Humeurs taurines et éclectiques

samedi 26 novembre 2011

Terrorisme intellectuel: les outils de la propagande (partie 3)


Transfert: cette technique sert à projeter les qualités positives ou négatives d'une personne, d'une entité, d'un objet ou d'une valeur (un individu, un groupe, une organisation, une nation, un patriotisme, etc.) sur un tiers, afin de rendre cette seconde entité plus (ou moins) acceptable.
Cette technique est utilisée, par exemple, pour transférer le blâme d'un camp à l'autre, lors d'un conflit. Elle évoque une réponse émotive qui stimule la cible pour qu'elle s'identifie avec l'autorité reconnue.
Le mécanisme de transfert représente le Graal «zanti». Il est d’ailleurs aussi et surtout leur symptôme, puisqu’il repose sur le réflexe d’identification tellement caractéristique de l’espèce.
Un mécanisme mis en œuvre de manière généralisée sur toutes les campagnes bestialistes qui s’avère bien souvent contre-productif tellement il est caricatural et susceptible de provoquer des retours de bâtons. Ce fut le cas par exemple de ces affiches qui comparaient le sort des poulets élevés en batterie avec celui des déportés dans les camps de la mort. C’est le cas des scènes dénudées et sanguinolentes qui provoquent, par leur outrance, le sourire et décrédibilisent les auteurs. L'excès tue le message.
C'est d'ailleurs assez marrant: en bon fanatique, le «zanti» lambda vit dans l'imaginaire que ses représentations sont partagées, ou qu'il peut parvenir à les faire partager, ce qui n'est que rarement le cas.
Lors d’une de ces attractions, je me suis amusé à questionner les passants: 70% d’opinions qui pourraient se résumer à «ridicule». Par contre, beaucoup d’émoi chez les boutonneux et les vieux dégueulasses qui ont pu se rincer la pupille et procéder à des études mamellaires comparatives en vue de l’élection de Miss «zanti»… Une idée à creuser!!!

Simplification exagérée: ce sont des généralités employées pour fournir des réponses simples à des problèmes sociaux, politiques, économiques, ou militaires complexes.
En cette matière également, la propagande «zantie» fait merveille. On atteint même des sommets (ou des abysses pour ceux qui ont le vertige) dans la dialectique primaire, simpliste et réductrice, quand elle n’est pas purement et simplement mensongère. Il est vrai que le but est de susciter une EMOTION (y compris malsaine) et non une REFLEXION.


Stéréotyper ou étiqueter: cette technique utilise les préjugés et les stéréotypes de l'auditoire pour le pousser à rejeter l'objet de la campagne de propagande.
Espagne, franquisme, militarisme, passéisme.
Pêle-mêle évocateur. Afinités électives? Troublant, non?
Affiche de la Fondation Brigitte Bardot

Bouc émissaire: en jetant l'anathème sur un individu ou un groupe d'individus, accusés à tort d'être responsables d'un problème réel (ou supposé), le propagandiste peut éviter de parler des vrais responsables, et n'a pas à approfondir le problème lui-même.
On pourrait rajouter «éviter de parler de vrais problèmes».
Les «zantis» aiment tout particulièrement avoir leurs têtes de turcs, leurs boucs émissaires ou pour employer une expression plus délicate de Christian LABORDE (non, pas l'ex-président de la Commission Taurine de Dax!), la «racaille confessée».
De même toujours les mêmes similitudes avec les  «signaux» que l'on retrouve systématiquement chez le Front National: emplois répétés des couleurs nationales, des jeux de mots, notamment sur les noms propres («Mimisang»), du thème de la honte nationale, etc.
On constate bizarrement que les éléments sémantiques invoqués (voir ci-dessous) dans leur discours habituel -des mots tels que COMPASSION- disparaissent totalement lorsqu'il s'agît des aficionados pour laisser place à une violence verbale absolument ahurissante.
Pourtant les aficionados sont des animaux comme les autres!
Sans évidemment évoquer un attrait pronocé pour la stratégie du pilori: courageusement entouré de partisans bêlants, copieusement mégaphonisé, on n'hésite jamais à dénoncer et à livrer un bouc émissaire à la vindicte publique. Ce qui constitue un moindre mal...
On aime aussi à manier le boycott de commerçants ou de territoires, voire l'allumette, la lettre piégée:

Un petit air de zone libre et de zone occupée, non?

