Dimanche
14 août 2016 soirée:
Faudrait voir à pas radoter, Dieu dit la même chose que le matin.
La
connerie à prétention torista
s'exprime avec autant d'indécence et d'impudence que la connerie torerista.
D'aucuns, faute de jeunesse ou/et de culture taurine cultivaient ce
soir là l'espérance,
vertu théologale très catholique certes, mais peu tauromachique.
Les hellénisants savent bien que selon le mythe, seule l'espérance
demeura dans la jarre de Pandore. Parmi ces derniers, les érudits
noteront que l'ἐλπίς
rejarrisée
par la belle se
traduirait plus correctement par «crainte
irrationnelle»,
«appréhension»,
ce qui serait plus approprié.
Un
obus ou une bombe tombent rarissimement deux fois au même emplacement, il en
va de même des toros de bonne race qui, malicieusement sans doute,
se plaisent à déjouer les pronostics, les attentes, la
normalisation contemporaine.
HEUREUSEMENT!
Quel hédoniste sage se plairait à consommer du foie gras ou du
caviar tous les jours?
Ainsi,
le pékin moyen s'attendait-il à retrouver les pensionnaires de Pedraza
de Yeltes comme métempsychosés des années précédentes. Funeste et
futile erreur...
N'attendant
rien, je ne fus point déçu. D'autant que les cornus ne relevèrent
d'aucune indignité, au contraire. A mon goût, ils sortirent même meilleurs que
les lots précédemment combattus cette année. Splendides de
présentation (mis à part le cinquième hors type), d'un caractère
plutôt ardent au premier tiers et aimable au troisième, les
descendants des pupilles du «Raboso»
incarnèrent plutôt ce que l'on serait en droit d'attendre de toros
«complets»,
bien qu'ils n'aient pas manifesté la même caste vibrante que les
années précédentes. Evolution à voir et à suivre.
Le
problème, c'est qu'à Dax, un toro «normal»
comme le Pedraza -ne posant aucune difficulté majeure- prend tout de
suite des allures d'aventures homériques: on tutoierait presque
Céret tout en n'atteignant jamais Vic! Un peu comme ces
franchouillards qui connaissent le grand frisson exotique en ralliant
les ventas
d'Ibardin...
On
se conditionna donc en conséquence et, bardé d'intentions louables,
on voulut célébrer les fastes d'un premier tercio
systématiquement ignoré les jours précédents. On réclama des
toreros ce qu'on se serait abstenu d'envisager auparavant ou le matin
même. On ignora les demandes de changement de tercio
qu'un maestro
sollicitait à juste raison. Les mises
en suerte
furent parfois laborieuses voire absconses: placer un toro à 20
mètres dès la première pique n'a aucun sens, on se devrait
d'éloigner le toro progressivement, si
sa bravoure, sa force et sa lidia le justifient.
Les
piques furent ordonnées n'importe comment. Le troisième en manqua
d'une. Le quatrième en reçu 4: certes engagé sous le fer dans la
rencontre, il était tardo
avec un fond de bravoure et ne répondait au cite
qu'avec réticence; les grandes manœuvres s'éternisèrent et
l'animal parvint à la muleta
complètement calciné. Sans que l'on ait vraiment pu juger de la
globalité de ses vertus, il fut puntillé sans faena ni estocade.
Il faut dire que l'excellence de la théâtralisation du lancier
Juan José Esquivel, la mobilité de sa monture et un opportun
batacazo
participèrent de l'engouement. Passons également sur cette
détestable habitude de la plupart des présidences actuelles de
changer de tercio
avant que le toro n'ait été passé de cape, voire lorsqu'il est
toujours sous le fer.
La
lidia
d'un toro, et les qualités de ce dernier devraient être appréciées
sur 3 tercios. Sacrifier le premier dans 95% des corridas est, à mon
sens, aussi stupide et injustifié que de mépriser le troisième.
Les
Pedrazas pouvaient généralement
offrir 3 piques modérées
et bien effectuées,
3 paires de banderilles et 30 passes. Ce n'est pas ce que l'on vit et
ce fut bien dommage. Répondons toutefois aux cris d'orfraie des railleurs qui en profitèrent pour stigmatiser ces abus de piques que 95% des festejos consacrant l'abus inverse, ils peuvent bien supporter stoïquement qu'un toro sur 100 soit surpiqué. Il en faut pour tous les goûts, comme ils disent...
J'ai
apprécié un Juan del Álamo en petite forme physique, certes
débordé en début de faena
de son premier adversaire, mais accrocheur et sincère.
