Humeurs taurines et éclectiques

lundi 13 septembre 2010

Luis Antonio VALLEJO «EL PIMPI» n’est plus.

C’est avec consternation que nous avons appris samedi le décès de Luis Antonio VALLEJO.

Je dis ici, Luis Antonio VALLEJO, car avant que d’être «El Pimpi», un «nom de scène», c’est d’un homme que je veux parler.
Un homme chaleureux, ouvert, enthousiaste et généreux.
Un homme qui vivait pleinement sa passion en s’y engageant sans réserves, avec le seul souci de remplir au mieux son office.
Oui, Luis était un Homme, un chulo madrilène, héritier d’une dynastie de piqueros de vergüenza, à qui sa vie professionnelle a fait honneur.
C’était aussi un Homme qui poursuivait des rêves, en voulant croire à tout prix qu’ils se réaliseraient.

Et c’est cela aussi être un Homme.

Comment évoquer Luis, sans lui associer Nathalie, son épouse, avec qui il partageait les mêmes passions et s’est engagé dans la difficile entreprise de créer une cuadra de caballos.
Il faut avoir un sacré caractère pour partager, dans la joie et l’enthousiasme, le destin d’un homme qui risque sa vie le dimanche. Il faut croire à l’intensité de la vie et la privilégier à la platitude d’un destin ordinaire et rangé. Il faut aussi espérer et croire en l’avenir, se projeter dans l’incertitude: cela demande courage, confiance et détermination.
Quelle plus belle preuve d’amour, une femme peut-elle donner à l’homme avec qui elle chemine?
Et quel plus beau destin que d'être aimé d'une telle femme?

Peu importe comment est mort Luis, et peu importe ce qu’on en pourra dire.
La réalité de l’homme que nous avons côtoyé seule doit s’imposer et c’est d’un Luis jovial et gouailleur, qui riait à la vie et méprisait la «gueuse», que nous conserverons le souvenir.
Malgré les critiques et les oppositions, Orthez a cru en Luis et en Nathalie, a voulu partager et soutenir leurs projets.
Orthez, si Nathalie en décide ainsi, continuera à le faire.
Que Nathalie reçoive ici le témoignage de notre affection, de notre soutien et de notre confiance. Pour elle, et pour leur petit.

Xavier KLEIN

10 commentaires:

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « Peu importe comment est mort Luis, et peu importe ce qu’on en pourra dire. »

Descanse en paz.

Mais je ne pense pas que la façon dont cet homme est mort « importe peu », notamment pour ses proches.
D'où Sud-Ouest tire t-il que « selon plusieurs sources proches de la victime, celle-ci aurait été pendue et exécutée de deux balles dans le corps », alors que selon Mundotoro, Gerardo Roa, ami personnel, et l'entourage familial mettent en avant une « mort naturelle », et cependant que la police retiendrait d'après cette même source le « suicide par pendaison » ?

Xavier KLEIN a dit…

Je suis d'accord avec vous JP, cela importe à la famille, mais de cela faut-il parler? C'est l'intimité d'un drame familial qui doit être respectée et ne saurait ici faire l'objet de commentaires.
D'autant qu'avec nombre d'orthéziens, nous entretenions des liens d'amitié avec El Pimpi et son épouse Nathalie.
Vous le comprendrez, ainsi que notre refus d'entrer dans des polémiques stériles, blessantes et déplacées à ce sujet.

Jean-Paul Richier a dit…

Oui,je suis d'accord, je comprends parfaitement votre point de vue.

Maxime a dit…

Merci Xavier.

jo benchetrit a dit…

N'empêche que les tortionnaires (included les poseurs de cul sur gradin) de la dégueulasserie des arènes exploitent sans vergogne dnas les débats médiatisés la tragédie Valadier. ils font ça avec leur sens moral, leur délicatesse, leur intelligence du coeur qui font la célébrité du monde taurin.
Alors qu'on ne sait rien dessus...on accuse sa fille qui, si ça se trouve, a été victime des mêmes agresseurs que sa mère et, si ça se trouve ces morts sont le fait de la mafia des serial killers torturomaniaques inquiets de l'obstination et de la rigueur des enquêtes des 2 dames. Ne recevaient elles pas de lettres de menaces de votre camp ? je ne me souviens pas précisément, je l'avoue, mais j'ai cette impression.
Pour tout vous dire, vos amis peuvent mourir comme ils veulent, ils n'arracheront pas plus de larmes de ma part que ce que la torture des animaux leur arrache, à eux. Un de moins à torturer? Au suivant. C'est leur formule? Je la fais mienne.
la pulsion de mort est leur reine, alors, OK, qu'ils se flinguent et arrêtent de flinguer les autres. Drôle de pays où on abolit la peine de mort...et où on la maintient à l'égard de vrais innocents et après d'atroces souffrances dnas la liesse de gogoles des gradins dégradés. et dégradants pour l'humanité qui devrait mourir de honte de ce qu'elle impose au monde animal.
Et ça ne ne se limite pas à vos turpitudes de groupe. Le martyr animal est immense, tout autant que l'est le seul infini qu'Einstein disait être certain: la bêtise.
Or souvenez de Sophocle: "Bêtise bien souvent est soeur de cruauté." Au fait, j'ai repondu à votre commentaire sur le blog d'Isabel Marcoux.

