Quand on porte des coups, il faut s'attendre à en recevoir. C'est justice!
Mais il y a coups et coups!
Il y a le direct noble et l'uppercut vicieux.
Mais il y a coups et coups!
Il y a le direct noble et l'uppercut vicieux.
Pire, il y a les coups bas en dessous de la ceinture...
Le noble art ne faisant plus flores, chacun appréciera à sa manière les derniers éclats de l'ex demi finaliste aux championnats de France universitaires à Nîmes, poids léger.
Le noble art ne faisant plus flores, chacun appréciera à sa manière les derniers éclats de l'ex demi finaliste aux championnats de France universitaires à Nîmes, poids léger.
Ils me laissent perplexe et amusé.
Inquiet aussi, de voir se comporter ainsi le président de l'O.C.T.
Perplexe et amusé de constater chez quelqu'un que je pensais fin et intelligent un tel déballage haineux, outrancier et mensonger de contre-vérités, de citations tronquées, d'allusions fielleuses, de propos dénaturés.Mais on en a malheureusement l'habitude et en matière de poujadisme Dédé est un orfèvre, qui parle d'or.
On se croirait aux plus belles heures de Gringoire ou de "Je suis partout".
Il ne manquait plus que le qualificatif de sale youpin, que des amis à lui ont cru aimable de me jeter, il y a 30 ans.
Et encore n'ai-je pas réussi à tout comprendre dans un galimatias marqué par la fureur et la démesure.
Tout ce que j'ai pu saisir clairement, c'est qu'on y convoquait les morts, ce qui reste toujours méprisable.
S'il fallait une réponse elle aurait précédé l'attaque, c'est l'article "MODERNITE" que j'avais mis en ligne quelques heures auparavant.
On y argumente, on n'y insulte pas.
On y cite, on n'y colporte pas.
On n'y trouve ni mise au pilori, ni condamnation, ni injures, ni dévalorisation de l'opinion adverse.
C'est sans doute ce qui est insupportable.
L'invective supplée souvent au déficit de la réflexion et du raisonnement.
Lisez, comparez, jugez par vous même!
Xavier KLEIN
16 commentaires:
L'ex demi finaliste a apparemment de beaux restes. Le coup a été sec et votre réveil accompagné de l'étonnement et des argumentations fébriles de ceux qui viennent d'être mis KO debout ne font que renforcer ce constat.
Il m'arrive de vous lire , d'y trouver de bonnes reflexions sur de nombreux sujets c'est d'ailleurs ce que je viens y chercher et non comme trop souvent les diatribes d'un sournoi règlement de compte.
Vos qualités littéraires, se suffisant à elles seules, devraient vous autoriser à débattre d'une manière plus subtile en évitant cette rancoeur récurante qui ne nous et vous apporte rien si ce n'est cette fois un retour de manivelle que vous avez bien cherché.
Quant à l'élément qui a déclenché ce "susto" dites moi par quel phénomène curieux avez vous été conduit à procéder à cette descente en ligne des deux jeunes toreros landais et de leur entourage, ne méritent ils pas d'encouragements ou de critiques plus raisonnées ?
A vous lire
El EXTRANO
Commentaire supprimé car injurieux et anonyme.
Cher Extraño,
Vous vous trompez sur mon état d'esprit et sur l'analyse.
1°) Très sincèrement, l'attaque en elle même ne m'affecte nullement.
Ce qui me blesse et me questionne en revanche, c'est le fait qu'on puisse penser que j'use de rancoeur, et qu'en ce qui me concerne, il s'agit d'un règlement de comptes.
Dans ma vie personnelle comme dans ma vie publique, je découple totalement et systématiquement mes affects, mes fonctions et mes analyses. Il y a ce que j'aime ou n'aime pas, ce que je pense, et ce que j'agis dans le cadre de mes responsabilités, et pour moi, ce sont trois champs différents que je ne mélange pas.
Un blog est un mode d'expression personnelle, sur lequel on peut confier ses analyses et impressions personnelles.
