Je ne sais de quelle manière latine et scientifique se nomme la bestiole, mais c'est ainsi qu'un vieux métayer gascon de l'orée du Bois de Boulogne à Dax nommait un insecte minuscule qui non content de parasiter les chênes, avait l'art suprême de vous agacer les mollets par d'infimes et multiples piqures.
Et le vieux de rajouter malicieux: «- Mais tu sais petit (entendre peutittttt), les pires ce sont les crougnoles à deux pattes: tous les «minje merde» qui se satisfont d'empoisonner la vie de leur prochain.»
C'est un des glorieux héritages de notre passé rural. Le paysan français ne se réjouit pas tant de sa bonne récolte que de la mauvaise du voisin.
Et le vieux de rajouter malicieux: «- Mais tu sais petit (entendre peutittttt), les pires ce sont les crougnoles à deux pattes: tous les «minje merde» qui se satisfont d'empoisonner la vie de leur prochain.»
C'est un des glorieux héritages de notre passé rural. Le paysan français ne se réjouit pas tant de sa bonne récolte que de la mauvaise du voisin.
Le jour où l'on interdit de fumer dans les lieux publics on vit exulter les crougnoles. Ils jouissaient sévère les ratagas, de la frustation de leurs ennemis jurés. Et ce n'était pas tant de pouvoir respirer un air sain qui les dopait ainsi, que de voir la déconfiture des nicotineurs: vas y souffre! J'aime! Ne fume plus, c'est du belge!
En ce moment ils se remobilisent: on peut plus pétuner dans les bars, mais les gonzes vont se réfugier sur les trottoirs. Encore des combats à mener!!! On les aura!!!
Et quand on les a eu, THE BIG FOOT, le tout grand panard, l'éjaculation vinaigrière, le triomphe des crougnoles...
En ce moment ils se remobilisent: on peut plus pétuner dans les bars, mais les gonzes vont se réfugier sur les trottoirs. Encore des combats à mener!!! On les aura!!!
Et quand on les a eu, THE BIG FOOT, le tout grand panard, l'éjaculation vinaigrière, le triomphe des crougnoles...
En ce moment l'espèce prolifère. Que voulez-vous, l'ambition ultime des nains est de pouvoir un jour supplanter les grands. Elle pullule sec en Catalogne, haut lieu branché de la crougnolerie.
Sanctuarisé le territoire, on y prépare les pèlerinages, on frappe les médailles, on fourbit les icônes: la Vierge noire de la Madrague, Saint Hély, Sainte Popolette du Boost.
Moi, personnellement je m'en bats l'oeil à m'en rendre borgne. On n'aura guère vu évoquer le binz dans la Brega. D'autres s'en occupent à Bayonne ou à Vieux Boucau, des spécialistes paraît-y !
C'est leur merdier aux cata-lands, vaut mieux pas s'occuper des affaires de famille, ni vouloir séparer des chiens qui se chicornent.
Et puis, aller ferrailler pour défendre les gros sous du mundillo, c'est comme aller en Irak pour défendre ceux des grands pétroliers US.
Faut laisser grenouiller les mercenaires, les experts en coups tordus, en listes fictives, les OSS 64, les barbouzes mundillesques, les Bob Denard au petit pied, qui se font coincer un jour par la patrouille, comme aux Comores.
Quant aux nuisibles qui mènent croisade, au crougnocosme, leurs épanchements programmés au grand soir abolitionniste s'apparenteront au fade plaisir solitaire des fanatiques frustrés, à la morne joie du père blanc qui fourgue des soutifs aux vahinés, à la triste allégresse du capucin qui a brulé son content d'idoles aztèques, ou du confesseur qu'a surpris et puni une branlette de séminariste.
Ainsi va le monde, il y a toujours une crougnole pour se réjouir d'avoir emmerdé son voisin. Chacun trouve son plaisir où il peut, et comme il peut...
Sanctuarisé le territoire, on y prépare les pèlerinages, on frappe les médailles, on fourbit les icônes: la Vierge noire de la Madrague, Saint Hély, Sainte Popolette du Boost.
Moi, personnellement je m'en bats l'oeil à m'en rendre borgne. On n'aura guère vu évoquer le binz dans la Brega. D'autres s'en occupent à Bayonne ou à Vieux Boucau, des spécialistes paraît-y !
C'est leur merdier aux cata-lands, vaut mieux pas s'occuper des affaires de famille, ni vouloir séparer des chiens qui se chicornent.