http://www.droitsdesanimaux.net/actualites.php
 

Glissement sémantique: technique consistant à remplacer une expression par une autre afin de la décharger de tout contenu émotionnel et de la vider de son sens (euphémisme). Le glissement sémantique peut à l'inverse renforcer la force expressive pour mieux émouvoir l'auditoire.
L'usage répétitif et lancinant de termes puissamment évocateur, à forte consonance, dénaturés par glissement sémantique du champ de l'humain à celui de l'animal est  systématisé à l'ensemble du discours, constituant une véritable terminologie, un jargon «zanti» qui fleure bon son totalitarisme. Des mots soigneusement choisis, destinés à humilier, à blesser, autant qu'à diaboliser.
Ainsi pour exemple:
TORTURE: souffrance odieuse que l'on fait subir à quelqu'un (physique ou morale), supplice que l'on fait subir à un accusé, à un opposant politique pendant son interrogatoire. Un terme utilisé pour l'humain, mais transposé à l'animal.
ASSASSIN: personne commettant un meurtre prémédité (le mot meurtre étant en français réservé à l'humain).
COMPLICE: participant à un crime ou délit commis par une autre ou d'autres personne(s), sous entendu, les aficionados sont des criminels ou des délinquants.
AIDEZ-NOUS: sous entendu, nous sommes en danger (associé avec TORTURE).
BARBARIE: fait d'être barbare, manque de civilisation, cruauté, inhumanité, tyrannie. Mot très connoté: la barbarie nazie. Et opposé à l'innocence supposée de l'animal (comme s'il pouvait être également coupable!).
CORRIDASSASSINE: toujours les «jeux de mots» à la Le Pen (une spécialité de Jo Benchetrit, comme son récent «dégradin»).

On pourrait continuer longtemps et ainsi décortiquer les ressorts d'un langage qui, comme tous les langages, parle surtout de celui ou de ceux qui l'emploient, de leurs structures mentales, de leurs angoisses, de leurs représentations du monde qui les environnent, de leur IMAGINAIRE.


 


Le site unanimus: un modèle du genre

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,
Pas le temps de développer chaque point. Désolé.
Par exemple, pour le badge "Fuck me I'm a matador" vous êtes à côté de l'article. En effet cette collection de photos montre des humains se faire atrocement mutiler et fut créée après que votre chef de file, Simon Casas, ait affirmé du poing, que les matadors, tout comme les taureaux, ne souffrent pas (lisez l'article, ironique certes, mais dénonciateur). Ce qui est un mensonge taurin, car toutes les images de cornadas montrent des matadors au visage tordu de douleur. Je ne parlerai pas des taureaux qui agonisent dans des états insupportables car vous vous en foutez. Vous les aimez, vous.

Corridassassine: Assassine est un adjectif qui possède plusieurs sens. Une œillade peut être assassine. Son emploi dans ce néologisme ne peut être réduit au seul verbe "assassiner". Dans vos démarches de com, en guise d’œillade attractive, jamais vous ne montrez de sang sur vos affiches.

Corridassassins: De même, vous le sortez du temps et de l'article qui évoquait les violences perpétrées contre des militants à Rodilhan (Gard). Car, vous le pensez nombreux dans l'aficion, les militants lynchés dans les arènes n'ont eu que ce qu'ils méritaient. Coups de pieds dans la figure et les reins, jet d'eau dans la figure pour étouffer, vêtements déchirés, corps mis à nu, humains trainés par les cheveux etc... Rien à voir avec les techniques de torture n'est-ce pas ? Un de vos aficionados a même tenté de prendre l'arme d'un gendarme pour tirer dans le tas (aveu du préfet du Gard).

Autre exemple de décalage dans le temps,l'affiche des "enfants tueurs, martyrs de l'éducation etc..." fait suite à la tentative du papa d'un jeune matador d'inscrire au Guinness Book le record de 6 veaux tués en une seule corrida (ce fut refusé bien évidemment). Le papa qui a poussé son enfant (12 ans) à de telles performances, n'a choqué personne au sein de l'aficion.

Autre chose, vous fustigez le parallèle tiré de l’extrême droite dans la com d'autres sites anti, tout en sachant parfaitement la dérive de vos décideurs taurins. (voir en Espagne la main mise sur la corrida d'une engeance politique qui est honorée en France taurine par vos hauts décisionnaires et autres ambassadeurs madrilènes.... vous personnellement je ne sais pas.)