Si vous voulez prendre connaissance de mon attitude "institutionnelle" sur tel ou tel sujet, je vous renvoie au blog d'Orthez (http://torosorthez.blogspot.com/), où je m'exprime très différemment au titre de président de la Commission Taurine.
Je constate toutefois que nous vivons dans une époque où malheureusement, cette confusion des champs entre ce qui relève de l'analyse et ce qui relève de l'affectif est tellement répandue (cf notre président de la république), qu'on ne peut plus imaginer une critique sans supposer une "rancoeur" sous-jacente.
2°) Et là est tout le problème. Ma critique par rapport à Monsieur VIARD, se porte sur deux terrains que j'ai longuement argumenté, et qui n'ont absolument rien à voir avec sa personne.
Je critique ce qu'il fait ou ce qu'il dit, nullement ce qu'il est (ce qui n'est pas son cas à mon endroit).
Je conteste d'une part le "cumul de mandats" à mon sens incompatibles.
D'autre part, je m'oppose au discours dont il se fait le chantre zélé sur le "toreo moderne" qui constitue une menace directe non seulement pour toute une sensibilité taurine mais également sur le destin de la tauromachie en général et de pas mal de petites arènes en particulier.
L'enjeu est, à mon sens, et je ne crois pas être le seul à le dire et à le penser, la survie à terme de la diversité des formes de tauromachies.
Les textes, disons "polémiques" ou toniques représentent une faible part de ce blog.
3°) La thèse que défend VIARD n'arrive pas ex nihilo. Elle est l'expression d'un consensus du "mundillo", ce qui explique, comment la "claque" se mobilise et s'organise pour faire corps .
Pour ce faire, et comme il me semble que leur argumentaire est très fragile, on passe du registre du raisonnement à celui de l'émotion. Et il ne vous aura pas échappé que les dernières réactions vont totalement dans ce sens.
Le problème également, c'est que ce que je critique met en cause un système cohérent qui, depuis sa base (la formation des jeunes) jusqu'à son sommet me paraît poser problème.
Trouvez-vous normal qu'à Saint-Sever, un apoderado, ancien torero, vienne demander aux organisateurs de spectacles de prendre contact avec lui pour que le choix des élevages soit conforme avec les possibilités techniques de ses poulains?
C'est à dire en clair, que dès la novilleria le choix des toros soit dicté par les professionnels.
Si cela ne vous dérange pas, il est inutile d'aller plus avant, nous ne pourrons nous comprendre.
4°) Ou en sommes-nous parvenus si émettre la moindre critique, la moindre désapprobation devient impossible, et se trouve assimilée à "une descente en ligne". D'autant que ces critiques si vous les lisez correctement (ainsi que sur d'autres articles de ce blog) s'adressent infiniment plus à l'entourage qu'aux intéressés, qui pour ma part sont plus victimes qu'acteurs.
Cette société du consensus mou où l'on ne sait plus débattre, et où l'on n'aurait plus le droit de contester, mais seulement d'approuver se concrétise directement sur les gradins, où les manifestations de mécontentement soulèvent systématiquement des levées de boucliers.
Je n'ai encore jamais vu par contre d'aficionados mécontents s'en prendre à ceux qui applaudissaient.
5°) Je suis de ceux qui pensent qu'il y a une incompatibilité fondamentale entre faire plaisir et faire du bien.
Quand je fais une remarque à mes enfants ou à ceux des autres, ce qui est mon métier, le plus souvent cela ne leur fait pas plaisir (cela s'appelle l'éducation), mais cela leur fait du bien.
Ce n'est certes plus trop à la mode, j'en conviens, de demander à un élève de, par exemple et dans le désordre, travailler, oter sa casquette, ne pas s'insulter, aller jusqu'au bout, se dépasser, ne pas se contenter du minimum, s'exprimer avec respect, etc.
