Humeurs taurines et éclectiques

jeudi 24 juin 2010

GRANDES MANOEUVRES et PETITS DEBOIRES

Dans un article du quotidien Sud-Ouest (page Orthez) en date du 13 avril, Olivier BARATCHART, président de l'Association des organisateurs de novilladas et de corridas du sud-ouest et directeur des arènes de Bayonne, dérogeant aux usages, se permettait avec beaucoup d’élégance et d’à propos de porter une appréciation élogieuse et valorisante sur la programmation taurine d’Orthez avec le sous titre «Un manque d’attractivité»:
«Je suis un peu entre deux feux. Il y a quand même un grand pas par rapport à l'an dernier : il y a un Français. Mais c'est un cartel qui manque d'attractivité. Je n'ai vraiment rien contre ces toreros, mais les trois ensemble, ce n'est pas évident. Ce sont des garçons qui ne toréent pas souvent. Ils vont avoir envie de le faire, c'est sûr, mais tout torero qui arrive au paseo, dans l'arène, a envie.
Ce qui est bien, c'est qu'on va voir des toros qu'on ne voit pas ailleurs avec les Dolores Aguirre. La commission taurine mise beaucoup sur le toro. Mais je suis d'un parti pris qui considère que ce n'est pas en misant uniquement sur des vedettes - comme on le voit dans certaines arènes - ou uniquement sur des toros, qu'on va arriver à passionner le maximum de monde. Tout le monde n'aime pas le combat pur et dur. Faire venir un toro trois fois à la pique, cela va faire plaisir à 10 % des arènes. Il faut penser aux 90 % restants. Il ne faut pas oublier que la corrida est un spectacle et qu'il y a une rentabilité à rechercher. Les gens doivent être satisfaits pour qu'ils aient envie d'y retourner. C'est vital pour la tauromachie.
»
Evidemment tout cela n’a rigoureusement rien à voir avec le fait que Julien LESCARRET, que notre homme-orchestre apodère, ne figure pas au cartel d’Orthez.
On notera avec satisfaction qu’Olivier BARATCHART, honorant et justifiant par là ses responsabilités de président de l'Association des organisateurs de novilladas et de corridas du sud-ouest s’emploie avec brio à promouvoir les spectacles d’un des adhérents de son association. Chacun appréciera…
Mais le cher Olivier ne limite pas à ces broutilles, tel un «Père Joseph» (l’éminence grise de Richelieu:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Leclerc_du_Tremblay) de l’O.N.C.T., il semble qu’il œuvre efficacement en sous main «ad majorem mundilli gloriam» (pour la plus grande gloire du mundillo).
C’est en tout cas l’opinion qui se répand outre-pyrénées (
http://www.elplural.com/tribuna_libre/detail.php?id=47820) à propos de «l’affaire de la liste truquée», une bavure qui, si elle s’avère, ne peut que contribuer au crédit de la cause taurine.
On ne doute pas que, négligeant les attaques infondées, Olivier BARATCHART saura avec tout autant de combativité, trainer les calomniateurs devant les tribunaux, les accusations portées ne pouvant rester sans réponses au risque d’entacher l’honneur et la crédibilité de l’ensemble du monde taurin français.
Xavier KLEIN
*

1 commentaire:

el chulo a dit…

chacun a sa logique, alors que!!!!!!!!!!!!!!!!