Arthur SCHOPENHAUER |
«On transmet ce que l'on ignore avec ce que l'on croit savoir.»
«Vie Secrète» de Pascal QUIGNARD
Certains lecteurs s’interrogent et m’interrogent sur les allusions plusieurs fois renouvelées que je fais au philosophe Arthur Schopenhauer, à propos de notre cher ami de Vieux Boucau.
En fait, c’est la lecture attentive et assidue des «zopus» de Terres Taurines et notamment celle d’un éditorial récemment paru qui motive mes taquineries. Notre cher Dédé s’adonne en ce moment à une cure intensive de schopenhaurine, en ignorant sans doute les effets secondaires du produit.
Il n’y a rien de pire que la culture ou l’instruction partielles et non maîtrisées. Elles ouvrent la porte à tous les contresens, à toutes les absurdités, à tous les barbarismes et malheureusement, trop fréquemment, à toutes les barbaries.
Certes, nous nous y adonnons tous plus ou moins, mais certains avec plus d’éclat ou de succès que d’autres.
Certes, nous nous y adonnons tous plus ou moins, mais certains avec plus d’éclat ou de succès que d’autres.
Alors pensez donc, quand on a affaire avec un champion toute catégorie, on ne peut qu'exceller dans ce domaine comme dans les autres!
Au motif que nous ne maîtrisons pas tout, devons-nous renoncer à nous exprimer? Sûrement pas!
A ce compte qui pourrait prétendre parler?
Toutefois, la Connaissance peut être souvent comparée à un rasoir entre les mains d’un singe et lorsqu’on se préoccupe de choisir un exemple, encore faut-il s’assurer que celui-ci ne vous réserve pas quelque surprise et ne dissimule pas de cadavre dans les placards.
C’est le cas du flirt appuyé Arthur Schopenhauer/André Viard (vous me garderez un produit!). Il n’est rien de plus profitable à notre ermite taurin, que de s’instruire.
Louable intention!
Louable pratique!
Comme le prétend si joliment le proverbe chinois:
«Celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque-le.
Celui qui sait qu'il sait, écoute-le.
Celui qui ne sait pas qu'il sait, éveille-le.
Celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas, fuis-le.»
Le problème, c’est qu’Arthur n’est sans doute pas le meilleur mentor qu’un défenseur de la tauromachie en général et que Viard en particulier puisse adopter.
D’une part, le Teuton neurasthénique a été l’un des premiers chantres de la compassion animale, jusqu’à instituer comme seul héritier après sa mort son caniche Atma. S'il vivait encore, il émargerait sûrement à tous les mouvements «zantis».
D’autre part, parce qu’il y a quelque ironie (involontaire?) à prendre pour modèle le spécialiste de la dialectique éristique, l’auteur de «L’art d’avoir toujours raison» (sous titre: «et de se faire détester de tous»), dont tout un chacun devrait se livrer à la lecture prompte et approfondie pour déguster les débats politiques en général et réussir son diplôme universitaire de viardologie appliquée en particulier.
Selon Arthur -mais qui songerait à le démentir?- il est intéressant de considérer comme causes essentielles de la dialectique les travers de l’âme humaine suivants:
* la malhonnêteté.
* la vanité.
* le fait de parler avant de réfléchir.
* l'obstination dans l’erreur.
On comprend dés lors le coup de foudre du grisonnant gourou pour le pessimiste germain. Tout cela explique beaucoup de choses et l’on pourra conclure avec Jean JAURES:
«On ne transmet pas ce que l'on sait, ni ce que l'on veut, on transmet ce que l'on est ….».
Xavier KLEIN
A lire d’extrême urgence: «La dialectique éristique» ou «L’art d’avoir toujours raison» d'Arthur SCHOPENHAUER
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1 commentaire:
he bien, moi je pense que son seul moteur est de se positionner sur les thèmes "porteurs" uniquement, fussent t'ils volatils, pour vendre.
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