QUAND LE TEMPS EST A L'ORAGE LA MOUCHE S'ENERVE
«Celui qui s'oppose, se déplace sur sa voie. Celui qui est faible, sa voie est utilisée.»
Lao-tseu «Tao-te-king»
Cela fait quelques temps que la mouche, écrasée par les chaleurs estivales, se tenait coite, cherchant soit la fraicheur de sa campagne, soit le suint vulgaire certes, mais tellement grisant, des tendidos populaires, ceux où l'on ne vient pas se montrer, ceux où les coûts plus modestes permettent de multiplier les corridas, et pas seulement dans les grandes ferias.
La mouche a beaucoup bataillé durant la feria dacquoise, surtout dans les «cénacles taurins», dédaignés par certains, mais où l'on se préoccupe encore de voir dans les arènes autre chose qu'un aimable divertissement de masse.
Et puis la mouche a musardé sur la toile, et s'est particulièrement délecté d'un remarquable article publié sur Tore Terrines (http://www.terrestaurines.com/forum/actus/01-08-09/16-08-092.php), qui exprimait, avec une crudité et une ingénuité bien involontaire de l'auteur, un «people» bien connu, une réalité des plus criantes.
La mouche aurait pu souscrire à 90% de l'article, au second ou au troisième degré bien évidemment, mais rassurez-vous, ne l'aurait jamais écrit.
Le style, c'est l'homme. Les mots et les maux qu'il écrit traduisent sa réalité profonde, surtout dans un éditorial régulier où la vigilance s'affaisse (par rapport à un écrit plus travaillé) pour laisser place à l'expression quasiment brute de sa pensée.
Quand l'on emploie à 3 reprises le mot «client», 2 fois le mot «clientèle», les termes «spectacle», «label», «marque», l'expression «l'offre doit être conforme à la demande», on oeuvre plutôt à «Valeurs actuelles» que dans une prétendue revue aficiónada, qui n'est plus alors qu'une vaste hypocrisie, et le cache sexe pitoyable d'un projet uniquement commercial.
Quand l'on publie régulièrement des «Opus» hors série, dont les ganaderias élues jusqu'à présent égrènent le gotha du toro-toro (Miura, Victorino, Prieto de la Cal, Pablo Romero, etc...), mais qu'au quotidien, l'on fait l'apologie du «toro moderne» qui en est l'exacte contradiction, ce n'est plus de l'hypocrisie, c'est de la malhonnêteté pure et simple.
Mais comment pouvoir espérer avoir une vision plus éclairée et moins univoque des choses quand on les évoque par ouï dire? Le triste pape noir de la corrida commerciale, le prétendu journaliste ne se risque guère à la présence, et encore moins à la contradiction dans ces derniers refuges de l'expression libre et critique que sont les peñas, qui prennent le risque d'ouvrir un débat ouvert avec le public, où tous peuvent s'exprimer.
Il préfère y déléguer des observateurs: hors du Splendid ou du patio de caballos, point d'endroit fréquentable. Mansedumbre? Orgueil démesuré de celui qui croit tout savoir sans ressentir l'élémentaire besoin de confronter son opinion, faillible comme celle des autres.
Il s'agît plutôt de cela au regard des termes volontairement blessants et méprisants employés à l'endroit de ceux, que, Président de l'ONCT, il serait également sensé représenter, ce dont il se targue.
Quand j'étais gamin, j'aimais particulièrement la réplique de Bruce Lee dans l'un de ses films de karatés (les navets sont aussi parfois comestibles). A l'un de ses adversaires qui veut montrer son savoir et l'impressionner en cassant une rangée de planches de bois, il répond (de mémoire): «- Le bois ne rend pas les coups...».
Drapé dans son mépris hautain, l'attaché commercial, le conseiller en communication des grandes ferias encaisse les dividendes des articles de complaisance et des publicités consenties et meurtrit sans jamais s'y confronter, ceux là mêmes qui défendent l'honneur de la fiesta brava en en dénonçant les dérives et les écarts. On a les courages qu'on peut...
