Humeurs taurines et éclectiques

jeudi 3 mai 2012

L’histoire espagnole vue de Vieux-Boucau



"Dos de Mayo" ou "La charge des Mamelouks" de Francisco GOYA
Le jeune André V. de Vieux-Boucau est informé qu’il doit d’urgence quitter ses archives et se replonger dans ses manuels d’histoire.
Sa dernière copie porte un contresens majeur témoignant d’une méconnaissance manifeste de l’histoire de l’Espagne.

Ainsi, le 2 mai 1808, les troupes françaises (dont un escadron de mamelouks, soit une centaine de cavaliers) non seulement ne «prennent pas la pâtée» (et non la «pâté», mais également«synonyme» et non «synonime»), mais se livrent à une répression impitoyable contre le peuple madrilène seulement armé de couteaux. Répression qui suscita le célèbre et génial «Tres de Mayo» du non moins génial Goya, après le «Dos de Mayo» qui évoque ces évènements.

"Tres de Mayo" de Francisco GOYA
Ce n’est pas la première fois que le jeune André V. prend ainsi ses aises avec l’histoire et manifeste une forte tendance à un révisionnisme de mauvais aloi. Une dérive préjudiciable à sa crédibilité: s’il traite de l’histoire taurine aussi sérieusement que de l’histoire espagnole, il y a quelques soucis à se faire.
De même, dans sa dernière copie sur papier glacé, il évoque très bizarrement à plusieurs reprises le dictateur Franco sous le terme «Le Chef de l’Etat». Un vocable pour le moins ambigu et contestable dont on peut se demander ce qui le justifie dans son inconscient…

Toutefois, nous ne pouvons qu’encourager le jeune André à persévérer dans ses efforts méritoires pour revenir depuis quelques mois à une meilleure appréciation de la réalité. On est loin désormais de ses errements sur le «toro moderne» ou le «taux de toréabilité».
Il s'est enfin décidé à écouter les avis, même s'il continue à «pomper» éhontément la copie de ses petits camarades plus perspicaces et clairvoyants.
Le jeune André n'a néanmoins toujours pas compris que le facteur économique, bien que prégnant n'était pas prépondérant, mais que les «petites arènes» tiennent bon parce qu'elles suivent une logique aficionada sincère et non une logique commerciale. En outre, leur problématique, celle des recettes, s'oppose en tout à celle de leurs consoeurs de 1ère catégorie qui se pose en terme de dépenses. Mais ne doutons pas qu'il y vienne ... comme pour le reste...

Il lui reste toutefois beaucoup de chemin à parcourir. Après l’histoire, sans compter l'aurtografe, il conviendra de progresser en matière de philosophie et surtout de géographie. Sans doute dictionnaires, encyclopédies et surtout atlas ont-ils disparu dans l’incendie qui a frappé la demeure familiale, puisqu’il persiste à ignorer certains lieux qui illustrent parfaitement ses «nouvelles conceptions», Orthez par exemple, théâtre, entre autres, de la défaite le 27 février 1814, du Maréchal Soult devant les forces coalisées anglo-hispano-portugaises du sieur Wellington…
Xavier KLEIN

4 commentaires:

el Chulo a dit…

mon javierin,

je pense être de ceux qui dénoncent et argumentent depuis longtemps la "dérive" ultra droitière de l'illuminé du Boucau.

depuis qu'il écrit exactement l'opposé de ce qu'il écrivait il y a quelques mois, et de plus je pense qu'il faut réfléchir à la disparition de don juan pedro, espéce de fraga iribarne de la corrida fransquiste.

jusque là el dede, l'illuminé du Boucau suivait à la lettre les consignes du maintenant défunt jean pierre, sans parler d'une possible "brouille" avec casas.

en vérité le jean pierre lui aurait cloué le bec, mais le problème ne se posait pas puisque l'incendié s'alignait sur les infects de mundotoro, y compris politiques ou sociétaux, propriété à l'éépoque de monsieur jean pierre.

je préfère en rire qu'en pleurer!
allez monsieur C., compte tenu de votre derniere intervention sur un blog, on comprend mieux pourquoi le presque confirmé infortuné de Madrid est votre idole et votre guide.

en tous cas de minuscules novilleros, dont un, le français" n'a appris que les postures de figurita, tout en perdant tous les pas sur des toros qui n'avaient rien d'assassins,va prendre son alternative chez mont de marsan casas, avec je suppose le seul argument d'allèger la masse salariale et la certitude à ce prix de toréer un lot "de confiance". il faudra qu'il pense ensuite de façon pressante à sa reconversion, je ne veux pas dire en quoi, pour ne faire offense à aucun des estimables métiers qui pourraient se sentir visés.
en tous cas, voir des novilleros sans la moindre envie de triompher parle plus que tous les discours toristas ou toreristas, quand il y aura coupé une oreille pour une paire de banderilles.

Pedroplan a dit…

Du vivant de Franco, on disait (à la TV espagnole) : "su excelencia el jefe del estado". Et voilà que là, AV, oublie l'excellence... Suspect, non,chef ? Serait-il pas en train de virer communiste ou pire, le p'tit jeune du Vieux Boucau ? Va falloir l'avoir à l'oeil, ce gaillard

Anonyme a dit…

Bonjour,

nos antis préparent une manifestation le 20 mai à Alès, je me disais qu'une bonne manière de les contrer serait d'être le plus nombreux possible dans l'arène ce jour là!
Je ne serais pas au rejon qui n'est pas ma tasse de thé mais j'y serais l'après midi, donc si vous pouviez mettre un mot la dessus et faire passer l'information ce serait je crois une bonne réponse à la propagande animaliste!

Clément a dit…

Rien à voir avec cet article mais pourquoi le fer de Fernando Palha est un + dans le trèfle à 4 feuilles alors qu'il y a peu c'était encore le F ?