Une
corrida intéressante qui, pour les diverses raisons évoquées, n'a
pas été du tout valorisée, ce qui est euphémisme. En m'extrayant
du chaudron, je me questionnais tout de même, comme le lendemain,
sur l'aberration que constitue le refus de la plupart des figuras
de se confronter avec ce type d'élevage sans difficultés majeures
et parfaitement (à tous les sens du terme) toréables.
«Il
y eut un soir, il y eut un matin: troisième jour.»
Escalafón* au
20 août 2016:
Rafael
Rubio «Rafaelillo»: 26ème, 12 festejos (10 en 1°
catégorie)
Joselito
Adame: 29ème, 10 festejos (5 en 1° catégorie)
Juan del Álamo: 22ème, 13 festejos (10 en 1° catégorie)
Lundi
15 août 2016:
«Puis
Dieu dit: «Dans le parc Théodore Denis que la terre produise de la
verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers
donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur
la terre. Et cela fut ainsi sauf pour les arbres fruitiers où il se
trompa de formule.»»
Toujours
sans attentes, mais avec intérêt pour la ganaderia
des héritiers de don Baltasar
Ibán Valdés qui fit vibrer tant d'arènes et triompher tant de
maestros
il y a quelques décades, je voulais surtout apprécier l'évolution
récente du rafraichissement avec des sementales de Pedraza de
Yeltes. Le remplacement du malheureux Manuel Escribano par Juan
del Álamo ne m'apparut pas des plus originaux (bien qu'il soit LE
spécialiste de l'élevage). Tant qu'à répéter, autant choisir par
exemple Curro Diaz qui avait réussi avec leurs frères ou cousins à
Vic Fezensac. Pas plus désirable à mon goût, l'emploi du régional de l'étape quand
tant de toreros infiniment plus méritants et doués demeurent
inédits à Dax (et en France).
C'est un choix...
Cette
ganaderia
est assez représentative des errements qu'a subi la camada
brava
ces dernières décades. Le type originel Contreras, de format
réduit, de tempérament pétillant céda la place à une
augmentation inconsidérée de trapío
conforme à la vogue de l'époque. Ce fut une catastrophe que l'on
s'attacha à compenser par l'adjonction de sang Domecq (Los
Guateles). Le résultat ne fut pas si mauvais puisqu'il s'ensuivit
l'immense toro d'époque Bastonito
qui livra à Cesar Rincon l'un de ses plus retentissants triomphes à
Madrid (Cf. video d'entête, très instructive à plus d'un titre).
Depuis, particulièrement en novilladas, les «Baltasar» jouent
régulièrement les rois mages.
Le
lot sortit splendide de présentation avec la marque évidente de
l'apport Pedraza. De comportement variés, engagés au premier tercio
(piques trop appuyées), ils s'éteignirent souvent à la muleta. Ils
manquèrent toutefois de ce brin de force et de fond que l'on aurait
pu attendre, mis à part les bons 5ème et 6ème. Francs du collier,
nobles, sans difficultés, le lot eut dû concéder moult oreilles,
un syndrome généralisé ici comme ailleurs. Seul Juan
del Álamo toréa vraiment avec de jolies séries engagées.
Suivit
l'«agurada».
«Il
y eut un soir, il y eut un matin: quatrième jour.»
Escalafón* au
20 août 2016:
Paco
Ureña: 20ème, 13 festejos (9 en 1° catégorie)
Thomas
Dufau: 31ème, 9 festejos (4 en 1° catégorie)
Juan del Álamo (en remplacement de Manuel Escribano): 22ème, 13 festejos (10 en 1° catégorie)
Xavier
KLEIN
Suite
au prochain épisode
6 commentaires:
Plouf ! Plouf !
Tout baigne !
On t'em(et bonne)brasse .