Que voulez-vous, quand on n'a plus à faire à des aficionados mais à des clients, quand des aficionados sincères qui s'expriment simplement deviennent des «prédicateurs de tertulias», il ne faut plus s'étonner de rien.
Dax serait d'après le désir du gourou, la «feria champagne». Pourquoi pas, après tout. Mais il y a le «champ», bas de gamme, vendu dans les grandes surfaces discount qu'en bon spécialiste des marchés il veut nous fourguer, et il y a «l'autre», le vrai, le pur, le bon que les connaisseurs réclament.
Que Viard se délecte du Codorniu, qu'il en fasse la promotion en bon bonimenteur de supermarché, c'est son affaire, mais qu'il laisse les oenophiles préférer le Cristal de Roederer.
Question de valeurs! Même une mouche sait cela...
La mouche a beaucoup bataillé durant la feria dacquoise, surtout dans les «cénacles taurins», dédaignés par certains, mais où l'on se préoccupe encore de voir dans les arènes autre chose qu'un aimable divertissement de masse.
Et puis la mouche a musardé sur la toile, et s'est particulièrement délecté d'un remarquable article publié sur Tore Terrines (http://www.terrestaurines.com/forum/actus/01-08-09/16-08-092.php), qui exprimait, avec une crudité et une ingénuité bien involontaire de l'auteur, un «people» bien connu, une réalité des plus criantes.
La mouche aurait pu souscrire à 90% de l'article, au second ou au troisième degré bien évidemment, mais rassurez-vous, ne l'aurait jamais écrit.
Le style, c'est l'homme. Les mots et les maux qu'il écrit traduisent sa réalité profonde, surtout dans un éditorial régulier où la vigilance s'affaisse (par rapport à un écrit plus travaillé) pour laisser place à l'expression quasiment brute de sa pensée.
Quand l'on emploie à 3 reprises le mot «client», 2 fois le mot «clientèle», les termes «spectacle», «label», «marque», l'expression «l'offre doit être conforme à la demande», on oeuvre plutôt à «Valeurs actuelles» que dans une prétendue revue aficiónada, qui n'est plus alors qu'une vaste hypocrisie, et le cache sexe pitoyable d'un projet uniquement commercial.
Quand l'on publie régulièrement des «Opus» hors série, dont les ganaderias élues jusqu'à présent égrènent le gotha du toro-toro (Miura, Victorino, Prieto de la Cal, Pablo Romero, etc...), mais qu'au quotidien, l'on fait l'apologie du «toro moderne» qui en est l'exacte contradiction, ce n'est plus de l'hypocrisie, c'est de la malhonnêteté pure et simple.
Mais comment pouvoir espérer avoir une vision plus éclairée et moins univoque des choses quand on les évoque par ouï dire? Le triste pape noir de la corrida commerciale, le prétendu journaliste ne se risque guère à la présence, et encore moins à la contradiction dans ces derniers refuges de l'expression libre et critique que sont les peñas, qui prennent le risque d'ouvrir un débat ouvert avec le public, où tous peuvent s'exprimer.
Il préfère y déléguer des observateurs: hors du Splendid ou du patio de caballos, point d'endroit fréquentable. Mansedumbre? Orgueil démesuré de celui qui croit tout savoir sans ressentir l'élémentaire besoin de confronter son opinion, faillible comme celle des autres.
Il s'agît plutôt de cela au regard des termes volontairement blessants et méprisants employés à l'endroit de ceux, que, Président de l'ONCT, il serait également sensé représenter, ce dont il se targue.
Quand j'étais gamin, j'aimais particulièrement la réplique de Bruce Lee dans l'un de ses films de karatés (les navets sont aussi parfois comestibles). A l'un de ses adversaires qui veut montrer son savoir et l'impressionner en cassant une rangée de planches de bois, il répond (de mémoire): «- Le bois ne rend pas les coups...».