Etc... Etc... Etc... Bref, plus rien ne vous choque. Elles ne vous sont pas adressées directement, mais tant mieux si nos campagnes d'information vous aiguillonnent. Elles ne le feront jamais autant que sont saignés les animaux et les humains que vous martyrisez dans vos spectacles.

Merci de m'avoir lu.

Serge Duriot

Jean-Paul Richier a dit…

Je ne saisis pas toujours le rapport entre vos exemples et les procédés indiqués par l'article de Wiki, mais bon.
Et je vous assure que vous auriez dû vous référer à la version anglophone, plus complète et plus claire.

« Transfert: cette technique sert à projeter les qualités positives ou négatives d'une personne, d'une entité, d'un objet ou d'une valeur (un individu, un groupe, une organisation, une nation, un patriotisme, etc.) sur un tiers, afin de rendre cette seconde entité plus (ou moins) acceptable. »

Je ne vois pas le rapport avec les happenings façon PETA.

En ce qui concerne le parallèle entre enfants matadors et enfants soldats, je le trouve assez bien vu. D'autant que la France dit avoir fait des enfants soldats une priorité de son action au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Ah, à propos de "transfert", c'est pour illustrer ce procédé que vous vous employez plus bas à faire le parallèle entre anticorrida et extrême-droite ?...

« Simplification exagérée: ce sont des généralités employées pour fournir des réponses simples à des problèmes sociaux, politiques, économiques, ou militaires complexes. »

Autant des questions comme l'alimentation carnée ou l'expérimentation animale sont des problèmes complexes, autant la corrida est la plus simple des questions animales.

Et je ne vois pas le rapport avec l'enculage de toréadors.

« Il est vrai que le but est de susciter une EMOTION (y compris malsaine) et non une REFLEXION. »

Ben faut savoir, les taurins nous bassinent avec leur duende à la noix, quintessence du support émotionnel, comme étant l'alpha et l'omega de leur fascination ?...

« Stéréotyper ou étiqueter: cette technique utilise les préjugés et les stéréotypes de l'auditoire pour le pousser à rejeter l'objet de la campagne de propagande. »

Apparemment, Wikipédia a oublié un procédé : la métapropagande, qui serait la propagande par la falsification de la "propagande" du camp adverse :
- l'image avec Franco illustre un article à la thématique bien précise : "Liberté d'expression et tauromachie"
- l'image avec la France bleu-blanc-rouge invite à manifester contre l'inscription de la corrida au PCI français par le ministère français de la Culture.

Quant au parallèle corrida - abattage halal, j'ai remarqué que c'était devenu un refrain des pro-corridas à l'encontre de leurs opposants : "on ne vous entend pas beaucoup sur l'abattage rituel", "vous feriez mieux de vous occuper de l'abattage halal", etc. Au point que je l'introduirai dans la prochaine version de la FAQ à l'usage des aficionados.
Je rassure à ce propos les taurins : les anti-corrida sont les premiers à s'occuper de la question de l'abattage rituel (sujet délicat eu égard à certaines récupérations politiques), et d'ailleurs, au-delà, des dérives de l'abattage industriel.

Jean-Paul Richier a dit…

[SUITE]

« Bouc émissaire: en jetant l'anathème sur un individu ou un groupe d'individus, accusés à tort d'être responsables d'un problème réel (ou supposé), le propagandiste peut éviter de parler des vrais responsables, et n'a pas à approfondir le problème lui-même. »

La référence au "bouc émissaire" est assez plaisant de la part de bourreaux de cornus, mais bon... (notez bien, hein, "bourreaux", glissement sémantique, toussa...)

Mais là aussi, vous voudrez bien m'excuser, je ne vois pas le rapport avec vos illustrations :
- Thierry Hély (j'aime beaucoup le qualificatif "menaçant" dans le commentaire incrusté) désignant Erick Colmon : même si c'est donner beaucoup trop d'importance à l'oligophrène du mundillo, il n'empêche que celui-ci tient rubrique sur le ouaibe.
- la carte de France : jolie comparaison avec la zone occupée, mais quel rapport avec le bouc ?
- Frédéric Mitterrand : ôtez-moi d'un doute, c'est bien le ministre de la Culture et le responsable hiérarchique de M Bélaval, non ?
- Mimizan : c'est bien devenu une ville taurine, avec sa première corrida cet été, non ?