ernesto.k
Décidément certain cagoulard a la connerie tenace. IL faut croire que je lui manque, et donc qu'il s'emmerde ferme
To: cauroy@orange.fr
Amigo tocayo Pierre, ayer hablando por teléfono con el amigo Toni me
comenta una triste, muy tiriste noticia que no es otra que tu amada
Giselle se encuentra mal aquejada de esa enfermedad que nos puede
tocar a cualquiera que es el cáncer, espero y deseo y no dudo que lo
conseguiréis, que vencereis en este pulso por la vida, me refiero en
prural porque aunque es fundamentalmente una lucha de quien lo padece
el entorno familiar es muy importante...por otra parte, aunque supongo
que estará en las mejores manos médicas, te informo que tengo una
hermana que se llama Carmen (la llamamos Mamen) que es anatomopatóloga
y trabaja en un centro de investigación en Salamanca, no es porque sea
mi hermana pero es buena gente y muy buena profesionalmente según
dicen y por ello si en algún momento quereis hacer una consuslta o lo
que necesitéis me lo dices y os pongo en contacto, de cualquier manera
sus teléfonos son ................... (fijo de casa) y .......... (móvil) y su
correo electrónico "carman............" ... ¡¡¡ánimo y
adelante. amigo Pierre, un beso fuerte para Giselle!!!...luego te
llamo por teléfono, a media mañana
Pedro G M
Xavier,
Au retour de l'Oncopole de Toulouse où vient d'être opérée mon épouse d'une grosse saloperie, j'ai retrouvé avec plaisir ta prose aficionada. Jusqu'à ce que je découvre deux saloperies d'un autre genre: tu continues à publier des propos débiles d'un anonyme débile qui n'a aucune raison de se servir de ton blog pour épandre son fiel, et tu n'as, du moins je le pensais, aucune raison de publier les élucubrations de ce connard fils de pute anonyme: je croyais que nos blogs n'étaient pas destinés à satisfaire les désidératas d'êtres malsains, et si j'ai conscience de ne pas appartenir à une pseudo élite intellectuelle, dont ce connard croit sans doute appartenir, et qui se répand sur certain blog de m'as-tu-vu, je crois aussi que ce connard n'a aucune idée de ce qu'il traine, comme couche de pourriture: c'est difficile de se regarder dans un miroir, pour des egos tels que ceux qui hantent anonymement la toile.
Voilà: je viens de recevoir -pendant ces deux longues semaines où j'ai accompagné mon épouse dans son épreuve douloureuse- de nombreux témoignages d'amitié. Heureusement.....Veux-tu publier celui-ci, reçu d'Extrémadure, juste pour donner une petite leçon à ce fils de pute qui se prend pour un être rusé, intelligent, un finaud dont tu te rends ENCORE complice, Xavier? Pourtant! Ta charité chrétienne..... Pedrito n'est pas lu que par des abrutis, et les abrutis n'ont pas à s'épancher ailleurs que sur mon blog....
Tu ne crois pas?
Publies out, si tu veux! TOUT! J'en ai vraiment marre que des pseudos aficionados se planquent comme des rats pour salir, baver, pour leur plaisir malsain. Comme des fachos
Cher Pedrito,
Je ne comprends absolument pas à qui et à quoi tu fais allusion.
En ce qui me concerne -tu le sais- j'ai toujours refusé de faire acte de censure. Beaucoup de commentaires sur ce blog n'ont pas été des plus aimables à mon endroit, y compris nombres de "zantis" qui s'y sont librement exprimés. Je n'ai expulsé que les propos à caractère calomnieux. L'un d'entre eux m'aurait-il échappé (parfois je valide en bloc l'ensemble des commentaires).
Il n'est donc nullement question de complicité, mais de liberté d'expression: les commentateurs n'engageant en rien mes opinions et mes amitiés, dont la tienne.
Je m'associe à ta préoccupation et à ta douleur dans l'accompagnement de ta douce moitié, en formulant des voeux pour que son état s'améliore et que paix et sérénité vous accompagnent.
Très, très cordialement.
Xavier
Xavier, tu es plus malin que çà, cesse donc de me prendre pour un demeuré. La censure, çà n'a aucun rapport avec le fait de laisser ou empêcher un connard de venir sur ton blog pour éructer contre moi des propos débiles dans le seul but de profiter de ta "tolérance" pour vomir sa connerie. NOM DE DIEU! Qu'il vienne chez moi, pour exprimer sa connerie, s'il a quelque chose à me dire, à me reprocher puisque je lui déplais au point que ses premiers mots sur ton blog soient pour me provoquer!!! Mais PAS CHEZ TOI!!!! Où çà n'est quand même pas le lieu, un blog taurin et aficionado apprécié, où tous les connards anonymes en quête de moyen d'expression diffamant seraient autorisés à éructer librement, sous le prétexte fallacieux de LIBERTÉ!!!
Crois-tu vraiment, toi, Xavier, l'enseignant épris des vertus républicaines, que la République et la liberté ont à voir avec les mesquineries, les coups de poignard dans le dos, qui sont la règle çà et là depuis les callejons jusqu'aux blogs au seul service de notre passion à NOUS, aficionados, et non pour les besoins de quelques minables décérébrés?
Encore une fois: cesse de me prendre pour un jambon, et dis ou écris à ce fils de pute fasciste qu'il s'adresse directement à moi, et non à un entremetteur complice ou complaisant
Cher Pedrito,
Mais enfin, à quel commentaire fais-tu allusion?
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