josette benchetrit a dit…

et quand vous parlez de Mme valadier? vous ne voulez pas montrer aux lecteurs votre mepris de ce que vous demandez pour vous?
vous avez sucré mon comm.
Pas très beau ...mais bon l'inverse serait surprenant.

Xavier KLEIN a dit…

Jo,
Je laisse vos deux commentaires pour bien mettre en exergue votre fanatisme et le caractère absolument IMMONDE de votre conception du monde et de la vie où transparaissent votre haine inextinguible de l'humain.
En outre je n'ai jamais parlé de votre Madame VALADIER, dont je ne sais absolument rien.
Désormais, je n'accepterai plus les commentaires de quelqu'un qui a l'ignominie de prétendre "Un de moins à torturer? Au suivant."
Je suis sûr que cela témoignera utilement de votre humanisme auprès de sa jeune épouse (qui fréquente ce blog) et de son fils de 1 ans.
Je ne trouve qu'un mot: vous êtes DEGUEULASSE!!!

Xavier KLEIN a dit…

Pour constater jusqu'où peut aller la haine, lire l'article du blog de "Jo" Benchetrit: http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-un-tortionnaire-est-mort-suicide-luis-antonio-vallejo-el-pimpi-57265420-comments.html#anchorComment
Et c'est psychiatre!!!

Xavier KLEIN a dit…

Deux commentaires ont été censurés parceque injurieux.

Delia a dit…

Je me permet d'ajouter ici ce que j'ai ajouter au blog de Jo, pour être bien sûre que ce sera lu :
Au fil de la toile, j'en viens par pur hasard mêlé à de la curiosité à attérir sur votre article... Défendre les animaux est une belle cause certes, mépriser le décés d'un homme, père, mari, ami est une abomination...

Luis Antonio Vallejo, était un homme de coeur, de beaucoup de coeur, qui a aimé sans fin femme enfants et amis, qui aurait donné corps et âmes pour son prochain, qui défendait des valeurs pures et saines de la vie, un exemple de courage, d'humilité... Un homme qui a traversé la vie en égayant celle des autres... Un sourire toujours affiché aux lèvres, de l'humour remplissant ses propos, des étoiles plein les yeux, des rêves plein la téte, de l'amour plein le coeur...

El pimpi quant à lui, était un picador de bravoure, qui a su donné splendeur et art à son métier, mais je ne tenterai pas de vous en convaincre et je ne parlerai que très peu, trop peu sûrement, de son habit de lumière...

Je pourrai par contre causer des heures de l'Homme qu'il était, sans costume, sans fard, sans paillette... Et c'est cet aspect là que vous omettez dans vos propos haineux! UN HOMME!

Aussi défenseur de la cause animale que l'on soit, humainement on ne peut autant dénigrer la mort d'un homme, sans être soi même d'une grande cruauté... J'aurais aimé que Luis Antonio de son vivant, vous ouvre ses portes, vous démontre l'home qu'il était (je parle encore d'homme et pas de picador!), la joie de vivre qui l'habitait, la soif de partage et de bonheur...

Alors j'oserai sans retenue aucune vous retournez que "bêtise bien souvent est soeur de cruauté"... Et que votre cruauté aujourd'hui blesse un ETRE HUMAIN, qui a cotôyé, admiré, aimé Luis Antonio, et non pas El Pimpi... Dans vos propos, envisagez vous une seule seconde que son fils ou sa fille, puissent lire de telles sordidités? Que la femme qui l'aimait sans fin avec ses failles puisse être terriblement offensée?

Nous avons la chance d'avoir l'intelligence du mépris, de rigueur dans cette situation, nous permettant par ce recours de vous considérez comme à votre tour inhumains... Et c'est une jouissance! A trop vouloir donner des leçons, on en oublie de s'affliger la remise en question... Prenez 5 minutes, regardez vous, lisez vous, scrutez vous, avec neutralité et questionnez vous sur votre façon d'agir et de faire souffrir... Après cela, peut être un jour, il y aura débat...

Delia