Jean-Paul Richier a dit…

[SUITE]

« Glissement sémantique: technique consistant à remplacer une expression par une autre afin de la décharger de tout contenu émotionnel et de la vider de son sens (euphémisme). Le glissement sémantique peut à l'inverse renforcer la force expressive pour mieux émouvoir l'auditoire. »

Il y a un vrai problème au niveau de l'emploi des mots. Mais qui est lié avant tout au lexique, lequel reflète des valeurs anthropocentriques. Il y a des termes pour désigner le fait d'infliger la souffrance ou la mort sans raison à un Homo sapiens® ("torture", "supplice", "meurtre", "assassinat"...), mais pas pour désigner le fait d'infliger la souffrance ou la mort sans raison à des animaux. Les féministes ont un problème analogue, ayant affaire à un lexique qui reflète traditionnellement des valeurs androcentriques.

Je ne pense pas pertinent d'utiliser le terme "assassin".
Ni le mot "barbare" comme substantif pour désigner les taurins.
En revanche, le qualificatif de "barbare" ou le terme "barbarie" sont régulièrement utilisés depuis la seconde partie du XIXème siècle contre la corrida comme contre d'autres sévices envers les animaux (cf par ex " La cause animale - Essai de sociologie historique "). Et on les trouve souvent aussi sous des plumes anglophones (barbarian, barbarism) ou hispanophones (bárbaro, barbaridad). Beaucoup considèrent donc la corrida comme allant à l'encontre du processus civilisateur, que ça vous plaise ou pas.

Et lorsque vous vous indignez qu'on puisse considérer les taurins comme des délinquants, je vous rappelle quand même à toutes fins utiles que la corrida est un délit sur les 9/10èmes du territoire français.

Pour les jeux de mots de Jo Benchetrit, je pensais que vous saviez que le jeu de mots, avant d'être une spécialité de Le Pen, en était surtout une de Lacan.

Ah, vous avez oublié de stigmatiser la scandaleuse expression "tauromafia".

Enfin, sur le "glissement sémantique" comme pour le reste, c'est décidément la paille et la poutre.
De même que les flingueurs français ont imposé les doux euphémismes de "prélèvement" ou de "régulation", la spécialité des taurins est quand même de planquer les blessures, la souffrance, le sang et la mort derrière le caparaçon d'une jargonophasie hispanisante.
A l'inverse, les citoyens qui ont le malheur de s'élever contre la corrida sont immédiatement taxés d'extrémistes, de fanatiques, d'ayatollahs, de terroristes etc (même procédés d'ailleurs de la part des flingueurs français).

Vos analyses constituaient une façon intéressante d'aborder le débat, mais je conclurai donc par Matthieu, 7:3.

Xavier KLEIN a dit…

Désolé Monsieur RICHIER, pas trop le temps d'argumenter.
Juste une réponse à Monsieur DURIOT, que vous pourrez d'ailleurs confirmer.
1°) Le monde des aficionados est aussi divers et nuancé que celui des "zantis". La plupart des critiques ci-dessus ne sont pas adressées par exemple à M. RICHIER, infiniment plus subtil, que la plupart de ses petits camarades.
2°) Je ne nie absolument pas que nombre d'aficionados sont dans le délit de la souffrance, ce n'est nullement mon cas.
3°) Je me suis toujours clairement et fermement opposé et indigné (http://bregaorthez.blogspot.com/2010/02/on-est-toujours-le-barbare-dun-autre.html et ) des enfants toreros, notamment pour Michelito.
4°) La seule différence, mais d'importance, entre vous et moi, c'est que je critique durement les travers et dérives du monde taurin, vous n'en faites pas de même pour votre paroisse.
5°) Vous pouvez, tant que vous voulez, excuser ceci ou cela, les faits sont là.
Je vous conseille d'aller manifester l'an prochain dans les abattoirs de La Mecque ou de Téhéran, contre les abattages rituels de l'Aït El Kébir (qui ne me dérangent en rien) on verra dans quel état vous reviendrez!
Venez foutre le bordel chez moi quand je tue le cochon et je ne vous garantit nullement le résultat. Je ne suis et ne veux pas être comme vous, et je ne suis pas "gentil".
Quand on pousse les gens à bout, il ne faut pas s'étonner qu'ils réagissent. Et quand on prend les gens pour des chaises, il ne faut pas s'étonner de s'asseoir à coté.
Cordialement.