En général, ils n'aiment pas trop qu'on contrarie leur "principe de plaisir", mais j'ai la faiblesse de croire que l'on progresse en considérant et en corrigeant ses faiblesses et ses erreurs plus qu'en flattant sa vanité.
Tout cela pour conclure que je ne me sens nullement KO, et que je souris de la grégarité de réactions irréfléchies et sommaires.
Je ne pensais pas digne d'intérêt de répondre, car cela pourrait être faussement interprété comme une justification, ce dont je n'ai cure, mais comme vous m'y invitez courtoisement (bien que rudement), je le fais.
A vous lire.
Xavier,
D'abord, honneur à ton calme dans l'adversité (!), avec le renfort de poids du Prince de BENEVENT (TALLEYRAND-PERIGORD pour les intimes) : "Tout ce qui est excessif est insignifiant"...
Ensuite, Dédé le magnifique oublie - ou fait semblant d'oublier - qu'il y eut un avant Joselito-Belmonte, et même un avant Pedro Romero: qu'avant la codification de la corrida à pied, il existait toutes sortes de toros (toutes sortes de "robes" entre autres), et donc toutes sortes de "comportements" (à coup sûr il y avait même dans le lot - déjà à l'époque et peut-être depuis la plus haute Antiquité espagnole - des "toridiots à 200 passes", sinon comment pourrait-on les "sélectionner" de nos jours?...). Sauf qu'avec le temps - et justement cette codification indispensable pour qu'ait lieu un combat "dans des règles", les types de comportements se sont statistiquement réduits en nombre: depuis le XVIIIe siècle, on a (les éleveurs ont) peu à peu éliminé les types de comportements qui ne se prétaient pas bien aux règles, ce qui est parfaitement logique avec ce fait que le "toro de combat" est - n'est que - le produit d'une sélection humaine, comme le "cheval de course" (tiens, les mots ont un sens: le dit cheval est sélectionné pour la course, comme le dit toro pour le combat; et peut-être que bientôt, Dédé aidant, il faudra dire "toro de spectacle" - mais là j'anticipe...). Bref, pour faire court et sauter 3 siècles, comme l'a si bien récemment démontré - chiffres à l'appui - l'ami Thomas THURIES, plus de 95 % des toros actuellement élevés pour le combat (!) sortent de la même lignée zootechnique; où l'on a pu constater que ce qui s'était peu à peu amoindri - et sans que quiconque l'ait sciemment programmé, c'est la "fureur" originelle, celle qui pousse le toro qui en est pourvu suffisamment à pourchasser quiconque foule son territoire, fureur dont procède certes probablement ce que nous appelons "bravoure", mais aussi la dangerosité dudit toro et le fait que son combat valeureux est à mort... Or, ce que notre "modernité taurine" nous permet d'entrevoir désormais - même si Dédé ou quiconque d'autre tape rageusement du pied ou se roule par terre pour tenter de le nier, c'est le risque de perte du support génétique - donc transmissible par la sélection - de cette "fureur" : le jour où cette fureur - dont procède le combat - aura disparu, ne resteront que les "toridiots à 200 passes", qui bien tôt n'intéresseront plus personne - après avoir été pourtant systématiquement "indultés"... Au fond, ce que voudrait Dédé, c'est du toro "furieux ET idiot"!... Ah, mais ça c'est bien connu, ça s'appelle un oxymore, une contradiction dans les termes!...
Allez, Xavier, je crois bien qu'on n'a pas fini de rire - enfin tant qu'il nous restera quelques "furieux" à pouvoir admirer!...
Bien à toi - Bernard
PS: décidément, je crois que je vais être "obligé" de venir à Orthez ce 26 juillet, rien que pour faire acte de foi...
le coup de dédé vient du fait qu'il se serve des jeunes toreros landais pour se protéger.
comme un mauvais quiebro. lui il provoque la charge et laisse klein recevoir la charge de l'entourage des jeunes.
Sur que les aficionados viendront en nombre à Orthez (moi le premier).
Au moins grace à la pub de dédé.
http://photaurine.blogspot.com/
Une fois de plus Viard mélange les genres.
