évolution des espèces, Dieu-a-dit-levez-la-main-droite-pour-tuer etc...
J'en ai vu des échafaudages branlants, mais jamais agités de telle sorte pour tenter de tenir droits.
Dans mon commentaire, la guerre et les génocides perpétrés par les religieux sont factuels.
Sans amalgamer ou réduire outrageusement, vous savez très bien que la Religion et l'Histoire ont été écrites par les vainqueurs. Ils leur font dire ce qu'ils veulent. Aujourd'hui, leur faux permet toutes les interprétations dans le sens partisan.
Salut, je suis ton créateur. Vas-y mon Pierrot ! Tu as ma bénédiction divine, flingue et mange de la viande tu deviendras savant ! Et n'oublie pas d'aller à la corrida !
Là je ne réduis pas à la mode d'Adolf, je résume mon retour de lecture.
Je suis un tout petit peu d'accord avec votre analyse des substrats culturels qui ont encouragé le régime carné. En passant, je privilégie aujourd'hui, pour coller mieux à notre époque marchande, le terme d'endoctrinement. Ce dernier permet de gagner plus d'argent sur le dos de la bête.
Dans l'en-but des substrats culturels , vous bottez l'argument « là où ne doit exister que le constat ».
Pourtant vous savez très bien que l'évolution du menu du primate, du végétal à la charogne, est le fait des bouleversements qui ont transformé la Terre durant des millions d'années. Les forêts d'Afrique, raréfiées par ces bouleversements, ont modifié l' habitat nourricier. Pour survivre, le primate s'est adapté, jusqu'à picorer les restes des prédateurs. Et il s'est tenu droit pour surveiller les menaces au dessus des herbes quand il allait, courant, d'un semblant de forêt à un autre. Pendant qu'au ras de la tombe du T-rex, le pur carnivore rampait pour boulotter le résistant à l'extinction.
Morale et Science feraient bon ménage puisqu'elles sont de la même sphère intellectuelle...
Le divorce vient d'ailleurs. Souvenez-vous des tribunaux, entre autres ceux de la Parole Divine, ceux qui ont manipulé et manipulent encore le bon ménage pour en empêcher l'union...
Et pourtant elle tourne...
La compassion est une faculté. Je n'ai nul besoin de m'en corriger tant qu'elle s'exprimera près de ceux, humains et animaux, qui souffrent injustement ou au nom d'une tradition.
Vous en avez aussi de cette précieuse compassion. Nos investissements sont différents sur le sujet de la corrida. C'est ce capital qui nous oppose.
Pas simple...
Mais, pour autant, on n'en deviendra pas des salauds El Chulo !
Au nom de la République (soyons fous), l'alinéa 7 en est un beau !
Bonne journée.
Les corridéens (Livre Premier-XXI-25)
Les livres des âmes s'entassaient lourdement dans la bibliothèque du Paradis. Un véritable enfer de livres écornés, gisants au milieu de décombres de pages arrachées. Pierre, occupé à tuer d'un côté, négligeait cette tache de l'autre. Dieu dit que le problème devait être saisi par les cornes. Ainsi Dieu créa le bovin, et ensuite le vélin pour faire les pages jolies. Quand ce fut terminé, Dieu dit que c'était bien, et Pierre regarda longuement les bovins qui ne servaient plus à rien... Qu'en faire...? Quand arriva Simon le némausien...
Vivre pour vivre, le mieux possible, comme des humains imparfaits, mais humains.
Tout simplement!
Mais vous avez à faire,m. duriot, à des amoralistes humains, sans aucune morale animaliste comme celle dont vous vous glorifiez pour emm......sans cesse qui ne partage pas cette sensiblerie qui est la votre, et que nous trouvons, nous, les aficionados humanistes, déplacée, agressive, odieuse, jusqu'à l'insupportable.
Je me fous de dieu et d'abraham. Il me reste heureusement encore le droit de le dire, moi, aficionado agnostique tolérant, avant que le linceul de votre intolérance de moralistes nous impose sa loi.
Ya basta.
Pedrito
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