Xavier KLEIN a dit…

Sorry( j'écris trop vite) "déni de souffrance" et non "délit", mais sans doute lapsus révélateur...

Anonyme a dit…

"En ce qui concerne le parallèle entre enfants matadors et enfants soldats, je le trouve assez bien vu."
mais oui, il est idoine.continuez à la montrer cette affiche , on gangnera des voix. allez, un conseil, planquez -là bande de nazes. ah ! sauf si Duriot la recontextualise, là, les gensses, ceux que vous prenez pour des andouilles, dirons , c'est sûr : "ah ouais, putain, ça craint" ". n'en avez pas marre des plans foireux ?

"Apparemment, Wikipédia a oublié un procédé : la métapropagande, qui serait la propagande par la falsification de la "propagande" du camp adverse "
"qui serait" , oui, c'est tout à fait ça : "qui serait"...imprécis, va !
Richier, el muy torpe.

"Les féministes ont un problème analogue, ayant affaire à un lexique qui reflète traditionnellement des valeurs androcentriques." ouarf, ouarf , ouarf, le feu de tout bois, c'est celui qui me les chauffe, les gonades à moi.mais quel parasite ce Richier !une vraie langue de boeuf.

"je vous rappelle quand même à toutes fins utiles que la corrida est un délit sur les 9/10èmes du territoire français."hum , hum, voyons à qui vais-je en appeler ? Juan Ramon Jimenez ? Coluche ? ...vraiment, la quiche d'or, vous la méritez grandement mon touloupiou d'ensueño.

"la spécialité des taurins est quand même de planquer les blessures, la souffrance, le sang et la mort derrière le caparaçon d'une jargonophasie hispanisante."
et les taurins hispanisants , ils la planquent en wolof ? essayer de relever ce qui dans le vocabulaire courant a pour source les combats de taureaux dans la langue espagnole. vous vous épuiserez.

mais , que diable suis-je en train d'asséner ? vous savez déjà tout.
la toute puissance, règle parfaite et première du "ningunear".nous ne sommes rien, d'ailleurs vous le prouvez, sûr de votre domination sémantico-philosophico-civilisationnelle, vous vous intéressez à nous.
à pluche , mon ratapoil d'argent.

Jean Sebastien Baratapas

Anonyme a dit…

Je relis le faux JLB dans le texte : "la civilisation en marche". on doit au moins trouver cette injonction dans "Mein Kampf".
"ad hitlerum" ? mais qui parle de nous éradiquer ? il faut surveiler son vocabulaire.digo yo.

Ludovic Pautier a dit…

Pour l'affiche des enfants soldats/matadors il est écrit "photos Unicef" ? les photomontages aussi, la docte et noble association assume ? si ça se trouve c'est approuvé.je pose juste la question. parce que sinon, en terme de propagande, on est marche en plein dedans, non cher Xavier ?
pour en savoir plus et mieux, je laisse Richier faire des recherches, passez des coups de fil, ( c'est son taff, j'vais pas me taper le boulot des quichous en plus ).

LUCAS a dit…

@Serge Duriot,
je ne peux vous laisser raconter de tels mensonges je cite: "Un de vos aficionados a même tenté de prendre l'arme d'un gendarme pour tirer dans le tas (aveu du préfet du Gard)"

J'ai une copie de la lettre du préfet du Gard en ma possession. Il y fait état je cite "un individu non identifié a tenté de prendre l'arme d'un gendarme réserviste"... Vous avez bien lu un individu non identifié! D'où tenez vous de tels accusations? Surement des pages de réseaux sociaux de vos amis antis qui se sont empressé à la lecture de cette lettre d'accuser les aficionados. Vos amis étaient présents dans chaque coin de l'arène, caméra à la main et ont filmé du début à la fin leurs amis se faire dégager. Quand la lettre du préfet à été mis en ligne, vos amis antis ont dit sur facebook et autres pages: "Nous avons les vidéos! cette semaine nous revisionnerons tout en détail afin d'identifier cette personne et de vous montrer la séquence afin de le dénoncer" Mais après une semaine plus de nouvelle... certaines vidéos ont été modifiés sur youtube ou dailymotion voir pour certaine supprimée. Qu'on découvert vos amis pour étouffer cette histoire que vous remettez sur la table sans la connaître en détail? Vous apportez ici la preuve d'une manipulation d'opinion dont vous êtes victime...

peyo40 a dit…

Mr KLEIN, veuillez trouver ci-dessous un lien internet de nos amis les zantis des landes. Marie LAFOLLE (cela ne s'invente pas) se permet de mettre une parodie d'annonce ebay, concernant nimeno, que je vous laisse commenter.
http://www.facebook.com/groups/153552298049288/
Allons nous continuer à les laisser faire sans réagir ?