Ce que Klein peut écrire sur ces gamins n'engage que lui et évidemment il n'a pas à s'en excuser.
Par contre quel rapport avec Orthez ?
Aucun si ce n'est que Xavier Klein est le président de la CTEM de cette ville.
En fait, et c'est là le côté extrèmement malsain de cette affaire, Viard ne fait rien d'autre que d'utiliser ces enfants pour continuer à régler ses comptes avec Orthez.
La vérité est que ces gamins sont les otages de Viard.
Et malheureusement ces sont eux qui risquent d'être les principales victimes de cette lamentable polémique montée par Viard et non Klein malgré ces manipulations grossières.
Ce type est un danger !
Laurent
Ces propos ne sont pas acceptables.
Je vous lis régulièrement avec plaisir, mais là...non.C'est d'autant
plus dommage que quelques heures avant votre dérapage,j'avais invité
sur le courrier des lecteurs de T.T dont je fais partie,les aficionados à lire votre réponse très intéressante sur la modernité.Que maintenant,il s'acharne sur un homme à terre,c'est malheureusement la loi du genre.Un peu plus de mesure SVP.
Manolo
L'attaque du fossoyeur des terres taurines est vraiment minable. Voilà maintenant qu'il cite en exemple les "analyses" de son nouvel ami de l'écho du caniveau. Que ce monde-là est vraiment petit...
Cher Xavier,
Pouvez-vous me communiquer votre adresse de messagerie électronique ?
Bien cordialement,
Pelayo
pelayo.lafetesauvage@gmail.com
le problème c'est que tout se mélange. la mesclagne n'aide pas à tirer chaque réponse ou réaction au clair dans ce maelstrom de juges et parties , d'affects, de dignité, d'opinions, d'affaires privées et publiques.
je pense que le blog de la comission orthéziene et lui seul aurait du répondre aux insinuations de viard à propos de la coursede juillet et son organisation. mais je crois qu'il n'était pas en place à ce moment.de ce point de vue on attend les mises au point d'un côté comme de l'autre. et comme rien ne vient, l'attaque se fait biaisée. sur des angles constitutifs de personnalités et d'histoires dont les uns et les autres ont tout à fait le droit de ne pas les trouver élégantes, attachantes ou même intelligentes.voire en dire toute l'antiphatie qu'elles éprouvent à les confronter sur des plans personnels, éthiques, politiques ...
que des antipathies donc, des vieilles querelles, resurgissent et qu'on l'apprenne au détour d'un article d'un côté puis de l'autre fait qu'on se sent en tant que lecteur des deux bords un peu instrumentalisés. mais qui aurait pu croire que tout cela se tramait sans pathos ou sans affect ? on s'englue vite là-dedans.
de guillon et dufau je pourrais dire à xavier que je ne suis pas d'accord avec son jugement sur leur prestation mais je n'y étais pas, je ne les ai même jamais vu toréer ( ou alors ils sont effacés de ma mémoire, mon dieu quel bad aficionado ). mais ce qui est en cause c'est la forme. elle ne m'a pas choqué. elle m'a paru hors de propos.mais c'est l'écriture de xavier klein à cet instant précis.
c'est sa manière de présenter les défauts qu'il a trouvés aux protagonistes. je n'aurais pas employé ces métaphores. mais on s'en fout. fulano non plus mais mengano si aurait pris ce biais. qu'elle ait choqué ceux qui encadrent ces espoirs je le comprends. qu'ils réclament un droit de réponse.ce serait normal, logique et décent. mais qu'on sorte le ban et l'arrière ban de la psychatrie taurine, j'en reste pantois. surtout avec dans le rôle du conseiller familial le ci-devant colmont. un modèle du genre.et ensuite faire donner la police de la pensée avec comme ancrage le fait qu'il y aurait peut-être quelque chose à creuser du côté de la mission de service public de mr klein, c'est bien bien un cousinage tout à fait concommitent à un tas de mise en cause de ce service lui-même ( je suis corporatiste ) et de l'ère de soupçons et d'attaques, de mépris d'un sarkozysme triomphant. on ne s'en rend même plus compte. hein mâme chabot...
bref passons.