Et puis, aller ferrailler pour défendre les gros sous du mundillo, c'est comme aller en Irak pour défendre ceux des grands pétroliers US.
Faut laisser grenouiller les mercenaires, les experts en coups tordus, en listes fictives, les OSS 64, les barbouzes mundillesques, les Bob Denard au petit pied, qui se font coincer un jour par la patrouille, comme aux Comores.
Quant aux nuisibles qui mènent croisade, au crougnocosme, leurs épanchements programmés au grand soir abolitionniste s'apparenteront au fade plaisir solitaire des fanatiques frustrés, à la morne joie du père blanc qui fourgue des soutifs aux vahinés, à la triste allégresse du capucin qui a brulé son content d'idoles aztèques, ou du confesseur qu'a surpris et puni une branlette de séminariste.
Ainsi va le monde, il y a toujours une crougnole pour se réjouir d'avoir emmerdé son voisin. Chacun trouve son plaisir où il peut, et comme il peut...
Xavier KLEIN
5 commentaires:
Sacré Klein, je me demandais comment vous parviendriez à parler du vote catalan sans en parler.
Tout ça pour rejoindre le leitmotiv de Mariano Rajoy (ou du gourou de Vieux-Boucau, qui s'agite actuellement de façon pathétique dans les médias) : "il est interdit d'interdire".
Mes compliments.
Et en lisant sous votre plume « (...) la triste allégresse du capucin qui a brulé son content d'idoles aztèques (...) , je vois que décidément les grands esprits se rencontrent, si j'en juge par le morceau d'anthologie suivant du gourou sus-mentionné :
« LES BOUDDHAS DE BÂMIYÂN
Le 26 février 2001, alors qu'ils apparaissaient comme les anges de la liberté après avoir chassé l'occupant russe d'Afghanistan, sur l'ordre du mollah Mohammad Omar les talibans dynamitèrent les Bouddhas de Bâmiyân classés au patrimoine mondial de l'Unesco.
L'émotion soulevée dans le monde entier fut à la mesure de ce véritable crime culturel qui n'avait pour autre objet que de servir de caisse de résonance à une cause dont on apprit malheureusement trop tard à connaître le véritable visage, quand le 11 septembre suivant les Tour Jumelles s'effondrèrent dans un nuage de poussière et de sang. »
Il est vrai qu'une des sourates qu'aime à réciter le caudillo du mundillo, c'est que nous sommes des talibans. A ne pas confondre avec les ayatollahs, c'est-à-dire les toristas (tant qu'à faire on pourrait dire "bull-shi'ites").
Bon, je vous concède que vous ne sombrez pas dans le ridicule d'annoncer un 11 septembre. J'ai gardé cette phrase mémorable en date du 13 septembre 2001, publiée à l'époque sur http://www.corridas.net qui n'était pas encore http://www.terrestaurines.com :
« je ne pensais pas que l'actualité mettrait les anti-taurins aussi vite et de façon aussi dramatique face à leurs responsabilités. »
Sur ce, les crougnoles vous saluent bien.
NB : votre image d'arthropodes représente à ma connaissance de malheureuses tiques, qui ne sont pas des parasites du chêne, fût-il gascon.
Bonjour cher Jean Paul,
Alors on a abrégé les vacances (ou on les a anticipées) pour sabrer le "Codorniu"!
"Nous sommes des talibans": ne vous confondez pas dans la masse des hystériques, on vous voit assez mal manifester nu avec des banderilles ensanglantées sur le rable. Quoique les entrelacs de corps voluptueusement baignés d'hémoglobine vous confèreraient un certain charme de décadence pasolinienne.
Veuillez m'excuser pour les tiques (toujours ce goût du sang...) mais je n'ai trouvé ni le sujet, ni l'appareillage pour photographier les bestioles originales. Mais elles leur ressemblent beaucoup...
Licence poétique dirons-nous.
Fantas..tique.
ernesto
xavier, mon ami,
content pour toi qu'orthez ait été une réussite.
la présence de la gracieuse madame "douleurs" était tout de même une garantie, en même temps qu'elle invite à s'interoger sur l'intérêt porté par ces grands éleveurs sur des placitas où on essaie de conserver le gêne de la corrida "irréprochable", loin des courses de sacs ou des spectacles comico taurins des "casas like".
de plus les toreros modestes, savaient très bien comment la dame réagit lorsqu'elle pense qu'on passe à coté de ses toros.
enhorabuena amigo!
Jean-paul, tu peux te casser s'il te plait et nous laisser crever en paix. Merci.
Ali Lodelpiton
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