Jean-Paul Richier a dit…

XK : « 1°) Le monde des aficionados est aussi divers et nuancé que celui des "zantis". »

Ça va de soi.

XK : « La plupart des critiques ci-dessus ne sont pas adressées par exemple à M. RICHIER, infiniment plus subtil, que la plupart de ses petits camarades. »

C'est simplement que vous connaissez fort mal le monde des "zantis".

XK : « 2°) Je ne nie absolument pas que nombre d'aficionados sont dans le délit de la souffrance, ce n'est nullement mon cas. »

XK : « Sorry( j'écris trop vite) "déni de souffrance" et non "délit", mais sans doute lapsus révélateur... »

No comment.

XK : « 4°) La seule différence, mais d'importance, entre vous et moi, c'est que je critique durement les travers et dérives du monde taurin, vous n'en faites pas de même pour votre paroisse. »

Les dérives du monde antitaurin sont essentiellement verbales. Eventuellement informationnelles, en généralisant la pratique de certaines préparations des taureaux avant le spectacle. Parfois matérielles avec des graffitis sur les affiches ou les arènes. Selon la formule consacrée, il n'y a pas mort d'homme (en tout cas les opposants à la corrida n'ont jamais tué ou estropié personne, ce qui n'est pas le cas des... corridas).

S'il était avéré qu'il existe également des dérives contre les personnes de la part des anticorridas, que ce soit en termes de dégradation de leurs biens personnels, d'atteinte à leur intégrité physique, ou de menaces anonymes, il est évident qu'on ne saurait que les condamner. Même si j'avoue humblement avoir eu les phalanges qui me démangeaient furieusement en visionnant la conduite d'un certain nombre de taurins dans le ruedo de Rodilhan...

XK : « Je vous conseille d'aller manifester l'an prochain dans les abattoirs de La Mecque ou de Téhéran, contre les abattages rituels de l'Aït El Kébir (qui ne me dérangent en rien) on verra dans quel état vous reviendrez! »

A propos, l'Aïd El Kebir vise à remercier Allah d'être intervenu au dernier moment pour qu'Ibrahim sacrifie un bélier à la place de son fils Ismaël (ou de son fils Isaac pour les 2 autres religions du Livre). Michel Serres rappelait sous la Coupole en 2005 (pour la réception de René Girard) à propos du sacrifice du bélier par Abraham « La pitié, la piété monothéistes consistent, nouvellement, en l’arrêt du sacrifice humain, remplacé par la vicariance d’une victime animale ». Or, comme je vous l'ai déjà dit, Serres, qui fréquente je crois les arènes du Sud-Ouest, avance que la corrida aussi serait une forme de célébration de ce sacrifice. C'est sans doute la moins absurde des interprétations sacrificielles de la corrida. De même que l'épisode du sacrifice du bélier symbolise la substitution du sacrifice humain par le sacrifice animal, avec cette suspension du geste juste avant que Yahveh ou Allah ne retienne la main d'Abraham, il s'agit durant la corrida de tuer un animal, mais c'est l'homme qui peut être transpercé, notamment durant le 3ème tercio, et plus particulièrement au cours de l'estocade (sauf à Quito).

Ma conclusion est assez prosaïque : corrida et religions, même combat, mêmes conneries.

XK : « Venez foutre le bordel chez moi quand je tue le cochon et je ne vous garantit nullement le résultat. Je ne suis et ne veux pas être comme vous, et je ne suis pas "gentil". »

Savoir que l'on n'est pas gentil, c'est bien. S'efforcer de ne pas être trop méchant, c'est encore mieux.
(pourquoi le verbe "garantit" à la troisième personne, vous avez besoin de la caution d'un tiers ?)

XK : « Quand on pousse les gens à bout, il ne faut pas s'étonner qu'ils réagissent. »

Vous dites ça à propos de l'inscription bélavalienne de la corrida au PCI français ?

Marc Delon a dit…

l'intellectualisme forcené coulera sans fin comme le sang des taureaux ou des moutons. Exposer nos incompréhensions réciproques ni changera rien.