à mon avis xavier tu devrais t'abstenir de "reseñer" des courses durant ton mandat à la tête de la comission d'orthez. même ici sur la brega. par efficacité déontologique. je suis sûr que tu la possèdes mais encore faut-il trouver le moyen 'technique" de la mettre en scène. sinon on te le reprochera et souvent à bon escient, même si s'engouffreront derrière les cargos des hurleurs de lune pleine.
les articles de fond dont tu as montré la pertinence sont bien mieux à leur place ici.
c'est mon avis.
par exemple je te propose d'étudier comment le tabou lié à la question sexuelle ( puberté-rapports-plaisir-présence de la femme- éducation )chez les toreros et leur entourage a évolué au cours des siècles.
on en tchatchera à orthez sous les arbres.
ludo
ps : je tenais à m'exprimer parce que j'avais laissé un commentaire sous le post qui parlait du festival d'arzacq. hay que dar la cara , no ?
ce sont en effet les articles de fond, dont un cet ete je crois qui m'ont attiré ici.
tout a fait d'accord avec ludo, et par pitié épargnez nous ce pseudo lacanisme, monsieur klein.
la corrida, est affaire d'émotion intime avant tout. les certitudes qu'elles soient de monsieur viard, (seul un écrivain peut parler de littérature, ou un peintre de peinture, un ancien torero de tauromachie), ou de monsieur klein, je crois bien que je n'en ai rien à faire, surtout lorsqu'elles sont biaisées de part et d'autre par de sombres "putadas".
Cher Ludo,
Je tiens vivement à te remercier de ton commentaire intelligent, sensible et bienveillant, bien que demeurant critique.
J'adhère à la totalité de tes remarques que je prendrais en compte, notamment en ce qui concerne l'inopportunité de reseñas pour lesquelles il semble que la plupart des gens étant dans l'incapacité de faire la part des choses, il me faut renoncer.
La seule chose que je réfute vraiment et catégoriquement, c'est, du moins en ce qui me concerne, l'expression d'une antipathie personnelle, et donc d'un réglement de compte.
Même si la chose est atypique, je ne fonctionne vraiment pas comme cela.
Il y a des gens qui me sont profondément antipathiques et qui ne s'en apercevront jamais. Et vice-versa.
Tu serait vraiment étonné, cher Ludo, si tu pouvais connaître le fond de ma pensée à ce sujet.
Mes meilleurs amis sont des gens avec qui je me suis abondamment "frité" au début (et même actuellement).
Critiquer ce que dit ou fait quelqu'un ne veut pas dire critiquer CE QU'IL EST.
Quand par exeple, je fais allusion à certaines attaques racistes (injustifiées puisque je ne suis pas juif), ce n'est pas pour régler un compte (c'est une manifestation de la connerie humaine), mais pour exprimer qu'il y a certains procédés récurrents et condamnables qui se répètent dans ce besoin de mettre l'autre au ban ou au pilori, et que tout cela n'est pas acceptable.
Je n'ai jamais dit ou laissé entendre que VIARD EST un con ou un pauvre type (ce que je ne pensais nullement), mais que ses idées, ses prises de position et ses actions me semblaient très discutables. Ce dont je ne me suis jamais privé parce que je pense qu'elles sont dangereuses pour l'avenir de la tauromachie en France.
Comme tu le dis très bien, tout se mesclagne. Mais qui a intérêt à le mesclagner?
Les spectateurs de ce procès en sorcellerie psychédélique et périphérique seraient bien inspirés de se poser la question et de s'en remettre à la raison plutôt que de réagir basiquement.
Tu le fais et je t'en remercie.