Drapé dans son mépris hautain, l'attaché commercial, le conseiller en communication des grandes ferias encaisse les dividendes des articles de complaisance et des publicités consenties et meurtrit sans jamais s'y confronter, ceux là mêmes qui défendent l'honneur de la fiesta brava en en dénonçant les dérives et les écarts. On a les courages qu'on peut...
Que voulez-vous, quand on n'a plus à faire à des aficionados mais à des clients, quand des aficionados sincères qui s'expriment simplement deviennent des «prédicateurs de tertulias», il ne faut plus s'étonner de rien.
Dax serait d'après le désir du gourou, la «feria champagne». Pourquoi pas, après tout. Mais il y a le «champ», bas de gamme, vendu dans les grandes surfaces discount qu'en bon spécialiste des marchés il veut nous fourguer, et il y a «l'autre», le vrai, le pur, le bon que les connaisseurs réclament.
Que Viard se délecte du Codorniu, qu'il en fasse la promotion en bon bonimenteur de supermarché, c'est son affaire, mais qu'il laisse les oenophiles préférer le Cristal de Roederer.
Question de valeurs! Même une mouche sait cela...
Xavier KLEIN
18 commentaires:
pour les autres, ceux qui ont renoncé et laissé leur siège à des "clients" plus fréquentables, reste l'impitoyable video, le cul dans leur fauteuil et non sur le béton brûlant, et dira t'on, avec le dramatique recul.
troublé en effet par les écrits de l'omniscient peintre évrivain boxer journaliste(?) rugbyman juriste ex torero et évidemment expert, mais sans doute fallait t'il commencer par celà.
on a l'mpression d'entendre, hé mes "nouveaux chéris" de la ville de dax, laissez faire celui qui sait.
je ne sais pas si le cirage de pompe sera tellement apprécié, tant l'appel au pied semble outrancier.j'ai tendance à en douter, mais sait t'on jamais.
Xave t'es bô !!!
c'est tellement vrai tout cela.
Ce qu'il y a de plus étonnant, c'est que la mairie de DAX a organisé un tirage au sort sur les abonnés, pour offrir 30 ABONNEMENTS à TERRES TAURINES !!!
Alors, pourquoi lors de la présentation des toros le Mardi, dans le patio des caballos, il a été procédé au tirage au sort de 30 "socios", auxquels il a été offert par la Mairie de DAX, un abonnement à la revue TERRES TAURINES ???? !!!!!!
30 abonnements à torres terrines?
C'est l'acte militant désintéressé des amis de la revue desgarbée!!! Gloire à l'oct, le bidule poudre aux yeux joujou du président !
vous êtes tous de jaloux!
Et cela continue aujourd'hui, il est vraiment gonflé le gourou de Terres Taurines, il se permet de donner des conseils pour 2010 à Orthez.
Qu'il aille avec ses amis Dacquois...
Frédéric
Super l'article, histoire de relever une mélée supplémentaire !
Je croyais que l'on s'était calmé sur ce terrain, et bien non, c'est reparti !
A suivre donc...
Manolito (simple spectateur)
Au vu de l'ensemble de la temporada du sud-ouest, la corrida d'Orthez ne paraît pas, loin de là, si "foireuse" que cela, hormis ce premier toro dont nous avons déjà parlé et qui ne fut pas le seul dans ce cas dans les ruedos aquitains.
Evidemment, Orthez ne subventionnant pas TT, et son propriétaire réglant des comptes personnels, les commentaires ne pouvaient être évidemment positifs.
André VIARD peut d'ailleurs en parler en pleine connaissance de cause, puisqu'invité (comme d'autres journalistes), il n'était pas présent.
Et puis, le prophète du "toro moderne" vantant les mérites de corridas plutôt dures, c'est à mourir de rire.
