tag:blogger.com,1999:blog-431750940658319721.post4315734428629970915..comments2023-10-18T15:58:27.977+02:00Comments on LA BREGA: Julian PITT-RIVERS 2Unknownnoreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-431750940658319721.post-37135237923051581282009-08-02T14:02:48.822+02:002009-08-02T14:02:48.822+02:00Chère Molinie,
Pouvez-vous m'adresser vos coor...Chère Molinie,<br />Pouvez-vous m'adresser vos coordonnées (e-mail, portable) pour entrer en contact?<br />MerciXavier KLEINhttps://www.blogger.com/profile/07925280004914194914noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-431750940658319721.post-34666553731549477682009-08-02T12:21:07.978+02:002009-08-02T12:21:07.978+02:00je viens de me recueillir ce matin sur la tombe de...je viens de me recueillir ce matin sur la tombe de Julian Pitt-Rivers et je tiens à donner ce modeste témoignage. <br />Je suis anthropologue moi-même (au CNRS) et je puis confirmer la qualité du travail de Julian Pitt-Rivers avec qui j'ai eu l'occasion de travailler. Il a véritablement fondé non seulement une anthropologie de la tauromachie mais encore une anthropologie de l'Andalousie et, bien au delà, il a su transposer des méthodes confirmées pour des terrains exotiques (Afrique, Asie, Amérindiens etc..) aux études européennes et même à une anthropologie de nous-mêmes. <br />Ses oeuvres taurines complètes sont rassemblées dans un volume de la revue sévillanne Estudios Taurinos ( numéro 14/15, 2002). Elles sont traduites en espagnol mais on peut y trouver les références des articles originaux. Le numéro suivant de cette même revue (n° 16, 2003) constitue un hommage à cette oeuvre à travers plusieurs articles originaux dont le mien. Incontestablement l'article sur le sacrifice du toro que vous citez (Le temps de la réflexion 1983) est son oeuvre taurine fondatrice. Il a suscité des polémiques mais surtout des travaux novateurs. <br />je voudrais souligner un aspect de l'oeuvre de Julian Pitt-Rivers qui est mal connu et qui intéressera BREGA: Julian est intervenu auprès du parlement de Strasbourg pour défendre la corrida et lutter contre son interdiction dans tel ou tel pays européen. <br />Enfin puis-je signaler qu'une équipe que j'ai dirigée a procédé à une revisite du premier "terrain" anthropologique de J. Pitt-Rivers à Grazalema en Andalousie (cf son premier ouvra people of the Sierra). Vous trouverez ces travaux, la plupart faits par des Andalous et moi-même sur le site http://ateliers.revues.org/sommaire1073.htlm<br />La modestie de ce grand anthropologue, ses idées novatrices, l'école qu'il a créée ne peuvent que suscité l'admiration et surtout la curiosité des amateurs de BREGA.Moliniehttps://www.blogger.com/profile/06146377297495888048noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-431750940658319721.post-53844506986948961082009-02-21T11:31:00.000+01:002009-02-21T11:31:00.000+01:00Cher Lionel,Normalement j'ai prévu de traiter le s...Cher Lionel,<BR/>Normalement j'ai prévu de traiter le sujet en 4 articles. Le dernier sera celui des commentaires.<BR/>Peut-être la réponse tient elle au mot religion: ce qui relie, fait lien.<BR/>Peut-être aussi faut-il se questionner sur cette phobie actuelle définitive et absolue de la religion et du dogme.<BR/>C'est une spécificité surtout française parfaitement déconnectée de toute réalité. Nous vivons de dogmes (au sens de: ensemble des points de doctrine d'un système de pensée).<BR/>Liberté, égalité, fraternité: c'est un dogme. Il y a là une revendication de liberté de l'esprit qui est à mon avis complètement illusoire et virtuelle.<BR/>J'essaie de séparer dans ma vie ce qui est de l'ordre des faits (la science) et ce qui est de l'ordre de la croyance. Pour autant, nous vivons aussi de croyances, vivre sans est impossible à moins de penser que nous sommes des êtres raisonnables, ce qui n'est pas le cas.Xavier KLEINhttps://www.blogger.com/profile/07925280004914194914noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-431750940658319721.post-43569449789537025922009-02-21T08:17:00.000+01:002009-02-21T08:17:00.000+01:00Enormément de sujets qui m’interpellent dans un se...Enormément de sujets qui m’interpellent dans un seul et même article Xavier. Je n’arrive pas à rejoindre l’assimilation de la corrida à un acte religieux, comme s’en interroge Julian Pitt-Rivers, au travers du sacrifice du toro. Certes, les sacrifices sont de l’ordre du religieux, mais la corrida est paradoxalement l’un des rares lieus ou le sacrifice n’est pas religieux. Car contrairement aux religions, la corrida ne possède pas de dogmes. Par contre, si l’on place la corrida sur l’aspect de la relation au Divin, là je rejoints, mais à condition que le Divin ne soit pas associé à un Dieu, comme il est fait trop communément, mais que l’association de Divin soit faite dans la définition de ce qui est de l’ordre du « parfait », du « merveilleux », de « l’exquis », qui sont aussi les autres perceptions de la définition du Divin. Ce qu’est la corrida à mon sens, surtout lorsque les bichos sortent comme les Raso del Portillo (ou des Hoyos de la Gitana vicois il y a quelques années, mais ceci est un goût tout à fait personnel).<BR/>Il est certain que nos sociétés refusent de voir l’aspect rituélique des choses, j’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur le sujet, je n’irai donc pas plus loin, juste préciser que c’est sur ce point que je fais la différence entre les rites positifs et négatifs que proposent notre XXIè siècle.<BR/>Quant au symbole, il n’est rien sans le rite, et le rite n’est rien sans le symbole. Au delà du symbole de l’animal, s’ajoute foule d’autres symboles allant jusqu’à celui de la déambulation dans le sens de la polarisation de la lumière. Concernant les tenues vestimentaires, elles sont aussi partie prenante de cette symbolique, et pas seulement de la part des différents protagonistes présents dans le ruedo, elle est aussi visible sur les étagères. Nécessaire pour certains, afin de s’approprier le rite.<BR/>Sur l’aspect des corridas qui se donnent dans la cadre des fêtes religieuses, il faut y ajouter les fêtes nationales et patronales. Il est intéressant toutefois de noter que la San Fermin, qui célèbre Ferminus fils de Firmus sénateur de Pamplona et de Eugénia, exécuté aux environs de l’an 303 à Amien lorsqu’il alla évangéliser les « mécréants », se déroule au mois de juillet, alors que la Saint Firmin est le 10 octobre. C’est depuis 1591, que la cité navarraise célèbre son Saint patron hors des dates « officielles ». <BR/>LionelAnonymousnoreply@blogger.com