Alors moi, ce que je voudrais dire qui m'apparait surtout de cette "mesclagnisation" (de toute façon je ne sais pas ce que veut dire ce mot, alors... ça doit tenir du mélange ?)c'est que d'évidence et une nouvelle fois à mes yeux, Viard se décrédibilise en tant que commentateur taurin. En effet il fait là, la flagrante preuve d'un principe érigé en proverbe, valable en tous domaines :
on ne peut être juge et partie !
C'est impossible, il faut choisir.
Pour reprendre les arguments de Viard pour dénoncer ton commentaire, que ces jeunes soient valeureux, qu'ils aient des rêves pleins la tête, qu'ils aient déjà pris des roustes et des cornadas, qu'il faille leur accorder le bénéfice d'un temps très important car il est long le chemin qui mène au statut d'artiste accompli, etc n'empêche pas à cette prestation précise donnée publiquement de provoquer tout type d'appréciation. Il faut l'accepter ou limiter son toreo à sa salle de bains. Je m'explique : pour un artiste peintre, lors d'une expo qui représente un enjeu majeur pour lui, le fait qu'une amie sache qu'il a parfois sauté des repas pour se payer ses tubes d'acrylique et ses chassis, n'enjolivera en rien l'art de ses toiles pour les clients de la galerie mais déformera juste la perception de cette amie au sujet de son art, en un a priori de bienveillance.
Dans un même ordre d'idée, il faut voir la quasi hystérie de la tribu de tel ou tel torerito quand il s'agit de distribuer des trophées (surtout s'il a été blessé alors que le plus souvent c'est l'erreur humaine qui mène à la blessure...) ou de commenter la faena de leur protégé en des termes qui n'ont rien à voir avec la réalité des faits...
Je serais Dufau et Guillon (et si tu les as appelés Dullon et Guiffau j'en salue l'astuce pour évoquer leur interchangeabilité potentielle, l'insipidité étant souvent le défaut majeur des jeunes toreros victimes d'une sorte de ''mondialisation'' de leur personnalité)je serais eux, une fois descendu des épaules du ''triomphe'', je serais trés curieux de rencontrer l'aficionado expérimenté de plus de 50 ans pour confronter la perception négative qu'il a pu avoir de mes faenas par rapport au vécu que j'en aurais. Il me semble que ce serait très intelligent et très enrichissant. faute de quoi on en arrive tout droit à ce que j'ai souvent eu l'occasion de voir : la déroute totale et soudaine, quand par un "malheureux hasard" un toro, un jour, n'est pas le bonbon que l'on croyait rencontrer. A ce moment-là les vils flatteurs ont alors à assumer une très lourde responsabilité !
Pour avoir été cloué au pilori, l'an dernier dans un édito du mois de juillet par le sinistre gourou de Terres taurines accompagné de son nouvel ami de l'écho de la connerie, je suis de tout coeur avec toi. J'avais osé dire que celui qui distribue les badges de l'oct sur les stands entourants les arènes, le sieur Garzelli avait été lamentable de par son attitude envers le public et de son attribution de trophées que personne ne demandait sous prètexe de l'amitié l'unissant à un torero. Je pense que Ludo a raison quand il affirme que tu devrais momentanément t'abstenir de résena. En tout cas, j'aurai beaucoup de plaisir à prendre le verre de l'amitié en ta compagnie à Orthez.
Frédéric.
Sans problème Frédéric, sans problème, et con mucho gusto.
Pour les reseñas entièrement d'accord (voir plus haut).
Je suis dégouté et jaloux. Cher Xavier, je t'ai fait part de mes inquiétudes sur la facilité des gens au melange des genres; et tu m'avais envoyé aux pelotes (fort courtoisement d'ailleurs). Je t'avais prévenu que ta faconde, tes idées etaient autant de chemin d'accès à la critique envers ton "projet" pour Orthez... Et là Ludo, mon Ludo, avec qui j'ai toréé a la limon, te trousse trois phrases et hop c'est plié...
Je suis dégouté, ou alors bien maladroit! Mais content que la raison triomphe...
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