Il faudrait que quelqu'un, qu'il puisse daigner écouter (peut-être une intervention divine!), lui explique quand même que le santacoloma est un toro de petit tamaño, et que 620kg est une présentation complètement hors type.
Mais quand on sort des novillos de plus de 400 kg devant des novilleros débutants à Rion, il ne faut plus s'étonner de rien et d'une gestion, disons "fluctuante", de la réalité.
Le ridicule ne tue pas. Heureusement!
je pense que le dede s'ennuyait un peu.
j'ai osé espérer un instant un deuxième, voire troisième degré.
si cette hypothèse est fausse, je pense en effet que nous touchons un fond.
par ailleurs, tout à fait d'avvord avec les caractéristiques zootechniques de mes chers santa coloma, qu'en aucun cas, il ne saurait ignorer.
avoir une opinion est après tout tout à fait justifiable et normal. en changer, au gré du vent, c'est à dire écrire tout et son contraire selon les circonstances,est plus contestable, au moins intellectuellement.
xavier,
en lisant ceci hier matin au ciberp'titdéj :
http://torosdeverdad.blogspot.com/2009/08/gran-corrida-de-valdellan-en-la-granja.html
je me disais , tiens, est-ce que la comission d'orthez connait cet élevage, ce serait une bonne piste.
le soir, ou plutôt dans la nuit, je lis l'édito de toto et , au fil des mots, je me dis : "tu paries combien qu'il ose ?" bamba ! ça n'a pas loupé. tu sais comment on appelle ceux qu'on reconnait parce qu'ils osent tout ? ben , voila un bel exemplaire.
et st perdon, brûlant sur l'autel de la grande cause quand il fallut l'utiliser pour accuser à la "je suis partout" des antis qu'on aurait vu rôder dans le coin ( l'anti rôde , le taurino baguenaude, lui, c'est bien connu )? où sont les clairons de l'observatoire, les olifants de son président pour battre le rappel aujourd'hui ?
aujourd'hui ? à 76h et 30 mn du paseo de dimanche, aucun article de poids et fédérateur n'a été édité par le gourou de l'oct pour une cause qu'on pourrait considérer , a minima, comme pouvant rassembler au-delà des clivages. mais tirer à vue sur orthez est certainement plus important. pour qui ?
barnabé croussatémasse
Le propriétaire de la ganaderia Valdellan, un jeune homme très sympathique, a pris contact avec Orthez dès le mois de janvier. Adressé par de bonnes âmes, empresas locales, qui l'avaient assuré qu'Orthez était fait pour lui.
C'est fou le souci que certains ont d'Orthez et du choix de ses toros!
On a du mal à comprendre pourquoi, Monsieur VIARD (qui y sévit durant 2 ans comme empresa) n'y a pas laissé de souvenir impérissable et n'y a pas été reconduit.
Les conseilleurs n'étant pas les payeurs, et la légitimité d'un élu du peuple, contribuable de surcroît, qui rend des comptes, étant plus assurée que celle d'un pseudo journaliste qui n'en rend aucun, certains feraient mieux de s'étouffer.
Orthez fait ce qu'elle peut avec ses petits moyens, mais avec conviction et sincérité.
"Ne pas monter très haut peut-être, mais tout seul"
Merci tout de même pour le qualificatif de plaza d'art et d'essai, que nous revendiquons pleinement.
Certains goûtent le succès commercial de Zidi et des "Bidasses en folie", d'autres préfèrent Eric Rohmer, Robert Bresson, Pialat, ou Abel Gance.
Nous n'avons pas les mêmes valeurs...
dede le simon du sud ouest!
pour de multiples raisons" hitler de la tauromachie" me choque beaucoup, cher anonyme!
hitler de la tauromachie ! anonyme, je n'aurai pas d'autre sentence : vous êtes un con ou un malade !
ludo
Halte au feu amis!
Vous êtes priés de substituer l'argument courtois (même viril) à l'injure, sinon je censure...
c'est ludo, m'sieur!
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