En Bretagne, pays superbe s’il en est, les «zantis» sont en terre de mission, une prédication grandement facilitée par l’absence de contradicteurs. A ce compte, on peut affirmer ce que l’on veut, débiter n’importe quelles inepties, on ne court guère le risque d’être démenti.
Là-bas, un illuminé prêche, accompagné de Fadjen, un bovin apprivoisé qu’il présente comme un toro de combat sauvé de l’hécatombe, qu'il promène au licol dans un périple-lune de miel de deux mois où, c'est promis, ils partageront tout et surtout la même paillasse (on réclame de voir les petits). Nous en avons déjà parlé.
On attend toujours –et sûrement vainement- que le monsieur veuille bien jouer le jeu jusqu’au bout et qu’il consente à décliner l’origine exacte du bestiau et à quel ganadero il l’a acheté, histoire de vérifier l'AOC de ses salades.
Un ganadero qui lui aurait affirmé: «Si vous vous en occupez bien, vous verrez, il sera encore plus fidèle que votre chien». Tout cela sent son canular à plein tarin, mais bon, si nos amis armoricains sont dupes, c’est leur problème.
Le garçon ne doute de rien et demeure persuadé d’avoir inventé l’eau tiède. Il démontre par là sa méconnaissance profonde de la tauromachie, car des toros «apprivoisés», il y en eut pléthore dans l’histoire taurine, y compris qui furent par la suite, terribles dans l’arène.
Chez Felipe BARTOLOME |
Julio ROBLES |
La chose ne prouve d’ailleurs autre chose que la capacité à dresser toutes sortes d’animaux sauvages, ce que n’importe quel cirque suffit à démontrer. Gamin, j’ai moi-même apprivoisé un corbeau et mon meilleur copain un renardeau, pratiques d’ailleurs formellement interdites.
Maintenant, si la chose lui en dit, je tiens à sa disposition les coordonnées d'une collection complète de tios de 4 ans, plus si affinités, avec lesquels il pourra s’essayer à faire mumuse et jouer à la poupée. Non pas des toutous dénaturés et dégradés par un conditionnement débilitant, mais des animaux fiers, sauvages et libres, élevés naturellement dans leur biotope.
C’est ainsi, certains esprits pervertis trouvent plaisant d’exercer leur toute puissance en bouleversant l'ordre naturel des choses et de faire cohabiter le loup et l'agneau, au nom d'on ne sait quelle idéologie débile.
Cet ordre naturel des chose est quant à lui infiniment plus radical, et les toros ne sont pas de gentils zanimaux zaimables. Il faut avoir connu l'un de ces règlements de comptes où après un duel, tous se liguent contre le vaincu et le déchiquètent sauvagement pour s'en persuader.
Mais cela, les «zantis» ne veulent ni le voir, ni le savoir.
Montrons aux quelques audacieux qui traînent parfois sur la Brega, cette réalité qu'ils s'acharnent à refuser.
Pour une bonne rigolade, le lien avec le site de Simplet. N’oubliez pas de répondre au petit sondage en bas à droite: http://www.sauvons-un-taureau-de-corrida.com/
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3 commentaires:
oui mais c'est un domecq! ouaf ouaf!!!!
"conditionnement débilitant"...
Et apprivoiser un animal pour ensuite le massacrer, c'est quoi sauf un comportement débile ?
Sauf que justement on ne l'apprivoise pas, on le "sauvagise": le toro de combat ne doit normalement quasiment pas voir l'homme.
Et on ne le "massacre pas", on le tue de manière ritualisée.
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